j'en ai marre du forum

jdillaent
2022-03-27 21:00:29

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487382298-risitasdepressif.png

Fragiluxur
2022-03-27 21:00:46

Ah mince racontehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494152516-jesus-pense-au-suicide.png

Otaries
2022-03-27 21:00:50

Ce pseudo figure dans votre blacklist

Sogdianos
2022-03-27 21:00:54

Moi aussihttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/48/3/1638336783-1630757718-1630432176-chatmirroirstretchmini.png

Emmanuel_Moncon
2022-03-27 21:01:08

Sauniquenthttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Jambonketchoup
2022-03-27 21:01:13

https://image.noelshack.com/fichiers/2018/22/3/1527666158-risitas-convertimage.jpg

jdillaent
2022-03-27 21:01:44

Le 27 mars 2022 à 21:00:46 Fragiluxur a écrit :
Ah mince racontehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494152516-jesus-pense-au-suicide.png

ben rien juste tout me soulehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/06/6/1644684416-1c3dd415-1084-4494-aa06-7b8197df9e9d.jpeg

Glendouar
2022-03-27 21:01:49

C'est bien, comme ça tu as une raison pour sortir de la boucle.

PastequeVolage
2022-03-27 21:01:52

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/32/3/1502305101-dany-3.png

Prout6667
2022-03-27 21:02:19

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487382298-risitasdepressif.png

Solio1
2022-03-27 21:02:59

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/31/4/1596129454-ahi-fondu.png

jdillaent
2022-03-27 21:03:12

je ressens une grande solitude que même le forum ne peut plus comblerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487382298-risitasdepressif.png

Fragiluxur
2022-03-27 21:03:29

Le 27 mars 2022 à 21:01:44 jdillaent a écrit :

Le 27 mars 2022 à 21:00:46 Fragiluxur a écrit :
Ah mince racontehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494152516-jesus-pense-au-suicide.png

ben rien juste tout me soulehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/06/6/1644684416-1c3dd415-1084-4494-aa06-7b8197df9e9d.jpeg

Ah mince, coup de déprime ?https://image.noelshack.com/fichiers/2022/11/7/1647814222-mokoumoralzeropaint.png

PorteDuForum
2022-03-27 21:04:07

Comme nous toushttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/48/3/1638336783-1630757718-1630432176-chatmirroirstretchmini.png

Doblin
2022-03-27 21:05:13

Il est minuit. Quand j’aurai fini cette lettre, je me tuerai. Pourquoi ? Je vais tâcher de le dire, non pour ceux qui liront ces lignes, mais pour moi-même, pour renforcer mon courage défaillant, me bien pénétrer de la nécessité maintenant fatale de cet acte qui ne pourrait être que différé.
J’ai été élevé par des parents simples qui croyaient à tout. Et j’ai cru comme eux.
Mon rêve dura longtemps. Les derniers lambeaux viennent seulement de se déchirer.
Depuis quelques années déjà un phénomène se passe en moi. Tous les événements de l’existence qui, autrefois, resplendissaient à mes yeux comme des aurores, me semblent se décolorer. La signification des choses m’est apparue dans sa réalité brutale ; et la raison vraie de l’amour m’a dégoûté même des poétiques tendresses.
Nous sommes les jouets éternels d’illusions stupides et charmantes toujours renouvelées.
Alors, vieillissant, j’avais pris mon parti de l’horrible misère des choses, de l’inutilité des efforts, de la vanité des attentes, quand une lumière nouvelle sur le néant de tout m’est apparue, ce soir, après dîner.
Autrefois, j’étais joyeux ! Tout me charmait : les femmes qui passent, l’aspect des rues, les lieux que j’habite ; et je m’intéressais même à la forme de mes vêtements. Mais la répétition des mêmes visions a fini par m’emplir le cœur de lassitude et d’ennui, comme il arriverait pour un spectateur entrant chaque soir au même théâtre.
Tous les jours, à la même heure depuis trente ans, je me lève ; et, dans le même restaurant, depuis trente ans, je mange aux mêmes heures les mêmes plats apportés par des garçons différents.
J’ai tenté de voyager ? L’isolement qu’on éprouve en des lieux inconnus m’a fait peur. Je me suis senti tellement seul sur la terre, et si petit, que j’ai repris bien vite la route de chez moi.
Mais alors l’immuable physionomie de mes meubles, depuis trente ans à la même place, l’usure de mes fauteuils que j’avais connus neufs, l’odeur de mon appartement (car chaque logis prend, avec le temps, une odeur particulière), m’ont donné, chaque soir, la nausée des habitudes et la noire mélancolie de vivre ainsi.
Tout se répète sans cesse et lamentablement. La manière même dont je mets en rentrant la clef dans la serrure, la place où je trouve toujours mes allumettes, le premier coup d’œil jeté dans ma chambre quand le phosphore s’enflamme, me donnent envie de sauter par la fenêtre et d’en finir avec ces événements monotones auxquels nous n’échappons jamais.
J’éprouve chaque jour, en me rasant, un désir immodéré de me couper la gorge ; et ma figure, toujours la même, que je revois dans la petite glace avec du savon sur les joues, m’a plusieurs fois fait pleurer de tristesse.
Je ne puis même plus me retrouver auprès des gens que je rencontrais jadis avec plaisir, tant je les connais, tant je sais ce qu’ils vont me dire et ce que je vais répondre, tant j’ai vu le moule de leurs pensées immuables, le pli de leurs raisonnements. Chaque cerveau est comme un cirque, où tourne éternellement un pauvre cheval enfermé. Quels que soient nos efforts, nos détours, nos crochets, la limite est proche et arrondie d’une façon continue, sans saillies imprévues et sans porte sur l’inconnu. Il faut tourner, tourner toujours, par les mêmes idées, les mêmes joies, les mêmes plaisanteries, les mêmes habitudes, les mêmes croyances, les mêmes écœurements.

Rivylaz1
2022-03-27 21:06:18

On peut pas sortir de la boucle du fofo malheureusementhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/27/2/1625593520-doomer-kj-2.png

MaIeau
2022-03-27 21:06:22

Bah faut dire que c'est un peu de la merde ce forum aussihttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494152516-jesus-pense-au-suicide.png
C'est plutot une bonne chose d'en avoir marrehttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494152516-jesus-pense-au-suicide.png

Prout6667
2022-03-27 21:06:38

Le 27 mars 2022 à 21:05:13 :
Il est minuit. Quand j’aurai fini cette lettre, je me tuerai. Pourquoi ? Je vais tâcher de le dire, non pour ceux qui liront ces lignes, mais pour moi-même, pour renforcer mon courage défaillant, me bien pénétrer de la nécessité maintenant fatale de cet acte qui ne pourrait être que différé.
J’ai été élevé par des parents simples qui croyaient à tout. Et j’ai cru comme eux.
Mon rêve dura longtemps. Les derniers lambeaux viennent seulement de se déchirer.
Depuis quelques années déjà un phénomène se passe en moi. Tous les événements de l’existence qui, autrefois, resplendissaient à mes yeux comme des aurores, me semblent se décolorer. La signification des choses m’est apparue dans sa réalité brutale ; et la raison vraie de l’amour m’a dégoûté même des poétiques tendresses.
Nous sommes les jouets éternels d’illusions stupides et charmantes toujours renouvelées.
Alors, vieillissant, j’avais pris mon parti de l’horrible misère des choses, de l’inutilité des efforts, de la vanité des attentes, quand une lumière nouvelle sur le néant de tout m’est apparue, ce soir, après dîner.
Autrefois, j’étais joyeux ! Tout me charmait : les femmes qui passent, l’aspect des rues, les lieux que j’habite ; et je m’intéressais même à la forme de mes vêtements. Mais la répétition des mêmes visions a fini par m’emplir le cœur de lassitude et d’ennui, comme il arriverait pour un spectateur entrant chaque soir au même théâtre.
Tous les jours, à la même heure depuis trente ans, je me lève ; et, dans le même restaurant, depuis trente ans, je mange aux mêmes heures les mêmes plats apportés par des garçons différents.
J’ai tenté de voyager ? L’isolement qu’on éprouve en des lieux inconnus m’a fait peur. Je me suis senti tellement seul sur la terre, et si petit, que j’ai repris bien vite la route de chez moi.
Mais alors l’immuable physionomie de mes meubles, depuis trente ans à la même place, l’usure de mes fauteuils que j’avais connus neufs, l’odeur de mon appartement (car chaque logis prend, avec le temps, une odeur particulière), m’ont donné, chaque soir, la nausée des habitudes et la noire mélancolie de vivre ainsi.
Tout se répète sans cesse et lamentablement. La manière même dont je mets en rentrant la clef dans la serrure, la place où je trouve toujours mes allumettes, le premier coup d’œil jeté dans ma chambre quand le phosphore s’enflamme, me donnent envie de sauter par la fenêtre et d’en finir avec ces événements monotones auxquels nous n’échappons jamais.
J’éprouve chaque jour, en me rasant, un désir immodéré de me couper la gorge ; et ma figure, toujours la même, que je revois dans la petite glace avec du savon sur les joues, m’a plusieurs fois fait pleurer de tristesse.
Je ne puis même plus me retrouver auprès des gens que je rencontrais jadis avec plaisir, tant je les connais, tant je sais ce qu’ils vont me dire et ce que je vais répondre, tant j’ai vu le moule de leurs pensées immuables, le pli de leurs raisonnements. Chaque cerveau est comme un cirque, où tourne éternellement un pauvre cheval enfermé. Quels que soient nos efforts, nos détours, nos crochets, la limite est proche et arrondie d’une façon continue, sans saillies imprévues et sans porte sur l’inconnu. Il faut tourner, tourner toujours, par les mêmes idées, les mêmes joies, les mêmes plaisanteries, les mêmes habitudes, les mêmes croyances, les mêmes écœurements.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/07/1487382298-risitasdepressif.png

Jambonketchoup
2022-03-27 21:08:29

Le 27 mars 2022 à 21:05:13 :
Il est minuit. Quand j’aurai fini cette lettre, je me tuerai. Pourquoi ? Je vais tâcher de le dire, non pour ceux qui liront ces lignes, mais pour moi-même, pour renforcer mon courage défaillant, me bien pénétrer de la nécessité maintenant fatale de cet acte qui ne pourrait être que différé.
J’ai été élevé par des parents simples qui croyaient à tout. Et j’ai cru comme eux.
Mon rêve dura longtemps. Les derniers lambeaux viennent seulement de se déchirer.
Depuis quelques années déjà un phénomène se passe en moi. Tous les événements de l’existence qui, autrefois, resplendissaient à mes yeux comme des aurores, me semblent se décolorer. La signification des choses m’est apparue dans sa réalité brutale ; et la raison vraie de l’amour m’a dégoûté même des poétiques tendresses.
Nous sommes les jouets éternels d’illusions stupides et charmantes toujours renouvelées.
Alors, vieillissant, j’avais pris mon parti de l’horrible misère des choses, de l’inutilité des efforts, de la vanité des attentes, quand une lumière nouvelle sur le néant de tout m’est apparue, ce soir, après dîner.
Autrefois, j’étais joyeux ! Tout me charmait : les femmes qui passent, l’aspect des rues, les lieux que j’habite ; et je m’intéressais même à la forme de mes vêtements. Mais la répétition des mêmes visions a fini par m’emplir le cœur de lassitude et d’ennui, comme il arriverait pour un spectateur entrant chaque soir au même théâtre.
Tous les jours, à la même heure depuis trente ans, je me lève ; et, dans le même restaurant, depuis trente ans, je mange aux mêmes heures les mêmes plats apportés par des garçons différents.
J’ai tenté de voyager ? L’isolement qu’on éprouve en des lieux inconnus m’a fait peur. Je me suis senti tellement seul sur la terre, et si petit, que j’ai repris bien vite la route de chez moi.
Mais alors l’immuable physionomie de mes meubles, depuis trente ans à la même place, l’usure de mes fauteuils que j’avais connus neufs, l’odeur de mon appartement (car chaque logis prend, avec le temps, une odeur particulière), m’ont donné, chaque soir, la nausée des habitudes et la noire mélancolie de vivre ainsi.
Tout se répète sans cesse et lamentablement. La manière même dont je mets en rentrant la clef dans la serrure, la place où je trouve toujours mes allumettes, le premier coup d’œil jeté dans ma chambre quand le phosphore s’enflamme, me donnent envie de sauter par la fenêtre et d’en finir avec ces événements monotones auxquels nous n’échappons jamais.
J’éprouve chaque jour, en me rasant, un désir immodéré de me couper la gorge ; et ma figure, toujours la même, que je revois dans la petite glace avec du savon sur les joues, m’a plusieurs fois fait pleurer de tristesse.
Je ne puis même plus me retrouver auprès des gens que je rencontrais jadis avec plaisir, tant je les connais, tant je sais ce qu’ils vont me dire et ce que je vais répondre, tant j’ai vu le moule de leurs pensées immuables, le pli de leurs raisonnements. Chaque cerveau est comme un cirque, où tourne éternellement un pauvre cheval enfermé. Quels que soient nos efforts, nos détours, nos crochets, la limite est proche et arrondie d’une façon continue, sans saillies imprévues et sans porte sur l’inconnu. Il faut tourner, tourner toujours, par les mêmes idées, les mêmes joies, les mêmes plaisanteries, les mêmes habitudes, les mêmes croyances, les mêmes écœurements.

Goblin ma.copinehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/22/3/1527666158-risitas-convertimage.jpg

jdillaent
2022-03-27 21:08:47

osef du pavé c/c de l'autre il est même pas minuit

Infos
Gestion du forum

contact@geevey.com

API disponible. Utilisez le paramètre "api" en GET, peu importe le contenu, sur une page du site.

Notes

    Partenaire: JVFlux
    Ce site n'est pas associé à Jeuxvideo.com ou Webedia. Nous utilisons seulement des archives publiques.
    Il est inutile de me spammer par e-mail pour supprimer un topic. Au contraire, en conséquence, je mettrais votre topic dans le bloc ci-dessous.
Non-assumage
    Personne n'a pas assumé de topic pour le moment.