Fugasdos_T
2022-03-12 02:39:04
votre avis ?
Mais l'officier prussien a vu ses mains entichées de poudre noires, les deux prisonniers sont condamnés à mort sans tribunal,
on les a fait mettre contre le mur effondré, et en plein midi, à Mulhouse, les deux prisonniers ont été fusillés par les prussiens
Avant l'exécution, la meuf de l'un des prisonniers est arrivée à découvrir son mari qu'elle cherchait depuis 1 mois. La meuf mise au courant de la situation atroce, elle s'est effondrée en larme et elle s'est vautrée au genoux de mari...
L'officier prussien, avec son français approximatif, voulant la calmer en disant : "Non, ils seront fusillés, trop tard. La justice doit être faite."
Mais la pauvre meuf ne répétait que : "Je veux mon mari"
Alors, cette scéance douleureuse a duré qq minutes,
Moi, un petit caméraman, j'ai compris bien que leur mort s'approchait et que je n'y pouvais plus rien...
J'ai voulu calmer la meuf, mais elle était devenue folle...
Enfin, qq soldats prussiens l'ont détachée de prisonniers, et au cri de "Halte !", le son sec de fusille s'est retentit dans le champ de Mulhouse, les deux prisonniers sont bien morts
Le passage atroce qui vous a marqué le plus et par quelle description ?
Pour moi, les romans d'Emile Zola sont le cortége d'atrocités. J'ai lu passionnément Rougon Macquart et pour le premier tome, 15ième, 17ième, 19ième m'ont bcp marqué.
1. La fortune de Rougon
2. La Terre
3. La bête humaine
4. La débâcle
SPOIL
Masquer
d'abord, pour 1, la scéne la plus violente, c'est l'exécution de Silvère Mouret, jeune garçon de 17 ans qui s'est mêlé sans fond de pensées à l'insurrection républicaine surgit à Plassans, le village le plus important dans cette histoire d'une famille atteinte de tares héréditaires.
Rengade, le gendarme éborgné par le jeune garçon dans l'insurrection, il cherchait toujours Silvère et à la fin de l'épisode, sur la place centrale de Plassant où s'effectuait le fusillade en masse successif, le gendarme s'est frayé la foule et a poussé un cri de joie lorsqu'il a reconnu, parmi 100aines de républicains attachés par la chaîne l'un avec l'autre, jeune garçon qui a perdu sa tête.
C'est très violent, cette mise en scéne de l'exécution faite par Rengade.
Zola n'a pas épargné ses mots pour décrire à fond le passage de l'exécution. Bien sûr que la mâchoire sautée, et qui tombe devant Silvère , c'est très violent, mais qui m'a marqué définitivement, c'est l'attitude de l'autre compagnon de chaîne de Silvère.
Le pauvre fermier de 50aines, il a participé à l'insurrection sans aucune idées politiques, avec nonchallance, et comme les autres, il ne savait pas pk il allait se faire fusiller.
Rengade en a profité pour faire peur à Silvère, et le fermier, qui se faisait traîner traitreusement jusque là, quand le gendarme les a emmené au fond de la forêt, il s'est mis à hurler de terreur et à se justifier.
C'était vraiment horrible, le pauvre fermier ne savait pas pk il allait mourir, et il hurlait , il pleurait
Et le gendarme, après avoir craché : "mais je m'en fous d'où tu viens ! ", il a tiré sur lui, et son crâne a été fracassé comme une grenade...
Après, je vais vous parler de 3 autres romans,. Surtout, la violence de la débâcle a donné un impact qqconque sur ma mentlaité. J'étais plutot ouvert, mais après la lecture minutieuse de ce chef d'oeuvre de Zola, je suis devenu taciturne, cynique, et froid.