Nan je déconne pour le génie
Petit rappel des faits :
Napoleone Buonaparte, nabot corse d'1m68, micropénis, calvitie frontale, éjaculateur précoce dure 2 secondes, cuck par joséphine
Responsable d'1,8 Millions de morts français https://en.wikipedia.org/wiki/Napoleonic_Wars
Et de 2,5 Millions d'autres européens blanc
Jeunesse française massacrée, une génération entière sacrifiée pour son égo
Obligé d'envoyer des enfants de 15 ans à Waterloo à cause de son génocide français
A condamné la croissance démographique du pays pour tout un siècle
Rate complètement la guerre d'Espagne
Stratège minable qui suicide la Grande Armée en Russie
Prend Moscou alors que la capitale de l'empire russe a l'époque était saint Pétersbourg
Bradage grossier et donc perte de la Louisiane (plus de 4x la taille de la France actuelle)
Perte de toutes les conquêtes effectuée.
Laisse la France défaite, ruinée, humiliée et occupée
Mauvais diplomate incapable de faire la paix avec ces adversaires et de consolider ses gains.
Refuse les propositions de Francfort qui auraient mis fin à la guerre en laissant à la France la Belgique, et toute la rive gauche du Rhin de l'Allemagne jusqu'à la Hollande
Les prussiens qui n'auraient jamais passé le Rhin en 70, Les allemands non plus en 40, la France aurait été infranchissable grâce à cette frontière naturelle
A abandonné 2 fois son armée
Vient d'une famille de noble genois, est le fils du gouverneur de Corse, mais les desco pensent qu'il s'est fait tout seul et vient du peuple
A eu ses études militaire payé par Louis XVI, puis le trahit et rejoint les révolutionnaires
N'aurait rien fait sans ses frères à Paris pour comploter en sa faveur
Chef de guerre surcôté qui a surtout bénéficié d'une génération dorée de militaire français à ses côtés ( Moreau , Davout , Ney , Murat , Berthier , Massena , Lannes , Saint-Cyr , Soult )
Sans eux, il n'aurait pas fait 1/100 de ce qu'il a fait en réalité que ce soit en Italie ou face aux Prussiens/Autrichiens.
Murat et Ney qui sauvent le cul de naboléobide à Eylau qui aurait dû être un désastre absolu et je ne parle pas de la 2nde campagne d'Italie qui aurait définitivement dû l'humilier mais bon le sacrifice du général Desaix lui sauve encore le cul à Marengo
Et encore je ne parle pas d'Austerlitz, ce braquage en pleine journée. Merci Davout
Davout qui doit faire tout le travail contre la Prusse parce que Buonaparte ne sait pas reconnaître le corps d'armée principal ennemi
Naboléon qui n'écoute pas Davout à La Moskova et fait de la bataille une boucherie inutile
Naboléon qui n'écoute pas Davout pour l'itinéraire du retour et anéantit les restes de son armée
Naboléon qui rage de Davout dans ses mémoires
N'hésita pas à massacrer et tirer sur la population civile française ou étrangère
Des troupes entières gaspillées inutilement en Iberie , l'armée française qui se comporte comme des barbares contre la population comme jamais elle ne l'avait fait auparavant
Naboleon et ses délires mégalomanes qui le poussent à tout faire pour mettre au trône quelqu'un de sa famille totalement illégitime pour tous les Espagnols
Fait perdre à la France une grande partie de ses intérêts économiques pour financer ses conquêtes
Le code civil est dû à Justinien
La légion d'honneur ce plagiat de l'ordre du saint esprit qui existait depuis des siecles
A gravement retardé l'industrialisation du pays
A permis la création de l'Allemagne
A lâchement abandonné Kléber après avoir fui d'Égypte comme un rat
Gnome corse qui devient rapidement un obèse crasseux après être devenu dictateur
Rétablit l'esclavage ce qui nous fait perdre St Domingue et ses richesses
Suce les musulmans puis leur crache dessus, puis fais pareil avec les chrétiens et les athés
Avait un haplogroupe maghrébin
A crée la banque de france et l'a laissée prendre le contrôle des richesses du pays
Naboleon qui quitte le territoire français sous uniforme prussien pour ne pas se faire lyncher par son propre peuple
Naboleon qui se rend aux anglais
Naboleon déporté comme un bagnard
Les anglais qui l'appellent general bonaparte pendant toute sa captivité
Fini pitoyablement sa vie en rageant sur un caillou perdu dans l'Atlantique
Napoléon a détruit la réputation millénaire de la France en matière de diplomatie
La France a perdu toute la richesse bâtie depuis Louis 14 sur le plan économique et politique.
La France a dû être sauvée par le roi Louis XVIII et Talleyrand pas une mais DEUX fois
"Nabulione c'est un petit colonisé qui se fait entretenir par la France et qui attend les moyens de l'égorger"
Comment on peut sucer ce looser et se prétendre patriote
Ce CHAD DEMONTE tout le MONDE en tout cas https://youtu.be/TMXFwVT7scU?t=92
Napoléon était un chad avec un peuple de chad, d'où le si peu de défaites qu'ils ont eu, c'est sûrement grâce à eux que la France est ce qu'elle est ))">
Quand on partage le même opinion que les Anglais et Autrichien sur qui doit gouverner la France, c'est qu'on n'est pas soi-même très patriote l'auteur.
Le 15 août 2022 à 13:16:27 :
Quand on partage le même opinion que les Anglais et Autrichien sur qui doit gouverner la France, c'est qu'on n'est pas soi-même très patriote l'auteur.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/39/3/1506524542-ruth-perplexev2.png
On peut être patriote et honnête, être patriote c'est pas dire que tout a été super et sucer les figures historiques sans recul...
"nabot corse d'1m68"
Thierry LENTZ "100 questions sur Napoléon" :
"La taille moyenne des Français est alors d’environ 1,60 m ; celle des conscrits d’infanterie se situe entre 1,65 m et 1,69 m. Napoléon est donc de taille moyenne pour son temps..."
"Responsable d'1,8 Millions de morts français"
"A condamné la croissance démographique du pays pour tout un siècle "
Thierry LENTZ "Napoleon en 100 question" :
"Le bilan humain des guerres Napoléonienne est presque impossible à établir, ce qui a sans doute ouvert la voie au estimations les plus farfelues. On se heurte ici à l'absence de sources primaire facilement exploitables. Évaluer péniblement, et avec une marge d'erreur importante, les perte des bataille est réalisable. En revanche, peu d'informations sont connues sur les blessés qui succombèrent dans les jours, les semaines et les mois suivants, ou sur les soldats mort de maladie ou d'accideny. Quand au perte civil, le sujet n'a pratiquement pas été abordé. Ce n'était d'ailleurs pas, du reste de la préoccupation de l'époque.
Les estimations du XIVe siècle furent longtemps acceptées sans aucune mise en doute : la plupart peuvent être réfutées. Taine avançait par exemple, que 3,1 millions de français ont trouvé la mort dans les guerres de la révolution et de l'Empire, dont 1,7 millions pour la seule période Napoléonienne. De tel chiffres rapporté au nombre de mobilisés (1,35 millions sous la révolution et 2,2 millions sous l'Empire) tendraient à montrer que.... Presque tout les soldats français ont été tués. Or, le recensement préalable à l'attribution de la médaille de sainte Hélène effectué sous le second empire fait apparaître que plus de 200 000 d'entre eux étaient encore en vie quarante ans après Waterloo.
Aujourd'hui on estime généralement que 600 000 à 1,3 millions de français périrent lors des campagnes militaires entre 1792 et 1815, dont 70% à 75% pour les guerres de l'Empire (1805-1815) soit entre 400 000 et 1 millions d'individus. Les chiffres réel se rapprochent probablement du milieu de la fourchette, dont l'amplitude constitue à elle seule un aveu d'impuissance. Ces chiffres, par exemple tiennent compte des "disparus" ceux qui ne rentrerent jamais dans leur régiment, soit des dizaines de milliers d'hommes. Or, tous les disparus ne sont pas mort, comme le montre une récente étude qui révèle que plusieurs milliers d'hommes -30 000, 40 000, 50 000 ? - de déserteur et prisonnier français s'installèrent en Russie pendant et après la campagne de 1812. De même, le nombre de tué des bataille est revue à la baisse. L'exemple d'Austerlitz est frappant ; jusqu'à présent les bilans s'établissaient autour de 5000 mort français : un comptage précis réalisé hommes par hommes par deux historiens courageux a ramené ce chiffre autour de 1600. La remarque s'applique aussi pour Eylau qui passe pour être une boucherie, et pour laquelle un peu plus de 2700 mort français sont dénombrés _ a comparer au 6800 tué a Waterloo.
L'incertitude est la même en ce qui concerne les perte des alliés et des ennemis de la France, qui sont estimés comme étant légèrement supérieures à celle de la grande armée. Si de tel chiffres sont admis, les guerres de l'Empire auraient donc coûté à l'Europe entre 1 et 2,5 millions d'hommes en dix ans contre plus de 10 millions pendant la guerre de Trente ans et en 1914:1918 trois a quatre fois plus en 1939-1945.
Sans que ce constat nous console, les démographe ont montré que le continent avait bien surmonté l'épreuve des guerres de la révolution et de l'Empire en raison des progrès de l'accouchement, de la médecine et, sans doute, de la modification des conditions juridiques du mariage, du divorce et de héritage. la France comptais 900 000 habitants de plus en 1801 que dix ans plutôt, et prés de 1,5 millions d'habitants de plus en 1815 qu'en 1790. La population de l'ensemble de l'Europe augmenta également : la croissance démographique fut même légèrement supérieure pour la période 1790-1816 que pour celle qui court de 1740 à la révolution."
Jean TULard "Napoleon chef de guerre" chapitre "1 millions de morts" pages 185 et 186 écrit :
"Napoleon a-t-il saigné démographiquement la France par ses guerres ? Si l'on prend le cas de Paris, il est vrai préservé comme l'Ouest de la France par des appels plus modérés de conscrits, on compterait 4292 morts, soit un Parisiens sur cent ayant péri sur Les champs de bataille de l'Empire.
Mais le désir d'échapper à la conscription, qui ne frappe que les célibataires, explique la multiplication des mariages. Le taux de nuptialité passe de 7,3 % à 8%, Seule la crise économique de 1810-1811 en ralentit la poussée. Conséquence : Bertillon compte trois naissances pour un mariage dans la période de 1781-1800, il en compte quatre dans les années 1801-1820. La contraception n'a encore que des effets limités, mais on note à Paris et dans les campagnes un nombre élevé d'enfants abandonnés.
On ne saurait donc parler d'effondrement démographique. La conscription n'a pas eu d'effet vraiment négatifs sur l'agriculture et l'industrie. La pénurie relative de main-d'œuvre dans une France encore médiocrement industrialisée a eu pour conséquence une forte hausse des salaires, même pour les ouvriers agricoles, le prolétariat à l'époque le plus mal traité."
Natalie Petiteau: "Lendemains d'Empire. Les soldats de Napoléon dans la France du XIX° siècle" :
"En 1817, Napoléon est (en effet) accusé d'avoir provoqué la mort de sept millions de soldats. Mais Jacques Houdaille, dans les années 1970, a montré que, pour la Grande-Armée, qui a mobilisé au total 1 660 000 français, et près de deux millions d'hommes si l'on prend en compte les étrangers, le bilan des victimes des guerre de l'Empire est de
840 000 morts, Français et étrangers, soit l'équivalent d'une année de naissances dans la France d'alors. Jean-Paul Bertraud avance pour sa part un total de 970 000 morts dont 633 000 Français.
Stratège minable qui suicide la Grande Armée en Russie "
Si il n'était pas allé en Russie c'est elle qui aurait attaqué : Selon Albert Sorel, l'Europe et la révolution française tome VII, le blocus continental, le Grand Empire page 508 : " Depuis le mois d’août 1810, Alexandre, dans le plus grand secret, se préparait à l’offensive. Les corps Russes se rapprochent insensiblement de la frontière et se concentrent. A mois de février 1811, au plus tard, il sera en mesure : il aura 230.000 hommes prêts à entrer en campagne et du choc, il renversera les 50 à 60.000 hommes que Napoléon conserve au-delà du Rhin, les 95.000 Allemands de la Confédération qui ne tiendront pas. D’ici là il bercera Napoléon de négociations lentes, coupées de disputes byzantines. Il est déjà, en partie, il sera définitivement maîtres de principautés du Danube : elles lui serviront d’appoint dans ses combinaisons. Alors il surprendra Napoléon par un ultimatum et brusquement l’assaillira. Il projette d’entraîner les Polonais, d’appeler l’Europe aux armes et de reprendre le refoulement de la France."
C’est ce qui ressort de la correspondance secrète du Tsar avec le vieux prince Czartoryski...
Le Tsar ne doute pas du soulèvement des peuples d’Allemagne. Il suffira d’arriver en armes, de paraître le plus fort, de leur promettre leur indépendance et de leur laisser entrevoir la résurrection du Saint-Empire, les diplomates Russe travaillent les petites cours dans ce sens.
Pendant que le jeune comte von Nesselrode propage les mêmes illusions avec l’aide du "Cousin Henry ", Talleyrand en personne, le colonel Czernitcheff, ce jeune prince Slave de 25 ans, le fait à la perfection.
Sa mère, née Lanskoy, demoiselle d’honneur de la Grande Catherine l’a formé à la Potemkine, faisant de lui un courtisan parfait, homme de salon parfait avec ce raffinement qu’il prétend ne se piquer de rien si ce n’est de plaire. Il déroute par ses façons de petit maître, son bavardage, la frivolité de ses propos, sa fatuité de libertin et l’extrême importance qu’il paraît donner à ses affaires de galanterie. A peine descendu de berline, on le voit préoccupé que de s’ébrouer, se parer, de dissiper la courbature du voyage et de courir les boudoirs. Un front couvert de cheveux frisés, bouclés, des sourcils très marqués, des yeux en amandes, des yeux chinois, enfoncés, regardant en caresse, le nez un tantinet kalmouk, une jolie bouche avec des lèvres arquées, serré dans son habit à la taille guêpée, il porte un chapeau à plumet, avec cette tournure "étrangère" que Metternich a mise à la mode…
(Sorel t. VII pp.513)
"Stratège minable qui suicide la Grande Armée en Russie"
https://www.motherjones.com/wp-content/uploads/legacy/news/featurex/2008/07/military-advantage-in-history.pdf étude réalisé par un centre d'analyse à la demande du Ministère de la Défense au état-unis sur les armé suscitant le plus d'avantages militaire. Le classement est le suivant : macédonien, Mongols, Romain et Napoléon. l'Empereur est le seul à y figurer en tant qu'individu.
"Prend Moscou alors que la capitale de l'empire russe a l'époque était saint Pétersbourg"
Non ce n'était pas une erreur. Pour la marche sur St Pétersbourg : il aurait fallu traverser un terrain cloisonné par les lacs et les forêts, très bien décrit par Marbot. Ceci avec l'armée de Finlande en tête, Koutousov en flanc, Tchitchagov au sud, et les flottes anglaises et russes pouvant intervenir sur les voies de communication.
"Bradage grossier et donc perte de la Louisiane (plus de 4x la taille de la France actuelle) "
En cas de guerre, la conservation de la Louisiane serait devenue quasi impossible.
Bonaparte l’expliquait ainsi à Barbé-Marbois, le 10 avril 1803 :
« Sa conquête serait facile pour les Anglais et je n’ai pas un moment à perdre pour la mettre hors d’atteinte. J’y renonce avec un vif déplaisir. »
Et les risques ne concernaient pas seulement l’Angleterre. Les Etats-Unis apparaissaient également comme des belligérants potentiels.
Jefferson, en avril 1802, écrivait à l’ambassadeur Livingston :
« La cession de la Louisiane par l'Espagne à la France est un coup douloureux pour les Etats-Unis. De toutes les nations de quelque importance, la France est la seule avec laquelle nous ayons le moins de points de friction et le plus de points communs d'intérêt. Il y a sur le globe un seul endroit dont le possesseur est notre ennemi permanent et naturel, c'est La Nouvelle-Orléans. La présence de la France est un défi à notre égard alors que l'Espagne s'y trouvait sans ambition aucune. Il est impossible que la France et les Etats-Unis continuent à être amis quand ils se rencontrent dans une position aussi sensible. Du moment où la France prend possession de La Nouvelle-Orléans, nous devons nous marier à la flotte et à la nation britanniques. »
Voilà l'avis de l'historien Thierry lentz spécialiste de la période :
"Par intérêt diplomatique et dynastique, Charles IV se tournait une fois de plus vers l'Italie : il échangeait (secrètement) la Louisiane - un territoire anciennement Français qui lui coûtait bien plus qu'il ne lui rapportait - contre la création au profit de son gendre d'un royaume d'Etrurie formé de territoires enlevés à l'Autriche en Toscane et de ceux du duc de Parme (le propre père du futur roi qui devrait renoncer à ses droits !)." Pages 407
"Si la France n’était pas disposée à traiter elle serait considérée comme faisant hostilité aux États-Unis, car si l’Espagne « pouvait la garder encore pendant de nombreuses années. Son humeur pacifique et sa faiblesse devaient l'amener à nous Américains accorder successivement des facilités de nature à empêcher son occupation de nous être trop à charge .... Mais lorsqu'il s'agit des Français, la question change de face. Eux, ils sont d'une humeur impétueuse, d'un caractère énergique et turbulent » pages 727
"la reprise des hostilités avec l'Angleterre rendait impossible une occupation véritable de la Louisiane dès lors peu utile au commerce. Pis, Albion aurait pu être tentée de s'emparer de cette terre qui était formellement une colonie française.
Mieux valait donc, à tout point de vue, vendre cette possession inutile et essayer de tirer de cette affaire le plus de bénéfices." Pages 728.
Voici sa conclusion :
"Il n'y a pas lieu de s'étendre ici sur l'affaire de la Louisiane. Si elle a pris depuis une certaine importance, c'est au regard de ce que sont devenues les relations franco-américaines. On doit constater qu'en 1803 cette transaction n'apparut pas comme un événement considérable, dès lors que les territoires concernés n'étaient pas inclus dans l'« empire colonial ». La France consulaire n'avait jamais exercé la moindre autorité sur la Louisiane. On ne rappellera donc que les grandes lignes de la négociation qui, au demeurant, fut fort simple et réglée comme une affaire entre marchands. Au début d'avril 1803, Talleyrand demanda sans plus de façon à Livingstone quel était son prix. Bonaparte exigeait une somme de 50 à 100 millions. On débattit, on marchanda, Monroe arriva et on s'accorda.
Le 30 avril 1803, le traité fut signé. Pour 15 millions de dollars (80 millions de francs), la France vendait donc aux États-Unis cette Louisiane qu'elle n'avait pas eu le temps d'occuper : 11,25 millions de dollars (soit 60 millions de francs) allèrent dans les caisses de l'État consulaire, le reste servit à indemniser les citoyens américains victimes de la « paix armée » par la perte de vaisseaux ou de cargaison. En une seule signature, le territoire des États-Unis venait de doubler et l'Ouest s'ouvrait à présent au peuple pionnier. Symboliquement, le drapeau français fut hissé sur La Nouvelle-Orléans le 30 novembre 1803, par le préfet colonial Laussat. Il fut remplacé un mois plus tard par celui des États-Unis. Bonaparte avait sacrifié son rêve d'un grand retour français en Amérique. Il pensait que la reconnaissance des Américains les conduirait à se rapprocher de lui et à soutenir, au moins, ses projets continentaux. C'est en tout cas ce que laissa deviner son message au Sénat, pour annoncer la cession de la Louisiane : « La Louisiane est désormais associée à l'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Nous conservons là des amis que le souvenir d'une commune origine attachera toujours à nos intérêts, et que des relations favorables de commerce uniront longtemps à notre prospérité. Les États-Unis doivent à la France leur indépendance ; ils vous devront désormais leur affermissement et leur grandeur.»" Thierry lentz le Grand Consulat pages 728, 729 et 730
L'avis d'autres historien :
PIERRE BRANDA "Napoléon et l'argent" :
"La vente de cette colonie si peu française pouvait éviter au régime consulaire de recourir à l'impôt pour commencer le conflit avec l'Angleterre. Le ministre du Trésor avait d'ailleurs multiplié les démarches auprès du chef de l'État pour le convaincre de « réaliser » cette propriété d'outre-Atlantique. Il n'eut pas grand-peine à fixer la décision du pragmatique et réaliste premier consul : « Bonaparte savait très bien que, sans une présence suffisante de nos forces dans les Caraïbes, sans débouchés économiques vraiment solides, et sans nulle garantie dans l'Atlantique (tant pour ce qui concernait l'Angleterre que l'Espagne), la Louisiane française ne pouvait devenir l'instrument d'une grande politique sans y sacrifier des moyens dont la France ne pouvait pas se priver pour elle-même*»
Alfred SCHALCK de la FAVERIE dans son ouvrage « Napoléon et l’Amérique » écrit :
"On l'a déjà dit : la nécessité, pour le Premier Consul, de faire face à l'Angleterre et de renoncer, par conséquent, à la Louisiane pour concentrer toutes ses forces sur le continent. L'inquiétude et la menace croissaient de l'autre côté du détroit.
À Londres, écrivains et orateurs tenaient le peuple en haleine. Un membre du Parlement anglais avait dit ces paroles : « La France nous oblige de nous ressouvenir de l'injure qu'elle nous a faite, il y a vingt-cinq ans, en s'alliant à nos colonies révoltées. Jalouse de notre commerce, de notre navigation, de notre opulence, elle veut les anéantir. Les entreprises du Premier Consul à la suite d'une paix trop facilement faite nous forcent de nouveau d'en appeler aux armes. L'ennemi s'approprie, par un trait de plume, des territoires plus étendus que toutes les conquêtes de la France pendant plusieurs siècles. Il hâte ses préparatifs. N'attendons pas qu'il nous attaque; attaquons les premiers.» Dans une conférence qui eut lieu aux Tuileries, le Premier Consul répondit sur le même ton aux conseillers qui penchaient encore vers la conciliation que, si immédiatement, on ne prenait pas des mesures décisives contre la puissance anglaise, cette nation assujettirait tout l'Univers à sa domination. Et il ajouta : « Pour affranchir les peuples de la tyrannie commerciale de l'Angleterre, il faut la contrepoiser par une puissance maritime qui devienne un jour sa rivale : ce sont les États-Unis. Les Anglais aspirent à disposer de toutes les richesses du monde. Je serai utile à l'Univers entier, si je puis les empêcher de dominer l'Amérique comme ils dominent l'Asie !» Sa pensée se précisait. Dans la guerre qui allait éclater, la Louisiane pouvant lui échapper au profit de l'Angleterre, il fallait prendre les devants et céder cette belle province aux États-Unis."
Georges LEFEBVRE "Napoléon" :
"Les Américains, qui rêvaient déjà de prendre la Floride à l'Espagne, ne voulaient pas entendre parler de Français à la Nouvelle Orléans. Jefferson, qui venait de s'installer avec ses secrétaires Madison et Gallatin, essayait d'appliquer le programme républicain : paix, désarmement, économies; il était bien disposé pour la France et avait signé avec plaisir le traité de Mortefontaine; mais il ne put résister à l'opinion et ne cacha pas que, si la France restait en Louisiane, les États-Unis se joindraient à l'Angleterre dans la guerre qui s'annonçait. Monroe, son ambassadeur, apporta, le 12 avril 1803, une proposition d'achat que Bonaparte avait déjà décidé d'agréer. Le traité du 3 mai lui valut 80 millions dont il resta 55, après déduction des indemnités dues aux États-Unis et de la commission des banquiers, Hope et Baring, chargés du transfert."
Le traité donna à la France la libre circulation de ses navires de commerce pour douze années, puis, au-delà, la France devint membre du "club" des pays les plus favorisés aux USA.
Il y avait donc un interet économique aussi.
Egalement un intéret stratégique, voici ce que déclare Napoléon : "Cette accession de territoire affermit pour toujours la puissance des Etats Unis et je viens de donner à l'Angleterre une rivale maritime qui tôt ou tard abaissera son orgueil".
Autre vision de l'avenir (ici de Livingstone) également rapportée (comme celle de Napoléon) par Barbé-Marbois (Histoire de la Louisiane et de la cession de cette colonie par la France aux Etats-Unis de l'Amérique septentrionale) :
" "Le traité que nous venons de signer" changera de vastes solitudes en des pays florissants. C'est d'aujourd'hui que les États-Unis sont au nombre des puissances du premier rang ; toute influence exclusive sur les affaires de l'Amérique échappe sans retour aux Anglais.
Ainsi va cesser une des principales causes des rivalités et des haines européennes. Cependant, si les guerres sont inévitables, la France aura un jour dans le Nouveau-Monde un ami naturel, croissant en force d'année en année, et qui ne peut manquer de devenir puissant et respecté sur toutes les mers du monde. C'est par les États-Unis que seront rétablis les droits maritimes de tous les peuples de la terre, aujourd'hui usurpés par un seul.
C'est ainsi que ces traités deviendront comme une garantie de la paix et du bon accord entre les états commerçants. Les actes que nous venons de signer ne feront point couler de larmes; ils préparent des siècles de bonheur pour des générations innombrables de créatures humaines. Le Mississipi et le Missouri les verront se succéder et croître au sein de l'égalité, sous des lois justes, affranchies des erreurs de la superstition, des fléaux des mauvais gouvernements et vraiment dignes des regards et des soins de la Providence. »
la vente de la Louisiane était une manœuvre d'urgence destiné à répondre à un acte de guerre. la vente si rapide démontre très clairement que le Premier Consul était dans l'urgence. ce qu'il venait de se passer à Saint-Domingue avec les troupes de Leclerc, notamment les difficultés de les ravitailler et d'envoyer des renforts (à cause de l'éloignement de la Métropole et, qui sait, de la marine anglaise), l'ont dissuadé de retenter pareille aventure en Louisiane.
en vendant, il gagnait un allié bien utile à sa cause.
La guerre de 1812 en Amérique a sans doute empêché toute tentative britannique à l'Ouest (hors péninsule ibérique), évitant à l'Empereur une guerre contre l'armée anglaise sur deux fronts. Le Consulat avait besoin de la neutralité « amicale des États-Unis
Pourquoi y'a ces topic anti France en permanence ?
"Refuse les propositions de Francfort qui auraient mis fin à la guerre en laissant à la France la Belgique, et toute la rive gauche du Rhin de l'Allemagne jusqu'à la Hollande"
Il a refusé parce qu'il voyait bien que c'était de l'hypocrisie, les Alliés n'ont en réalité jamais été aussi unanimes, hormis lorsqu'il s'agissait d'en finir avec la France.
"A abandonné 2 fois son armée "
Non il n'a jamais abandonner son armée en Russie Son départ reste largement compréhensibles :
1) Du point de vue militaire, la campagne de 1812 était terminée. (Bon ok la retraite continuera, mais Napoleon l'a perdu).
2) Personne ne pouvait remplacer Napoléon en tant qu'Empereur de son Empire. On pouvait trouver un autre commandant à l'Armée (ce qui se passera, d'autant qu'il y avait eu un coup d'état contre le pouvoir en place.).
3) Napoléon devait être à Paris pour recréer une nouvelle armée (dans la perspective d'une nouvelle campagne).
4) Sa présence n'aurait pas sauvé les morts qui sont tombés après son départ, puisque la plupart sont morts... de maladies.
Et pour l'Égypte :
1) Dans les instructions qu'il a reçu au départ il était bien précisé qu'il pouvait transmettre le commandement de son armée à un successeur (en l’occurrence ici Kleber).
2) Lettre de Barras, Treilhard et La Réveillère-Lepaux (26 mai 1799) adressée à Bonaparte :
" Le Directoire vient en conséquence d'ordonner à l'amiral Bruix d'employer tous les moyens qui sont en son pouvoir pour se rendre maître de la Méditerranée, et de se porter sur l'Egypte, à l'effet d'en ramener l'armée que vous commandez. Il est chargé de se concerter avec vous sur les moyens à prendre pour l'embarquement et le transport. Vous jugerez, citoyen général, si vous pouvez avec sécurité laisser en Égypte une partie de vos forces; et le Directoire vous autorise, dans ce cas, à en confier le commandement à qui vous jugerez convenable.
Le Directoire vous verrait avec plaisir à la tête des armées républicaines que vous avez jusqu'à présent si glorieusement commandées."
3) le coup d'État du 18 brumaire et la meilleur chose qui soit arrivé à la France puisque ça a permis de renverser l'immonde Directoire.
"Vient d'une famille de noble genois, est le fils du gouverneur de Corse, mais les desco pensent qu'il s'est fait tout seul et vient du peuple"
Il est issu de la petite noblesse et il n'aurait jamais du dépasser le grade de lieutenant. Il a bien eu une ascension.
"Chef de guerre surcôté qui a surtout bénéficié d'une génération dorée de militaire français à ses côtés ( Moreau , Davout , Ney , Murat , Berthier , Massena , Lannes , Saint-Cyr , Soult )"
non, cf l'étude que j'ai donné.
"Sans eux, il n'aurait pas fait 1/100 de ce qu'il a fait en réalité que ce soit en Italie ou face aux Prussiens/Autrichiens.
Murat et Ney qui sauvent le cul de naboléobide à Eylau qui aurait dû être un désastre absolu et je ne parle pas de la 2nde campagne d'Italie qui aurait définitivement dû l'humilier mais bon le sacrifice du général Desaix lui sauve encore le cul à Marengo
Et encore je ne parle pas d'Austerlitz, ce braquage en pleine journée. Merci Davout "
Non c'est surtout que tu n'y connais au domaine militaire. Napoléon est spécialisé à l'échélle de la Grande tactique. La tactique gagne les batailles, la grande tactique prépare les conditions pour la tactique, et c'est dans ce domaine que Napoléon excelle.
oui On peut dire que ces maréchaux sont responsable de ses victoires. Quand tu es entouré de Davout, Soult et Murat ça aide beaucoup. En revanche On peut dire aussi que les succés des maréchaux sont dû à leur généraux de Division, (que serait le corps de davout sans les trois immortels ?) et que les succés des divisionaires sont dû aux généraux de Brigades puis des colonnels et enfin on peut déduire que les victoires sont simplement dû à la vaillance de nos soldats. Bref vu le niveau du pavé son auteur serais de départager tout cela.
"Et encore je ne parle pas d'Austerlitz, ce braquage en pleine journée. Merci Davout "
Austerlitz est la bataille la plus "parfaite", dans sa préparation stratégique, sa combinaison tactique, la qualité et le prestige des troupes opposées.
Le grand mérite de l'Empereur fut d'avoir évalué par son seul discernement les forces et faiblesses de ses adversaires. C'est en anticipant leurs mouvements - prévisibles car issus des règles classiques de la guerre communément enseignées à l'époque - qu'il parvint à élaborer un plan d'une redoutable efficacité.
De même qu'Austerlitz est enseignée comme l'exemple parfait de la tactique : choix du terrain, prévision du déroulement de la bataille, mouvements des troupes pour forcer l'ennemi à se placer où il faut, feinte pour amener l'ennemi à faire les actions voulues.
CALMEZ VOUS AVEC VOS PAVÉS BORDEL
"Davout qui doit faire tout le travail contre la Prusse parce que Buonaparte ne sait pas reconnaître le corps d'armée principal ennemi "
Non c'est faux. Napoléon a parfaitement manoeuvré à Iéna et n'a rien à se reprocher, à mon avis, tout en reconnaissant l'exceptionnel exploit de Davout et du 3° Corps.
Si mes souvenirs sont bons, Napoléon apprend dans la matinée du 13 que l'armée prussienne s'est mise en retraite et marche parrallèlement à l'armée française, en direction du Nord-Est.
Efffectivement, à ce moment, il ne sait pas où est le gros de l'armée prussienne.
Mais justement, dans cette incertitude, et compte tenu de son objectif qui est toujours, il ne faut jamais l'oublier, de détruire ou au moins d'envelopper l'armée ennemie, et ne pas se contenter de la repousser, il prend très exactement la bonne décision.
Il sait que les Prussiens selon la route qu'ils suivent, sont pratiquement obligés de passer par le défilé de Kösen. Il faut donc à la fois les arrêter et les battre. IL charge donc Davout et Bernadotte de s'opposer au passage des Prussiens. Il sait que même si le gros de l'armée ennemie est déjà de ce côté, 2 corps d'armée peuvent retenir un ennemi supérieur en nombre au passage d'un tel défilé. En plus il prévoit que s'il n'a devant lui que la queue de l'armée prussienne, il pourra tomber sur ses arrières.
Si c'est le contraire qui se produit, et que c'est lui qui se trouve face au gros prussien, ce sont les 2 corps d'armée qui s'avanceront à son secours.
Dans tous les cas , il ne s'est pas réservé la tâche la plus facile, puisqu'il doit aborder un ennemi dont il ne connait pas exactement la force, en escaladant une véritable falaise.
La vérité est que Napoléon considère ce terrain comme un seul et même champ de bataille assez étendu certes, mais pas au point que les deux "groupes" ne puissent opérer de concert pour se porter assistance. Alors bien sûr, les choses ont failli mal tourner malgré les justes combinaisons de l'Empereur, à cause de la défection tout à fait inattendue et inenvisageable de Bernadotte. Celle-ci n'a fait que renforcer le côté exceptionnel de l'exploit du 3° Corps et de son chef.
c'est Davout et Bernadotte qui avaient pour tâche de s'opposer au passage de l'armée prussienne. S'il y a un seul point que Napoléon ne pouvait envisager et qui était hors de toute prévision, c'était l'inaction de Bernadotte. Les deux corps joints rétablissaient une proportion d'effectifs beaucoup plus acceptable.
je pense qu'en aucun cas on ne peut accuser l'Empereur d'avoir prévu de mettre seul Davout face à la tête de l'armée prussienne.
"Naboléon qui n'écoute pas Davout à La Moskova et fait de la bataille une boucherie inutile "
encore une fois, ce pavé racontes n'importe quoi. voici l'avis du Général Gourgaud :
"Le fait est qu’aujourd’hui même, que nous connaissons toutes les forces Russes sur ce champ de bataille, et leur emplacement, personne ne saurait affirmer ce qui serait arrivé, si le mouvement proposé par Davout avait été exécuté. Pour qu’il réussit, il aurait fallu qu’il se fut opéré pendant la nuit. Or, l’on sait les inconvénients de pareilles marches faites dans un pays boisé et inconnu, presque sans guide. Lorsqu’il agissait de manœuvres beaucoup plus simples, et dont les conséquences étaient moins graves, nous voyons ce qui eut lieu avant et après Smolensk au corps de Junot.
D’ailleurs il est bien probable que l’ennemi, avec son immense quantité de troupes légères, eut bien tôt appris ce mouvement ; ce qui eut pu le décider à y parer ou à se mettre en retraite ; et la bataille que nous cherchions eut encore été retardée."
"A crée la banque de france et l'a laissée prendre le contrôle des richesses du pays "
je vais même pas répondre à ça.
"A gravement retardé l'industrialisation du pays"
C'est grâce au blocus continental que la révolution industrielle reprend en France et commence dans d'autres pays (en Russie par exemple, où il faut bien trouver un débouché aux matières premières qui ne sont plus exportées vers l'Angleterre)
C'est sous le Premier Empire que pour la première fois l'industrie française connait une mécanisation à grande échelle, notamment dans le secteur textile. D'ailleurs c'est pour cela que les régimes qui suivent la chute de l'Empire vont conserver les prohibitions, afin de protéger les industries françaises naissantes de l'écrasante concurrence britannique.
"Naboleon et ses délires mégalomanes qui le poussent à tout faire pour mettre au trône quelqu'un de sa famille totalement illégitime pour tous les Espagnols "
Non, Napoléon n'était pas mégalomane, ce serait excessif de résumer sa personnalité complexe à ce seul syndrome.
Qu'il ait eu le goût du risque, du jeu sans doute aussi ; qu'il ait eu confiance en ses capacités militaires, instrument de ses conquêtes ; qu'il ait eu envie de grandeur et de panache ne relève pas du délire car il avait les moyens et les compétences pour réaliser ses ambitions. Tout cela n'est pas de la mégalomanie..."
Pour la guerre d'Espagne :
1) quand il arriva à Berlin, il avait trouvé une correspondance du Roi d'Espagne au roi de Prusse lui proposant de prendre en tenaille la France
2) La guerre d'Espagne a été violente de tous les cotés, que ce soit les soldats français, les soldats anglais (qui détruisaient les industries textiles d'ailleurs) ou les guérilleros. Par ailleurs l'intervention en Espagne se place dans le cadre plus large des opérations menées pour faire respecter le blocus continental.
3) l'Espagne avait accepté l'envoie de troupes françaises pour l'envahissement du Portugal, c'est la monter au trône par son frère (suite à une crise dynastique) qui est une erreur . Mais c'est Talleyrand qui lui dit d'intervenir et c'est son entourage qui lui affirme que le peuple espagnol lui est favorable (il pense aussi que, comme en Italie, il suffira d'une répression pour s'y établir si il y a contestation).
"Naboleon qui quitte le territoire français sous uniforme prussien pour ne pas se faire lyncher par son propre peuple " c'est normal il avait des sales royaliste qui voulait l'assassiner.
Mais voici Le témoignage d'un anglais qui l'a accompagné à l'île d'Elbe :
"La nuit même nous levâmes l’ancre et mîmes à la voile. Pendant une longue traversée de six jours, il affecta une amabilité qui assurément ne lui paraît pas naturelle. Sa taille est de cinq pieds six pouces ; il tourne à l’embonpoint, ce qui lui donne l’air inactif et pesant ; ses yeux sont gris et extrêmement pénétrants. L’expression de sa physionomie n’a rien d’agréable. Il parle de tout et semble bien renseigné sur tout. On dirait qu’il s’est beaucoup occupé de choses de la marine, car ses remarques sur ce chapitre sont extrêmement justes et appropriées.
Je fus nommé un des commissaires pour prendre possession de l’île [d’Elbe] et reconnaître le drapeau indépendant ; en conséquence, quand nous approchâmes, je quittai le navire avec le comte Koller [Le général autrichien Koller (1757-1821) fut désigné pour accompagner Napoléon de Fontainebleau à l’île d’Elbe. Il entretint d’assez bon rapport avec l’Empereu ], et le général comte Drouot [Le général Antoine Drouot (1774-1847), courageux et vertueux, il sera nommé par Napoléon Gouverneur de l’île d’Elbe.] Après avoir accompli toutes les formalités nécessaires, nous retournâmes et trouvâmes le vaisseau près du port de Portoferraio. Le lendemain, le bizarre drapeau de Bonaparte, blanc avec des bandes diagonales rouges et trois barres qui, dit-il, indiqueront son désir de cultiver l’industrie, l’harmonie et la paix, fut arboré [il s’agit du drapeau de Napoléon à l’île d’Elbe. Notre Anglais en donne une interprétation fantaisiste !] L’Undaunted le salua de vingt-et-un coups et tous les forts suivirent cet exemple. A 2 heures le cortège était prêt, et lorsque Napoléon descendit dans le canot, les servants gagnèrent leurs pièces, et dès qu’il s’éloigna du navire, on commença un salut royal.
Nous pénétrâmes dans le port en cet appareil. D’abord les canots de l’Empereur avec les marins de la Garde, leurs officiers et les officiers de sa maison, ensuite une grande affluence d’embarcations du pays avec de la musique, des gens qui jetaient des fleurs et acclamaient notre débarquement.
Napoléon fut reçu par la municipalité qui lui présenta les clefs d’or de la ville sur un plat d’argent. Nous nous avançâmes ensuite dans le plus grand ordre ; les rues étaient bordées de troupes et jonchées de fleurs, et l’air retentissait des cris de « Vive l’Empereur ! Vive Napoléon le Grand ! »"
Les gens qui rédigent d'énorme pavé pour que personne les lise
"Gnome corse qui devient rapidement un obèse crasseux après être devenu dictateur "
Chaptal (Mes souvenirs sur Napoléon) contant les premières impressions de Masséna :
"Lorsqu’il arriva à l’armée d’Italie, aucun des généraux ne le connaissait, et Masséna m’a raconté qu’à la première visite qu’ils lui firent, ils en prirent d’abord une mince idée. Sa petite taille, sa figure chétive ne les prévinrent pas en sa faveur. Le portrait de sa femme qu’il tenait à la main et qu’il fit voir à tous, son extrême jeunesse par-dessus tout, leur persuadèrent que cette nomination était encore l’œuvre de l’intrigue ; « mais un moment après, il se coiffa de son chapeau de général et parut se grandir de deux pieds, ajoutait Masséna. Il nous questionna sur la position de nos divisions, leur matériel, l’esprit et l’effectif de chaque corps, nous traça la direction que nous devions suivre, annonça que, le lendemain, il inspecterait tous les corps et que, le surlendemain, ils marcheraient sur l’ennemi pour lui livrer bataille ». Il leur parla avec tant de dignité, tant de précision, tant de talent, qu’ils se retirèrent convaincus qu’ils avaient enfin un vrai capitaine."
les Mémoires de Miot de Mélito :
« Je fus étrangement surpris à son aspect. Rien n'était plus éloigné de l'idée que mon imagination s'en était formée. J'aperçus au milieu d'un état-major nombreux un homme d'une taille au-dessous de la taille ordinaire, d'une extrême maigreur. Ses cheveux poudrés, coupés d'une manière particulière et carrément au-dessous des oreilles, tombaient sur ses épaules. Il était vêtu d'un habit droit, boutonné jusqu'en haut, orné d'une petite broderie en or très étroite, et portait à son chapeau une plume tricolore. Au premier abord, la figure ne me parut pas belle, mais des traits prononcés, un œil vif et inquisiteur, un geste animé et brusque décelaient une âme ardente, et un front large et soucieux un penseur profond. Il traversa les pièces qui précédaient le lieu où il m'avait reçu et donna quelques ordres à ses aides de camp. Murat, Lannes, Junot, et à d'autres officiers qui l'entouraient. Tous se tenaient devant leur général dans une attitude pleine de respect et, pour avoir ainsi dire, d'admiration.»
"Bonaparte était un homme d'un génie immense."
(Benjamin Constant, Principes de politique)
"Ce qu'il ignorait, il le prEssentait et le devinait pour ainsi dire. Il avait une taille prodigieuse pour apprendre, juger, discuter, retenir dans sa tête et sans confusion une infinité d'objets.
[...]
Il n'était pas parfait, ce n'était pas un Dieu, mais dans sa tête et dans son air il y avait une part immense de la perfection compatible avec la nature humaine."
(Thibaudeau, Mémoires)
"Son génie était inconcevable. Rien n'égalait son énergie, son imagination, son esprit, sa capacité de travail, sa facilité à produire."
(Lord Holland, Souvenirs diplomatiques)
"Ce puissant génie [...] avec une rapidité inimaginable à qui n'en a pas été témoin, il arrivait à des conséquences d'une haute justesse.
[...]
Sa supériorité gisait toute entière dans la faculté de trouver des idées nouvelles, avec une promptitude incroyable, de les juger avec une raison parfaite et de les mettre à exécution avec une force de volonté qui n'eut jamais d'égale."
(Stendhal, Mémoires sur Napoléon)
"Un génie tout personnel, sans commune mesure avec le reste des hommes. Doué d'un esprit vaste et audacieux, pouvant en même temps concevoir les plus magnifiques desseins et embrasser d'un seul coup tous les moyens de les mettre en oeuvre, ainsi que les détails les plus minutieux pour les mener à bien"
(Henry, Events of a Military Life)
"Ses idées se développaient sous sa dictée avec une abondance et une netteté qui faisaient voir que son attention était fortement attachée à l'objet de son travail ; elles sortaient de sa tête comme Minerve sortit toute armée du cerveau de Jupiter."
(Méneval, Souvenirs historiques)
"L'esprit de l'Empereur est la partie de lui-même la plus singulièrement remarquable. Il serait difficile, je pense, d'en avoir un plus étendu.
[...]
La capacité de sa tête semble immense par le nombre de choses qui peuvent y entrer et s'y classer facilement, sans qu'il se fatigue."
(Mme de Rémusat, Mémoires)
"Doué par la nature de la faculté de tout savoir ou de tout deviner"
(Fleury de Chaboulon, Les Cent Jours)
"Il produisait beaucoup ; on aurait peine à le croire, il produisait plus qu'aucun homme, plus que quatre hommes que j'aie jamais connus. Son génie était inconcevable. Rien n'égalait son énergie, son imagination, son esprit, sa capacité de travail, sa facilité de produire. Il avait de la sagacité aussi. Du côté du jugement, il n'était pas si fort ; mais encore, quand il voulait se donner le temps, il savait profiter du jugement des autres. Ce n'est que rarement que son mauvais jugement l'emportait, et c'était toujours lorsqu'il ne s'était pas donné le temps de consulter celui d'autres personnes." Talleyrand