Stéphane se réveillait le matin

jeanbonbon58585
2022-09-17 18:11:09

Le réveil sonnait, il diffusait un concerto allegro, dans un rythme harmonieux. Il lui semblait être envahit par une armée de vacarme. Les oreilles de Stéphane, fines, en tout cas physiquement, étaient incapables d'apprécier son propre snobisme. Cuistre et racaille qu'il était, il adressait un "Ta gueule" à son réveil. Il allait rejoindre sa baignoire, la remplir d'une eau bien chaude, chose qu'il avait l'habitude de faire, il souffrait.

En effet, les petites jambettes qui lui servait de moyen de transport, avaient transportées ses soixante kilos tout ronds, sur une distance de presque dix kilomètres. Il souffrait. Les larmes lui ruisselaient au creux des paupières, chaque mouvement était accompagné d'un petit cris aigue, fluet, un couinement de petite fillette. Il retirait longuement ses petites chaussettes mauves bien dodues, pour vérifier s'il n'avait pas de bobo aux orteils. Il se levait difficilement, à l'endroit même où les hoplites, des millénaires avant, se levaient après une rude confrontation armée. Seulement, il n'en avait pas la carrure, ni la testostérone, et encore moins la couleur.

Stéphane boitait en direction de sa baignoire, où un gel douche bébé, et plusieurs bains moussants à la lavande enguirlandaient la paroi. La douleur le fit se tortiller, ou plutôt, son énorme fion se tortillait, comme un chef d'orchestre enragé. Tandis que le reste du corps accompagnait les hanches, dans une bien pâle mélodie. Ses membres fins, comme des flutistes esseulés en fin de carrière.

Son bain coulait, à l'instant même, Stéphane s'entraînait à moduler sa voix pour sa prochaine vidéoscopie, il utilisait un lime ongle, et s'empêchait dorénavant de les ronger. Attitude barbare, pensait il, en se les limant avec un sourire flagada qui lui rendait cette insouciance infantile. Quoiqu'il avait surtout l'air d'un inverti qui s'apprêtait. Sur le compte instagram qu'il ouvrait sur son smatphone, il publia une photo supplémentaire. Une photo inédite, celle qu'il avait prise hier à proximité de sa Ferrari, elle apparaissait discrètement dans le coin de la photo. Comme tout bon aristocrate, il se refusait à trop d'ostentation. Lui, il était distingué. Bien sûr, il n'oublia pas de préciser en description que, d'habitude, il évitait à tout prix de montrer sa Ferrari. Et d'ailleurs, il s'en excusait.

L'eau du bain était prête. Le petit bonhomme en pain d'épice s'emparait d'un panier en bambou tressé. Il disséminait coquettement de petites fleurs sur l'eau, chaude, qui le faisait déjà transpirer. Luisant, son teint brun devint chatoyant sous la lumière, sa peau était mordorée. Il retira son slip, il eut un frisson quand il lui glissait des jambes, ses poils se hérissaient. Les effluves de lavandes réveillaient ses narines, il sentait ses douleurs fondre dans l'eau brûlante. Les fleurs chatouillaient son corps, il pouffait, ricanait avant de se détendre. Il lui échappa un gémissement, authentique, qui ressortait similaire au cris d'une pute. Il restait ébahit un instant, une confrontation en lui. Son taux de H, pourtant fort, intrépide, tombait en miette (avait-il seulement été autre chose que des miettes?) face à son F qui prenait (qui avait toujours eu) un immense empire à lui tout seul, où régnait la coquetterie, la fragilité, le désir de plaire, mais surtout, le désir d'être rempli. Stéphane repensait à Marcello, il avait pu lire son nom hier, sur la bibliothèque. Cet homme qui avait si intrépidement déposer un regard décomplexé sur gros popotin.

Il repensait à ses mains rudes, qui s'agrippaient à la barre de sa fenêtre. Stéphane avait mémoriser la musculature des doigts, l'épaisseur des poils qui recouvrait sa poigne. Par la finesse de son imagination, quand il s'agissait de Marcello, les songes débordaient sur le sensible. La prévalence de son F capturait souvent Stéphane dans les fantasmes les plus coriaces, et il se surprit à ressentir les mains de Marcello sur son derrière. Chaque doigts puissants s'y enfonçait. Il haletait dans son bain, son pénis durcit. Une fleur, une petite gerberas rose trônait sur le gland de Stéphane, hors de l'eau. Elle fut catapulté dans un geysers, quand Stéphane déchargeait, hurlant jusqu'à s'en faire entendre dans le couloir : " MARCELLLO !!!!!! "

jeanbonbon58585
2022-09-17 18:11:39

AYAO

soushommeultime
2022-09-17 18:11:48

palu

SteamOSLinux
2022-09-17 18:11:58

Stéphane BURNES

jeanbonbon58585
2022-09-17 18:12:01

Le 17 septembre 2022 à 18:11:48 :
palu

TU DEVRAIS :rire:

xiajin
2022-09-17 18:13:25

ptain mais les khey toujours plus loinhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/11/1/1615833199-enormeculmanger.png

ougouga
2022-09-17 18:13:41

LE PAVE STEPHANE :rire:

Lottarare
2022-09-17 18:13:55

:rire:

jeconprendpas
2022-09-17 18:14:21

tu as l'autre pavé l'auteur ??

ougouga
2022-09-17 18:15:13

Le 17 septembre 2022 à 18:14:21 :
tu as l'autre pavé l'auteur ??

Une belle journée se levait, les oiseau chantaient, Stéphane Edouard pris une douche chaude, il exerçait sa voix dans les effluves de lavandins. Les petites chevilles de Stéphane flottaient à l'intérieur de son large peignoir Italien quand il débarquait dans le snobisme de son séjour. Il caressa le tout dernier disque de Riccardo Corréa, l'introduit dans le vinyle.

Il trémoussait ses petites jambettes, électrifiées par la voix rauque du chanteur. Il fit quelques tours sur lui-même, son peignoir s'épanouit dans d'amples ondulations, ouvrait grand ses ailes comme un bel oiseau, puis la corde se détachait. Enfin, son peignoir glissait. Après cet effort, il transpirait à grosse goutte. Sous les reflets chauds et dorés du soleil, son crâne nu avait l'air d'une pierre précieuse. Il était très coquet.

De l'autre côté de la rue, depuis une fenêtre crasseuse, un homme l'observait. Curieux, se disait il, comment un aussi gros fion peut-il avoir été disposé au milieu d'un corps si frêle, en plus c'est un mec, on dirait une autruche. L'homme essayait d'isoler cette paire de fesses du reste, révolter par cet homme-femme, mais intéresser par la fertilité de son derrière. En face, la fenêtre de Stéphane, décorée de somptueuse roses versicolores, s'était recouverte de buée. Il continuait à dandiner des hanches, larges et furieuses, ses deux fesses potelées se chamaillant entre elles.

Soudain, comme une proie se sentant observée, Stéphane tressaillit. Il dirigeait lentement son regard sur la gauche. Un homme rustre, un latin au regard perçant, déposait un regard sévère sur Stéphane. Il se retournait, troublé, ses fesses prenaient le soleil, elles étaient maintenant chatoyantes et luisantes. Il retournait timidement son crâne difforme en forme d'oeuf renversé, et déposait un regard interloqué sur le torse viril. C'était une garrigue de poils dans laquelle il se perdait un instant. Il déposait son petit doigt bien fuselé sur sa lèvre. Cet homme là, se dit Stéphane à lui-même, c'est du H en grande quantité. Malgré que, continuait t-il pour lui-même, je fasse partis des hommes les plus virils, je sens que ma part de F ne lui résistera pas bien longtemps...

Il ramassait hâtivement son peignoir aux multiples teintes mauves, puis le renfila. Ses deux mains étaient croisés sur son vêtement refermé. Comme du fil sur un papier cadeau, il refusait de s'offrir si facilement. Un sourire lui zigzaguait sur les lèvres, ses cils battaient comme deux papillons. Il se précipita à la fenêtre, toussait légèrement dans son poing, dégageait la voie avant de libérer sa voix artificiellement virilisée.

L'homme en face secouait la tête, et face à tant de virilité, il perdait tout moyens. Il ne pu extérioriser qu'une voix fluette en s'expliquant sur la situation : " Salve, caro ascoltatore, uh, voglio dire, caro signore, vi prego di scusarmi per questo trucco, o meglio, questa mancanza di abbigliamento. " Disait il avec une voix tremblotante.
L'homme restait bras croisés, imperturbable, il pouvait ressentir tout le mépris lui éclabousser à la figure. Stéphane fit des gestes, des manières, paradait comme une jeune fille mais rien n'y faisait. Son désir de plaire était au maximum, il venait de se rendre compte que ce F, si bien connu de lui, était en fait lui-même.

:rire: AYAAAAo

KingSpawn
2022-09-17 18:15:37

Cette boucle hilarante :rire:

issou_la_chanc
2022-09-17 18:16:57

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

CROCODlLE
2022-09-17 18:17:18

des chaussettes dodues ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/06/5/1549652527-issoumainss.png

Ecrivainfou
2022-09-17 18:17:29

saperlipopette :rire:

CROCODlLE
2022-09-17 18:18:00

da fuk ?!https://image.noelshack.com/fichiers/2019/19/4/1557437332-ace383ce-418a-47f9-91b0-a862161adaac.jpeg

AntoineForain
2022-09-17 18:18:05

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/13/4/1522325846-jesusopti.png

sexisi5528
2022-09-17 18:18:09

Qui a écrit ce texte sérieusement ?

C'est le pavé le mieux écrit que j'ai lu sur le forum (et je suis là depuis longtemps)

Le clé a un réel talent littéraire

CharliGOULAG
2022-09-17 18:18:18

:rire:

jeanbonbon58585
2022-09-17 18:18:52

Le 17 septembre 2022 à 18:18:09 :
Qui a écrit ce texte sérieusement ?

C'est le pavé le mieux écrit que j'ai lu sur le forum (et je suis là depuis longtemps)

Le clé a un réel talent littéraire

J'en sais rien, sur jvflux ils disent pas qui c'est les auteurs de pavés :rire:

sexisi5528
2022-09-17 18:20:21

"Stéphane [...] la coquetterie, la fragilité, le désir de plaire, mais surtout, le désir d'être rempli."

Le génie de la formulation :rire:

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