La meilleure philosophie

Le cynisme.

« Un homme amena un jour son enfant à un professeur de philosophie cynique, et le présenta comme très intelligent et d'excellentes mœurs. « Il n'a donc pas besoin de moi », répondit le philosophe.

Lorsqu'on interroge Diogène le Cynique sur la manière d'éviter la tentation de la chair, Diogène aurait répondu : « En se masturbant ! ».

Avant d'ajouter. : « Plût au ciel qu'il suffît aussi de se frotter le ventre pour ne plus avoir faim ! ».

On demandait à Diogène s'il avait valet et servante, il répondit non. "Mais si tu meurs, lui dit-on, qui t'enterrera ?" - "Celui qui aura envie de ma maison" dit-il.

la meilleur philosophie c'est le catholicisme

Lorsque Diogène fut vendu comme esclave, il le supporta très noblement. En effet, lors d'un voyage à Égine, il fut capturé par des pirates sous le commandement de Scirpalus, transporté en Crète et exposé pour être vendu. Lorsque le commissaire-priseur lui demanda en quoi il était compétent, il répondit : "Pour diriger les hommes". Il désigna alors un certain Corinthien dont la robe était bordée d'un fin liseré violet, le dénommé Xeniadès susmentionné, et dit : "Vendez-moi à cet homme ; il a besoin d'un maître."

Diogène le Cynique, raconte-t-on, était le plus fort de tous les hommes en ce qui concerne tout, de la maîtrise de soi à l'endurance. Il s'adonnait à la luxure, non pas en l'associant au plaisir, un bien attrayant pour certains, mais en raison du mal que causerait la rétention du sperme s'il évitait l'habitude de le libérer.

Lorsqu'une prostituée qui avait promis de lui rendre visite se fit attendre un certain temps, il frotta ses parties génitales avec sa main, éjectant ainsi le sperme. Après l'arrivée de la prostituée, il la renvoya en disant : "ma main a célébré l'hymne de mariage en premier." Il est clair que, de la même manière, l'homme discipliné ne se livre pas aux convoitises pour le plaisir, mais pour remédier à ce qui l'entrave, agissant comme si cela n'était pas associé au plaisir.

Diogène reçut une invitation à dîner chez quelqu'un dont la maison était splendidement meublée, dans l'ordre et le goût les plus élevés, et où rien ne manquait. Diogène, se raclant la gorge, et faisant comme s'il allait cracher, regarda dans toutes les directions, et ne trouvant rien d'approprié, cracha en plein visage du maître. Celui-ci, indigné, lui demanda pourquoi il agissait ainsi ? "Parce que," dit Diogène, "je n'ai rien vu de si sale et de si dégoûtant dans toute votre maison. Car les murs sont couverts de tableaux, les sols de la plus précieuse des tesselles - et garnis des diverses images des dieux, et autres figures ornementales."

Il tenait des raisonnements comme celui-ci : « Tout appartient aux dieux, or les sages sont les amis des dieux et entre amis tout est commun, donc tout appartient aux sages. »

Voyant un jour une femme prosternée devant les dieux et qui montrait ainsi son derrière, il voulut la débarrasser de sa superstition. Il s’approcha d’elle et lui dit : « Ne crains-tu pas, ô femme, que le dieu ne soit par hasard derrière toi (car tout est plein de sa présence) et que tu ne lui montres ainsi un spectacle très indécent ? »

Il posta un gladiateur près de l’Asclépéion avec mission de bien battre tous ceux qui viendraient se prosterner bouche contre terre. Il avait coutume de dire que les imprécations des poètes tragiques étaient retombées sur lui puisqu’il était :

Sans ville, sans maison, sans patrie,
Gueux, vagabond, vivant au jour le jour.

Diogène ce khey, aya.

Un jour de paix, un stratège athénien rencontra Diogène déféquant. Sans aucun doute, le stratège reconnut le Cynique. Ce dernier finit sa commission et tourna son regard vers le citoyen. Le citoyen profita de cette rencontre pour lui poser une question qui relève du métaphysique. "Comment Ruquier retire-t-il sa capote ?" Diogène, face à un questionnement aussi apollinien, répondit par un clair et net "En pétant !" tout en s'essuyant les fesses.

Denys le stoïcien raconte que, fait prisonnier à Chéronée, il fut conduit auprès de Philippe. Le roi lui demanda qui il était et Diogène répondit : « Je suis l’espion de ton avidité. » Philippe en fut tout éberlué et lui rendit la liberté. Alexandre ayant envoyé une lettre à Antipatros, à Athènes, par l’intermédiaire d’un messager qui s’appelait Piteux, Diogène, qui se trouvait là à son arrivée, dit :

Piteux, tu viens piteusement à un piteux de la part d’un piteux.

Le 20 juillet 2022 à 23:04:02 janeyre a écrit :
Un jour de paix, un stratège athénien rencontra Diogène déféquant. Sans aucun doute, le stratège reconnut le Cynique. Ce dernier finit sa commission et tourna son regard vers le citoyen. Le citoyen profita de cette rencontre pour lui poser une question qui relève du métaphysique. "Comment Ruquier retire-t-il sa capote ?" Diogène, face à un questionnement aussi apollinien, répondit par un clair et net "En pétant !" tout en s'essuyant les fesses.

j'avoue là jerry

Le 20 juillet 2022 à 23:05:23 :

Le 20 juillet 2022 à 23:04:02 janeyre a écrit :
Un jour de paix, un stratège athénien rencontra Diogène déféquant. Sans aucun doute, le stratège reconnut le Cynique. Ce dernier finit sa commission et tourna son regard vers le citoyen. Le citoyen profita de cette rencontre pour lui poser une question qui relève du métaphysique. "Comment Ruquier retire-t-il sa capote ?" Diogène, face à un questionnement aussi apollinien, répondit par un clair et net "En pétant !" tout en s'essuyant les fesses.

j'avoue là jerry

Diogène à notre époque serait un khey sûrhttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png

Le 20 juillet 2022 à 23:20:24 :

Le 20 juillet 2022 à 23:05:23 :

Le 20 juillet 2022 à 23:04:02 janeyre a écrit :
Un jour de paix, un stratège athénien rencontra Diogène déféquant. Sans aucun doute, le stratège reconnut le Cynique. Ce dernier finit sa commission et tourna son regard vers le citoyen. Le citoyen profita de cette rencontre pour lui poser une question qui relève du métaphysique. "Comment Ruquier retire-t-il sa capote ?" Diogène, face à un questionnement aussi apollinien, répondit par un clair et net "En pétant !" tout en s'essuyant les fesses.

j'avoue là jerry

Diogène à notre époque serait un khey sûrhttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png

Impossible.

Diogène était admiré d'Alexandre le Grand.

Alexandre vint à Corinthe. Les premiers hommes de la république, les gens de lettres, les philosophes, s’empressèrent de grossir sa cour. Il espérait voir arriver Diogène ; mais celui-ci ne songeait pas seulement à Alexandre, et se chauffait au soleil dans le Cranée. Le prince prit le parti d'aller lui-même trouver le philosophe. « Que puis-je faire pour toi ? lui dit-il en l'abordant. - Te ranger un peu mon soleil, répondit le cynique. » Alexandre, brillant de tout l'éclat de la grandeur, estima celui qui le méprisait ; et comme ses courtisans croyaient l'amuser en se moquant du philosophe : « Si je n'étais Alexandre, leur dit-il, je serais Diogène ». Diogène aurait dit alors : « Si je n'étais pas Diogène, je serais quand même Diogène ».

Les Anoméens refusent toute réalité ontologique au Père et au Fils : ils ne sont pas Dieu mais manifestent la puissance créatrice de la divinité. Ainsi Eunome estime qu'il n'y a que l'Inengendré qui soit Dieu tandis que le Père n'est que l'énergie de cet Inengendré, première essence de la triade anoméenne
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/2/1588700522-herve.png

Pourquoi aime tu le cynisme ?

Le 21 juillet 2022 à 01:45:58 :
Pourquoi aime tu le cynisme ?

C'est la philosophie subversive par excellence.

C'est largement ignoré de nos jours, mais le cynisme est une branche du stoïcisme. Il postule que pour atteindre le bonheur, il faut être libre. Et la liberté passe par la remise en questions de toutes les valeurs conventionnelles.

Diogène croyait que l'homme, en s'éloignant de la nature, avait rompu avec ses instincts. Contrairement au chien qui reste toujours heureux, l'homme se tracasse de choses inutiles alors qu'il pourrait vivre facilement dans la nature sans rien, comme un animal, et satisfaire à tout ses besoins essentiels en étant parfaitement heureux.

Il détestait Platon (le BHL de son époque) qui ne faisait que discourir sur des concepts abstraits comme
l'essence des choses sans rien bouleverser dans sa société. Platon parlait de l'âme a en oublier entièrement le corps. Pour Diogène, ces intellectuels étaient des faux philosophes qui refusaient de vivre en construisant des idéologies factices qui les éloignaient de la vérité plutôt que de les en rapprocher.

Sur la place publique, avec sa méthode inspiré de la méthode Socratique, Diogène essayait de dénoncer le caractère artificiel de la vie en société. En se débarrassant de ses possessions et en vivant simplement, Diogène se considérait comme un vrai homme-libre tandis qu'il voyait ses concitoyens comme des esclaves de leurs passions et de leurs biens matériels.

Dans l’échelle des êtres paradoxale qui est celle des Cyniques. L’homme occupe le bas de l’échelle, la divinité le haut et entre les deux se situe l’animal. L’animal, c’est le meilleur modèle concret de conduite autarcique qu’il puisse trouver : celui-ci a très peu de besoins et il n’a le souci de satisfaire que ses seuls besoins nécessaires. L’homme est en bas de l’échelle tout simplement parce qu’il est cet être de désirs et d’angoisses, à qui le bonheur échappe précisément par manque d’autarcie, de liberté et d’apathie.

Il disait des débauchés qu'ils étaient semblables aux figuiers qui poussent au bord des précipices, l'homme ne peut en goûter le fruit, ils sont mangés par les corbeaux et les vautours. La courtisane Phryné avait consacré une statue d'or à Aphrodite, Diogène y mit cette inscription : « En souvenir de l'incontinence des Grecs. » Alexandre le rencontrant un jour lui dit : « Je suis le grand roi Alexandre. » Diogène alors se présenta : « Et moi je suis Diogène, le chien. » On lui demanda pourquoi il était appelé chien : « Parce que je caresse ceux qui me donnent, j'aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux qui sont méchants. » Il cueillait des fruits à un figuier, le gardien lui dit : « Hier, on y a pendu un homme. » « Je le purifie donc », dit Diogène.

Un vainqueur olympique n'avait d'yeux que pour une courtisane. « Voyez donc ce bélier d'Arès, dit Diogène, mené en laisse par la première catin venue. » Il comparait les belles filles de joie à de l'hydromel empoisonné. Quand il mangeait sur la place publique, les passants le traitaient toujours de chien. « Vous êtes les chiens, répondait-il, puisque vous faites cercle autour de moi pendant que je mange. » Comme deux débauchés s'enfuyaient à son approche : « N'ayez pas peur, leur cria-t-il, le chien ne mange pas de bettes. » On lui demandait de quel pays était un jeune garçon dont on avait abusé : « Il est d'Ibérie, car les Ibères sont rudes.», dit-il. Voyant un lutteur peu courageux qui faisait de la médecine, il lui demanda s'il cherchait les moyens de faire mourir ceux qui l'avaient vaincu. Voyant le fils d'une catin jeter des pierres à la foule : « Fais attention, lui dit-il, tu pourrais blesser ton père. » Un jeune garçon lui montrait une épée que son amant lui avait donnée : « L'épée est belle, dit-il, mais à épée donnée on ne regarde pas la garde qui, elle, est fort laide. ».