"Les REDPILLS c'est de la merde hein"

PuceauMeprisant
2022-04-30 19:39:38

Elles ont des yeux marrons dégueulasses, elles veulent un gars avec des yeux clairs :)
Elles font 1m65, elles veulent un gars de 1m85-90 :)
Elles gagnent le SMIC, elles veulent un gars qui touche le double voir le triple :)
Elles sont grosses, enrobées, elle veulent un gars au physique athlétique :)
Elles sont toutes plates mais elles veulent un gars bien membré :):
Elles ont aucune confiance en elle, mais elles veulent un mec confiant, sure de lui :)

OmbreSinistre
2022-04-30 19:41:45

Perso je suis déjà blackpill, j'en ai plus rien à foutre de ses s*lopeshttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/03/1/1516056965-33cce180-58fc-47f9-95a6-fdfe7c871de3.jpeg

Elle n'auront aucune attention de ma part, je suis un vrai INCEL moihttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/03/1/1516056965-33cce180-58fc-47f9-95a6-fdfe7c871de3.jpeg

Ponchonchponch
2022-04-30 19:43:43

Sors de chez toi

PuceauMeprisant
2022-04-30 19:44:11

Le 30 avril 2022 à 19:43:43 :
Sors de chez toi

Déjà fait :)

SonicIssou
2022-04-30 19:44:30

A la surface, on dirait du théâtre de l’absurde. Entre le crime et le châtiment, aucun rapport n’existe hormis celui de leur récit, qui est le même ; le tueur et la victime ont la même histoire.

Histoire morne, oppressante, dépourvue de beauté — même tragique — et de grandeur — même divine. Elle se déroule, certes, au niveau de l’absolu, mais elle implique une confrontation sur trois plans : entre l’homme et Dieu, si présent et si hostile ; entre l’homme et son frère, son rival et associé ; et entre l’homme et lui-même, oscillant entre le bien et le mal, entre la malédiction et la grâce, éternelles l’une comme l’autre, l’une dans l’autre.

Deux frères, chacun jaloux des biens de l’autre, de ses souvenirs ainsi que de sa solitude, ne peuvent coexister sur une même terre qu’ils sont encore seuls à posséder. Aussi invoquent-ils comme arbitre la Mort qui, elle, n’a guère d’histoire.

Ici, il ne s’agit pas encore du défi qu’un père, Abraham, va lancer au Père des hommes en conduisant son fils à l’autel sur Son commandement ; et il ne s’agit plus de l’image que, dans son éblouissement premier, le premier homme, Adam, se forgeait de son destin et du nôtre.

Le lieu : n’importe où, partout. Le temps : après le commencement, après la Création, après le Shabbat. Un climat morbide pèse sur le monde : la fête est finie, le ciel s’est éloigné de la Terre ; les êtres sont fatigués. Dégrisés, désenchantés.

Adam, lui, est bénéficiaire du premier élan de la découverte cosmique, de la première surprise — celle du disciple admirant l’œuvre du Maître. Mais ce n’est plus vrai de ses deux fils ; ils ne se rappellent que la chute.

Période de transition où l’homme n’est plus seul et pas encore mortel ; pas encore conscient de ses pouvoirs et de ses entraves. Avec un passé limité à la mémoire de son corps, il n’a pas encore d’avenir, mais il n’est plus libre de le rejeter ; il est condamné à vivre.

A la fois attiré et effrayé par l’inconnu tout à l’entour de lui, et en lui, il avancera, irrésistiblement, vers le meurtre et le remords. Irrémédiable, son acte s’accomplira dans le sang, non dans la ferveur. Irréversible, son entreprise se perdra dans la brutalité inutile, dans les ténèbres, et non dans la prière.

PuceauMeprisant
2022-04-30 19:45:52

Le 30 avril 2022 à 19:44:30 :
A la surface, on dirait du théâtre de l’absurde. Entre le crime et le châtiment, aucun rapport n’existe hormis celui de leur récit, qui est le même ; le tueur et la victime ont la même histoire.

Histoire morne, oppressante, dépourvue de beauté — même tragique — et de grandeur — même divine. Elle se déroule, certes, au niveau de l’absolu, mais elle implique une confrontation sur trois plans : entre l’homme et Dieu, si présent et si hostile ; entre l’homme et son frère, son rival et associé ; et entre l’homme et lui-même, oscillant entre le bien et le mal, entre la malédiction et la grâce, éternelles l’une comme l’autre, l’une dans l’autre.

Deux frères, chacun jaloux des biens de l’autre, de ses souvenirs ainsi que de sa solitude, ne peuvent coexister sur une même terre qu’ils sont encore seuls à posséder. Aussi invoquent-ils comme arbitre la Mort qui, elle, n’a guère d’histoire.

Ici, il ne s’agit pas encore du défi qu’un père, Abraham, va lancer au Père des hommes en conduisant son fils à l’autel sur Son commandement ; et il ne s’agit plus de l’image que, dans son éblouissement premier, le premier homme, Adam, se forgeait de son destin et du nôtre.

Le lieu : n’importe où, partout. Le temps : après le commencement, après la Création, après le Shabbat. Un climat morbide pèse sur le monde : la fête est finie, le ciel s’est éloigné de la Terre ; les êtres sont fatigués. Dégrisés, désenchantés.

Adam, lui, est bénéficiaire du premier élan de la découverte cosmique, de la première surprise — celle du disciple admirant l’œuvre du Maître. Mais ce n’est plus vrai de ses deux fils ; ils ne se rappellent que la chute.

Période de transition où l’homme n’est plus seul et pas encore mortel ; pas encore conscient de ses pouvoirs et de ses entraves. Avec un passé limité à la mémoire de son corps, il n’a pas encore d’avenir, mais il n’est plus libre de le rejeter ; il est condamné à vivre.

A la fois attiré et effrayé par l’inconnu tout à l’entour de lui, et en lui, il avancera, irrésistiblement, vers le meurtre et le remords. Irrémédiable, son acte s’accomplira dans le sang, non dans la ferveur. Irréversible, son entreprise se perdra dans la brutalité inutile, dans les ténèbres, et non dans la prière.

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