« La mécanique de 1940 venait de loin et s'était nourrie de haine, d'un antisémitisme devenu ordinaire, d'approximations, a rappelé Emmanuel Macron qui voit le même mécanisme à l'œuvre aujourd'hui. Nous n'en avons pas fini avec l'antisémitisme. Et nous devons en faire le constat lucide : cet antisémitisme est encore plus brûlant, rampant, qu'il ne l'était en 1995 (…) Il peut prendre d'autres visages, se draper dans d'autres mots, d'autres caricatures. Mais “l'odieux antisémitisme”, comme disait Zola, est là. Il rôde, toujours vivace. Il persiste, s'obstine, revient. »