[PHILOSOPHIE]Algèbre>Analyse y'a 0 débat
COuloirdodu
2022-09-07 15:35:32
J'ai toujours préféré l'analyse mais à la lecture de "l'introduction à la métaphysique" de Henri Bergson, c'est beaucoup plus clair
L'analyse c'est une approximation perpétuelle là ou l'algèbre s'attaque à la substance du problème posé malgré son inexistence physique
En réalité quand on prof de maths spé répétait "Vous devez imaginer/conceptualiser le problème avec des images mentales", il faisait référence, volontairement ou non, à la sympathisation de Bergson (il définit ça comme le fait d'attaquer un problème métaphysique en essayant d'intuiter sa nature au lieu de l'analyser depuis des référentiels différents)
Droned57
2022-09-07 15:36:31
Qu'est ce que tu nous baragouineshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/04/4/1643277609-full-53.jpeg
COuloirdodu
2022-09-07 15:37:32
L'algèbre est immédiatement bien plus noble, puisqu'elle attaque le problème dans sa substance au lieu de le décortiquer par ses accidents
Une série entière n'est jamais qu'un rapprochement de la fonction étudiée là ou une base est bien totalement une base d'un espace vectoriel donné, sans approximation de "quand x tend vers 0"
COuloirdodu
2022-09-07 15:38:07
Le 07 septembre 2022 à 15:36:31 :
Qu'est ce que tu nous baragouineshttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/04/4/1643277609-full-53.jpeg
Je viens de prendre l'algèbre pill, je suis encore sous le choc je bégaye un peu
stopguy
2022-09-07 15:39:05
t'as arrêté les maths au lycée ça se voit direct
COuloirdodu
2022-09-07 15:40:55
Le 07 septembre 2022 à 15:39:05 :
t'as arrêté les maths au lycée ça se voit direct
je suis ingénieur donc en quelques sortes, oui
je mets simplement des mots sur ce que j'ai vu en prépa
COuloirdodu
2022-09-07 15:41:13
Le 07 septembre 2022 à 15:40:07 :
Et l'analyse algébrique ?
Voir mon post du dessus
lolilolban123
2022-09-07 15:41:48
En gros c'est de partir d'une réflexion métaphysique pour comprendre le concept mathématique ?
BranlX
2022-09-07 15:43:12
l'algèbre est l'outil de l'analyse ...
COuloirdodu
2022-09-07 15:43:14
Le 07 septembre 2022 à 15:41:48 :
En gros c'est de partir d'une réflexion métaphysique pour comprendre le concept mathématique ?
J'ai pas cette prétention, simplement, Bergson a mit des mots sur ce que je ne comprenais pas quand mon prof de maths l'expliquait
COuloirdodu
2022-09-07 15:44:52
Le 07 septembre 2022 à 15:43:12 :
l'algèbre est l'outil de l'analyse ...
Encore une fois j'ai arrêté les maths sérieuses (à mon grand regret) en entrant en école, mais là je ne fais que poser des images sur ce qui m'avait échappé en CPGE
COuloirdodu
2022-09-07 15:45:48
J'aurais pas du faire un titre aussi putaclic ça détourne du débat
Le_Syrah
2022-09-07 15:45:49
J'ai l'impression que tu ne comprends pas les termes que t'emploies donc tu baffouilles de propositions demi-signifiantes pour te donner une consistance que tu aimerais avoir; "la substance du problème posé" est une proposition qui n'a aucun sens, puisque le problème se pose justement sur une incompatibilité ontologique entre des substances définies, ta proposition est une tautologie qui revient à dire "le problème du problème posé".
Si tu cherches à hiérarchiser simplement les méthodes tu n'aboutiras à rien car c'est une tâche absurde, les méthodes sont disposées à des fins épistémologiques particulières, elles sont donc adéquates à des problématiques ou résolutions, pas absolument mieux ou moins bonnes les unes que les autres. Le simple fait que tu parles de "noblesse" induisant une distinction sociale héritée dans tes considérations épistémologiques laisse suggérer que tu n'y comprends pas grand chose.
Et enfin, c'est le propre même d'une métaphysique que d'être "intuitée" (vraiment pompeux ton vocabulaire) puisqu'elle porte sur l'ontologie même, antérieurement et distinctement de toute substance sensible, elle ne peut donc pas être posée à partir de référentiels.
Tu devrais vraiment pas commencer Bergson par la Pensée et le mouvant.
COuloirdodu
2022-09-07 15:50:04
Le 07 septembre 2022 à 15:45:49 :
J'ai l'impression que tu ne comprends pas les termes que t'emploies donc tu baffouilles de propositions demi-signifiantes pour te donner une consistance que tu aimerais avoir; "la substance du problème posé" est une proposition qui n'a aucun sens, puisque le problème se pose justement sur une incompatibilité ontologique entre des substances définies, ta proposition est une tautologie qui revient à dire "le problème du problème posé".
En maths au niveau ou j'en ai fait un problème n'a rien à voir avec ça, c'est juste une énigme à résoudre à partir d'un objet à analyser, qui a donc bien une substance qu'on doit exhiber ou au moins étudier au cours de l'exercice
Si tu cherches à hiérarchiser simplement les méthodes tu n'aboutiras à rien car c'est une tâche absurde, les méthodes sont disposées à des fins épistémologiques particulières, elles sont donc adéquates à des problématiques ou résolutions, pas absolument mieux ou moins bonnes les unes que les autres. Le simple fait que tu parles de "noblesse" induisant une distinction sociale héritée dans tes considérations épistémologiques laisse suggérer que tu n'y comprends pas grand chose.
Comme dit plus haut, c'est du putaclic pour attirer les matheux
Et enfin, c'est le propre même d'une métaphysique que d'être "intuitée" (vraiment pompeux ton vocabulaire)
je l'ai appris de tous mes profs de maths et kholleurs, y'a rien de pompeux
puisqu'elle porte sur l'ontologie même, antérieurement et distinctement de toute substance sensible, elle ne peut donc pas être posée à partir de référentiels.
Tu devrais vraiment pas commencer Bergson par la Pensée et le mouvant.
Hésite pas à donner des conseils de lecture au lieu d'être juste désagréable, ça pourrait donner l'impression que t'as pas un balais dans le cul
édit: « Si l’on compare entre elles les définitions de la métaphysique et les conceptions de l’absolu, on s’aperçoit que les philosophes s’accordent, en dépit de leurs divergences apparentes, à distinguer deux manières profondément différentes de connaître une chose. La première implique qu’on tourne autour de cette chose ; la seconde, qu’on entre en elle. La première dépend du point de vue où l’on se place et des symboles par lesquels on s’exprime. La seconde ne se prend d’aucun point de vue et ne s’appuie sur aucun symbole. De la première connaissance on dira qu’elle s’arrête au relatif ; de la seconde, là où elle est possible, qu’elle atteint l’absolu. »