Chloé a aujourd’hui 18 ans mais elle en avait 17 quand elle s’est lancée dans la vente de photos de ses pieds.
Son premier cliché, une simple photo plongeante sur ces pieds. « Comme si le client était mes yeux et qu’il baissait la tête », décrit-elle.
Pour cette simple photo, la banlieusarde reçoit un virement immédiat de 50 euros sur une application de payement en ligne.
"Le plus gros cachet que je me suis prise pour une photo, c'était 300 euros. Cette demande était plutôt drôle d'ailleurs. Sur cette photo je devais juste prendre mes pieds avec des tongs et du vernis noir. C'est tout."
Un jour, un utilisateur, lui a proposé un virement de 700 euros pour une photo d’elle en train de se lécher les pieds. C’est trop pour elle, la ligne rouge est franchie. « Il faut se mettre des limites. Comme le client m’avait déjà fait des virements, je savais qu’il allait m’en faire si je le faisais. Mais il ne faut pas céder parce qu’après c’est un cercle vicieux. »
Son activité, elle l’aura effectuée pendant six mois. Par mois, elle a touché en moyenne plus de 500 euros pour quelques photos. L’avantage, c’est que ça ne lui a pas pris beaucoup de temps.
En commercialisant des clichés de leurs pieds, certaines personnes viennent à générer des gros salaires, parfois jusqu’à 5 000 euros par mois, comme l’écrivait le média belge Sud Info.
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/la-vente-de-photos-de-pieds-sur-internet-un-business-florissant-surtout-chez-les-jeunes_51088065.html