L’article cité par les internautes s’appuie sur une vidéo d’une conférence de presse. « Je voudrais souligner une chose qui est très importante pour l’OMS, nous avons des incertitudes quant à l’efficacité de ces vaccins, parce qu’ils n’ont pas été utilisés dans ce contexte et à cette échelle avant », affirme l’homme lors de sa prise de parole. Ensuite, une coupure peut-être constatée dans la vidéo, avant qu’il poursuive : « Quand ces vaccins sont en cours de développement, ils sont délivrés dans le cadre d’études d’essais cliniques et la collecte prospective de ces données pour accroître notre compréhension de l’efficacité de ces vaccins. »
Ce serait faire un raccourci que de dire que par cette citation nous pouvons comprendre que se faire vacciner conter la variole du singe revient à participer à un essai clinique. Pour le compte de l’OMS, il parle bel et bien de la phase de développement et d’une nouvelle collecte de données. Comme pour les vaccins contre le Covid-19, des données sont récoltées tout au long des vaccinations. Il est important, même une fois commercialisé, de surveiller les effets et les évolutions de ces produits.
Sur le sujet l’Agence européenne des médicaments (EMA) est très claire : « Il existe un vaccin autorisé contre la variole du singe dans l’UE, Imvanex, et il ne s’agit pas d’un vaccin expérimental. » Effectivement, le vaccin Imvanex est autorisé pour protéger les adultes contre la variole et le monkeypox, et est commercialisé sous le nom de Jynneos aux États-Unis.