Le problème est le contenu des formations ? Donc tu penses qu'une personne ou un comité doit décider sous quelles conditions l'on peut prétendre à tel titre ? Je suis d'accord, à condition que cette personne ou ce comité se présente comme... commerçant. Oui, chacun est en droit de fixer les critères sous lesquelles un produit peut être estampillé de sa marque. Le problème, c'est que le diplômé et le plébéien inutilement informé ont tendance à en appeler à des marques qui ne veulent pas passer pour telles et sont par conséquent des totalitarismes, en têtes les marques :
- la marque Santé (qu'y a-t-il de plus INFANTILE que la "réflexion" sur ce qui est de la santé et ce qui est de la maladie ? je veux dire le fait de broder a posteriori - par une série d'exclusions dont le seul critère est d'être auréolées de la première raison parfaitement aléatoire qui vienne à l'esprit pour peu qu'elle n'entre pas en conflit avec les raisons invoquées pour justifier les précédentes - sur une affirmation péremptoire : "oui, la santé est quelque chose")
- la marque Discipline (la discipline est un faux monnayage ; en appeler à la discipline, c'est-à-dire entendre adjoindre à la valeur en soi de l'action que l'on réalise et que l'on prône soi-même le courage de surmonter ce que cela coûte à autrui, c'est faire passer l'habitude, c'est-à-dire le résultat permanent d'un effort passé, probablement moindre que celui que l'on exige de surcroît, pour l'effort lui-même, tout en déniant à autrui tout ou partie de l'effort qu'il endure et/ou accepte de fournir ; si 2 personnes se fixent pour objectif de développer la même habitude et que l'une y arrive, ça ne veut pas seulement dire qu'elle le pouvait, mais que l'autre aussi pouvait ? ce dont on peut conclure qu'elle fait preuve de mauvaise volonté ? puisque son résultat est inférieur, le coût en est inférieur ? eh bien non, au contraire, si l'une réussit et pas l'autre, on peut en déduire que cela coûte moins à la première, rien de plus logique, et l'appel à la discipline consiste à prétendre le contraire, à encenser celui qui réussit non seulement pour sa réussite, mais pour ce que cela coûte à l'autre comme si ça lui coûtait encore plus)
- etc. La liste est encore longue mais le principe est simple, même si le contenu proposé par la TEB et autres n'est pas aussi débile que l'utilisation qui en est faite par leur foule d'agités beaucoup moins scrupuleux intellectuellement, force est de constater que le seul effet qu'ils produise en démocratisant des jargons scientifiques est de renouveler le stock, périssable, des taxations générique plus ou moins tendance usitées par le peuple pour camoufler une attitude purement prescriptive. L'on préfère, par exemple, appeler le discours d'un interlocuteur contre lequel on se livre à une pétition de principe par le nom d'un sophisme célèbre, indépendamment du fait qu'il s'en agisse bien ou pas, que de s'indigner ouvertement d'une sensibilité différente de la sienne, car cela flattera des gens tout aussi ignorants que l'on sait précédemment acquis à son avis (plus précisément à sa sentence morale) en leur permettant de laisser entendre, en abondant dans son sens, que d'adhérer à cet avis atteste que l'on maîtrise un savoir que l'on perçoit comme obscur, précisément parce qu'il NOUS est obscur
(d'où la périssabilité des taxations génériques ; à force qu'elles se démocratisent, les ignorants développent l'impression que leurs homologues ignorants maîtrisent tous le sujet étant donné qu'ils l'ont à la bouche et développent un complexe les poussant à fuir le sujet de peur de passer pour des cons, et à fustiger ceux qui parlent en connaissance de cause, c'est-à-dire les seuls à continuer après la vague, d'employer à dessein des "mots compliqués" dans des discours vides de sens, par projection car ce fut leur propre cas, et par intérêt, car il existe un dicton bien opportun à celui qui ne comprend rien, qui est "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement", traduction : "il est des choses que les humains savent, auxquelles toute autre chose vraie peut être rapportée, or je suis un humain, ce qui revient à dire que si je ne comprends pas, tu as tort" , traduction : "il n'y a pas de place pour l'option ["tu es plus malin que moi, par conséquent tu dis là quelque chose de vrai dont je suis incapable de vérifier la véracité, par conséquent je te souhaite de trouver un meilleur interlocuteur que moi si vraiment ce que tu dis a un sens" ] " Je ne dis pas que c'est la faute des autres s'ils ne comprennent pas, je dis que le fait de ne pas comprendre n'est pas un élément qui permet de conclure logiquement qu'il n'y arien à comprendre, en revanche prétendre le contraire est bien opportun pour celui qui ne comprend pas, c'est un nivellement par le bas. En suite, puisque l'un des arguments qui m'est souvent opposé est que quelqu'un d'intelligent sait se rendre intelligible, je n'ai pas dit que se rendre intelligible ne demandait pas parfois beaucoup d'intelligence, seulement ce n'est pas la condition à ce que l'on dit soit intelligent, autrement il faudrait admettre que le fait qu'un chat ne comprend rien invalide toutes les réflexions, ou que le fait qu'un sourd n'entende pas est la preuve que la parole n'est pas un moyen par lequel la transmission de phrases est possible , voire que le son est un mythe, du moins, de mon point de vue, donner raison à un sourd qui prétendrait que le son est un mythe reviendrait à faire ce que mes détracteurs attendent de moi. Cependant, communiquer avec un sourd peut demander des méthodes innovantes, ce qui s'apparente au fait de mettre son discours à la portée des idiots, mais est un sujet étranger à la nature des informations que l'on veut véhiculer.)
en outre, quelqu'un qui a conscience de la fraude est moins enclin à le faire savoir s'il est acquis à l'avis du fraudeur dans la mesure où s'il le faisait, on oublierait soigneusement pour un instant par quel moyen l'on s'était donné une apparence de rationalité et l'on accablerait le réfutateur du véritable objet d'indignation, c'est ainsi que j'ai par exemple été suspecté de pédophilie suite à ma défense de Pyrorca face aux accusations infondées des démagogues Psyhodelik et MaxEstLa à son encontre
Ensuite je ne dis pas qu'il faut de la pratique est pas de théorie, je dis que que si la théorie se propage abondamment en-dehors des cercles de praticiens, elle pourrit et attire des intrus qui font pourrir la pratique.
Je ne crois pas non plus qu'avoir des connaissances théoriques sans jamais pratiquer soit débile. On peut avoir une boulimie de connaissances poussées sans savoir quoi en faire et ne découvrir à quoi ça nous aura servi que vingt ans plus tard... ou bien découvrir qu'on n'en est pas plus avancé, mais qu'importe, comment pouvait-on savoir ? Ce qui importe, ce qui a de la valeur, c'est que cet apprentissage procède d'un désir irrépressible, d'une monstruosité, et non d'une volonté extérieure de mesurer des résultats alors que, dans la mesure où l'on a soi-même été validé, où l'on s'est soi-même abaissé à faire dépendre la façon dont on conçoit sa tâche d'un barème préexistant à sa nature propre, dans la mesure où ce que l'on veut n'est pas la pleine expression de sa nature, et avant tout pour ce qu'elle a de plus inimitable, et par conséquent mal compris, mal vu... condamné, et par conséquent compromis dans ses chances de se répéter. Eh bien, c'est ce qui définit la valeur. Le feu brûle. Il fait mal. Si l'on ne remplit pas certaines conditions techniques et intellectuelles, l'on est bien avisé de fuir le feu quand on en voit. Pourtant, j'ai comme le pressentiment que le premier qui déclarera que le feu est bien, aura devant lui la forge, la monnaie, la lumière à volonté, la machine et bientôt la Lune. Cela commencerait bien sûr par savoir l'éteindre, mais pas avant d'avoir reconnu ses qualités, autrement au mieux on s'en priverait à jamais, au pire on s'en ferait un ennemi toujours plus féroce, comme en laissant le loisir à d'autres d'en faire leur bien, et de nous reléguer au rang de danger pour le feu, et de danger connu des amis du feu, ce qui n'est certes pas une place enviable.
J'ai, depuis toujours, une maladie physiquement éprouvante au possible et invalidante à l'égard de nombre des critères qui sont habituellement considérés par les humains comme un minimum. Un minimum moral. Je n'y puis rien que je sache, mais cela me vaut néanmoins la disqualification aux honneurs de l'esprit public. Mes propres maux, comme ils s'expriment à autrui, me sont facturés non comme des maux mais comme de l'ingratitude. Pas de diagnostic, juste des médecins qui bavardent et disent n'imp comme des gros beaufs pour jouer la comédie en mode monsieur je sais tout. Seulement si je plains, c'est attribué problèmes psy, ce qui me contraint à souffrir en silence pour pas me rajouter des problèmes en plus, la meilleure option qu'il me reste est d'accepter d'être considéré comme un connard faisant preuve de mauvaise volonté. Ah, cette histoire de mauvaise volonté... on me l'a souvent sortie. Quand j'étais tout petit, je hurlais de douleur parfois. Ces douleurs n'ont jamais cessé, mais j'ai été contraint par un impératif vital de comprendre prématurément que me plaindre serait le plus souvent la pire des options. Cette défiance conciliante aux interprétations nées de la bonne volonté indifféremment de la mauvaise est l'un des piliers les plus profondément ancrés de mon rapport à l'esprit collectif et à son langage, il détermine subtilement quantité de détails insoupçonnables de mes choix les plus anodins en apparence, et de mes réflexes à l'utilité inconsciente. Il me donne à voir, en lieu et place du rêve étanche des humains, un monde invisible à quiconque le voudrait sans en avoir absolument besoin. De quel rêve je parle ? Je t'en ai déjà donné deux échantillons, en l'espèce les marques Santé et Discipline, en voici un troisième : Ma mère, il a quelques années, tandis que j'avais arrêté de hurler de douleur depuis de nombreuse années pour les raisons que j'ai expliquées, au détour d'une conversation amusante où l'on se remémorait les péchés mignons et autres originalités que ma sœur et moi avions pu avoir petits, me rapporta les faits en ces termes :
- Petit, tu criais "j'ai mal, j'ai mal !" quand tu étais contrarié.
Je lui ai expliqué ce qu'il en était réellement et elle s'est excusée. Le schéma dans lequel je suis impliqué à l'égard des divers impératifs impossibles se voulant s'appliquer à moi a beau n'être qu'une expression, autrement plus féroce, de la même injustice, je n'ai pas l'habitude de recevoir beaucoup d'excuses. Mais qu'importe, je ne veux pas des excuses, ce serait sans fin. Je veux me faire comprendre par ceux qui le peuvent et le veulent, ou qui en on besoin, et qu'on ne vive exclusivement qu'entre nous, et que tous les autres nous fichent une paix royale.
Et donc, fort de la science exclusive d'un tableau d'ensemble impliquant d'un côté l'expérience immédiate d'une réalité intérieure et de l'autre le discours en décalage complet qui est censé s'y rapporter, je suis capable de voir à nu, claire comme de l'eau de roche, l'absurdité radicale du cours des événements que l'on prétend justifier si aisément et du cours des idées si tragiquement plébiscitées face auxquelles la patience est aussi difficilement pensable qu'absolument nécessaire, ainsi qu'à quel point l'expertise des experts est bidon, les émanations du langage grotesques, aussi je suis contraint de rendre caduque, sans la moindre négociation possible, l'idée même de santé. Je dis idée pour ne pas dire incantation. Naturellement, l'attitude qu'ont les gens à l'égard de cette réalité que pourtant, seul, je puis constater me pousse à la réflexion suivante : Et si j'étais autre chose qu'une personne ? Parlerait-on de moi de façon aussi hasardeuse et avec la même assurance ? Et les plus grands experts seraient-ils aussi les plus à côté de la plaque ? Chercherait-on, en prétendant s'intéresser à moi, à camoufler une attitude prescriptive à mon égard ? Se heurterait-on aussi inlassablement à mon incapacité de réaliser une attente arrêtée ? Me prierait-on ? Je veux dire... d'être autre chose que conforme à ma nature immuable ? En d'autre termes, ne prierait-on pas plutôt autre chose que moi d'être à ma place afin que je ne sois pas ? M'étudier ne serait-il pas, dès lors, une façon de me fausser à son propre regard, de me nier pour me substituer quelque chose par quoi l'on se rend maître de ses pairs ? Une formule à peine suffisante pour qu'en passant de main en main, je ne provoque pas de surprises ? Une chose dont le premier critère constitutif est d'avoir vocation à se véhiculer sans friction dans un tissus de têtes spécialement calibrées pour ? Une devise monétaire ? Un titre de propriété en lieu et place de son objet ?
Mon seul répit envisageable réside dans ma possibilité de transmettre mes pensées pour former une population à mon image, car parvenir à mettre son esprit au grand jour est une modalité particulière de reproduction sexuée, les phrases sont littéralement du code génétique. Etant né largement hors de la norme, ce n'est pas en cherchant auprès de la norme que je pourrai valider et mettre en pratique mes atouts, mais bien en me faisant une norme sur-mesure calquée sur (ou en compatibilité psychologique à) la moindre petite aspérité possible de ma nature, cette nature placée au sommet de ma propre échelle de valeur sans que j'aie le devoir de justifier cela par autre chose que le fait qu'il s'agisse précisément de ma nature.
Une méthode donnée n'est pas un prérequis à la science. La méthode est idiosyncratique.
Le 18 avril 2022 à 06:12:19 :
l'op t'es un khey d'avenoel ?
ouije suis MANIP / Klezmer
Le 18 avril 2022 à 06:12:59 :
Le 18 avril 2022 à 06:12:19 :
l'op t'es un khey d'avenoel ?ouije suis MANIP / Klezmer
ah d'accord
bon je prendrai la peine de lire alors
pas lu mais up
Le 18 avril 2022 à 06:13:34 :
Le 18 avril 2022 à 06:12:59 :
Le 18 avril 2022 à 06:12:19 :
l'op t'es un khey d'avenoel ?ouije suis MANIP / Klezmer
ah d'accord
bon je prendrai la peine de lire alors
cimer ent
Le 18 avril 2022 à 06:13:42 :
pas lu mais uphttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/08/4/1582228807-greta6-removebg-preview.png
cimer ent
Le 18 avril 2022 à 06:14:40 :
En gros, t'es un SJW.
Non, je suis la définitionde la droite + preuve
Pourtant, ça m'a fait penser au post-modernisme... Après, je viens de me réveiller.
Le 18 avril 2022 à 06:20:59 :
l'op t'es desco ?
oui encore heureux