Ysopana
2022-04-02 18:03:05
Je pense qu'il n'y a plus rien à faire pour moi.
Depuis petit je suis quelqu'un de nerveux, stressé, angoissé, avec le mal de vivre, jamais joyeux, jamais content, jamais motivé, enfin bref, un gros état dépressif quoi.
J'ai plongé rapidement dans l'alcool suite à une rupture amoureuse à l'âge de 20 ans, j'en suis arrivé à un point de boire continuellement pendant deux semaines sans m'arrêter, puis un jour j'ai arrêter du jour au lendemain car ce n'était plus possible, pour moi et pour ma famille.
Très rapidement j'ai cherché à fuir la réalité, je ne supportais pas la sobriété, je redevenais ce que j'étais avant, un être vide de tout sentiment positif avec des idées noires. J'ai donc cherché d'autres substances qui pouvaient m'aider à supporter la vie et me sevrer de l'alcool par la même occasion, j'en ai trouvé et j'en ai consommé durant l'été dernier (donc en 2021) pendant environ 6 mois, j'étais au paradis, j'étais enfin entrain de revivre, j'étais stimulé et heureux, plus rien ne pouvait m'atteindre.
Mais je suis très vite tombé dépendant à ces substances, mais encore bien pire que ça... j'ai dû arrêter brutalement la consommation de ces substances car je commençais à avoir de grosses douleurs abdominales, des genres de brûlures qui irradiaient jusqu'à ma colonne vertébrale, je suis tombé malade au même moment (fin novembre 2021), j'ai donc tout arrêté, même la cigarette, du jour au lendemain.
Et là ce fut la descente aux enfers, mais littéralement. J'ai commencé à faire de grosses attaques de paniques durant la nuit, et même la journée j'avais du mal à respirer, j'ai commencé à être complètement déconnecté de la réalité, des douleurs thoraciques, des douleurs musculaires et articulaires, j'ai commencé à faire de la déréalisation, comme si tout m'était inconnu, anxiété extrême, nervosité extrême, perte de confiance en soi, bref un mort-vivant.
J'ai donc recontacté mon psychiatre qui m'avait soupçonné un TDAH en 2019, rendez-vous le 30 mars 2022, j'y vais en étant plutôt positif car il envisageait de me prescrire de la ritaline, bref au final il m'en a prescrit et j'ai donc commencé le traitement dès le lendemain.
Bien-sûr la ritaline à dose minimale, 10mg, une gélule le matin, une gélule à midi.
Jeudi matin, juste après la première prise, j'ai très rapidement ressenti des douleurs thoraciques surtout du côté gauche irradiant jusqu'à la colonne vertébrale, (il faut savoir que j'avais déjà ces douleurs quand j'avais arrêté subitement les deux substances, mais j'en avais de moins en moins) mais bon c'était supportable, j'ai aussi directement senti une stimulation au niveau du cerveau, j'étais + réactif, + éveillé, + vif, + attentionné, + concentré, j'ai joué à un FPS et en effet mes performances ont bien augmentées.
Je décide de continuer à en prendre, peut-être que ce n'était rien de spécial donc hier j'en reprend le matin 10mg et le midi 10mg , j'avais toujours ces douleurs bizarres comme des coups d'électricité dans le thorax et le haut du dos, parfois même dans les abdos, dans la cuisse gauche, parfois même dans le bras, l'épaule... ça venait, ça repartait, mais je les ressentais moins dans l'après-midi, c'était plutôt supportable quoi.
Ce matin donc, je me dis que je vais augmenter la dose (il faut savoir que le médecin m'a dit de commencer à 10mg par prise, le matin et le soir, et que je dois monter jusqu'à 30mg par prise, que je devais voir en fonction de comment je me sentais), au lieu de prendre une gélule de 10mg, j'en prends 2. Je n'ai senti aucune différence au niveau des effets, je dirais même que j'étais beaucoup plus angoissé que d'habitude, bref j'en reprend deux à midi et environ une heure après je commence à avoir une grosse sueur froide et comme si je faisais une petite attaque de panique, en pleine partie mon bras gauche commençait à s'endormir, c'était une sensation très bizarre
J'étais énormément angoissé, très nerveux, une gêne thoracique, je n'arrivais même pas à avaler ma salive.
Donc voilà, j'ai prit la décision d'arrêter de prendre cette merde et j'en vient à la conclusion que ma vie est foutue, que je suis condamné à vivre une vie de merde où mon état me tue à petit feu.
Désolé du pavé, je n'ai personne d'autre à qui parler, je ne sais pas quoi faire, je ne sais plus quoi faire, j'ai juste envie de pleurer, de dormir et de ne plus jamais me réveiller, je suis fatigué de vivre.