Putain, la séquence d’ouverture m’a coupé le souffle. C’est la première fois que je suis ému par la beauté d’une femme filmée. Ça m’avait pas fait ça au cinéma. J’ai pleuré mais pas pendant cette séquence…
Je pense que pour la première fois, j’arrive à dégager une autre lecture du film que celle de mes deux premiers visionnages au cinéma (oui, c’est l’un des rares films que j’ai regardé deux fois dans les salles obscures).
En fait, je pense que Kechiche épouse la conception soufi de la beauté, telle qu’on la retrouve chez Ibn Arabi. Contempler le Beau, c’est contempler Dieu. C’est pour ça qu’il baigne ses personnages dans la lumière solaire, même s’ils pêchent, même s’ils sont débauchés.
Le 27 février 2022 à 01:29:11 : Je pense que pour la première fois, j’arrive à dégager une autre lecture du film que celle de mes deux premiers visionnages au cinéma (oui, c’est l’un des rares films que j’ai regardé deux fois dans les salles obscures).
En fait, je pense que Kechiche épouse la conception soufi de la beauté, telle qu’on la retrouve chez Ibn Arabi. Contempler le Beau, c’est contempler Dieu. C’est pour ça qu’il baigne ses personnages dans la lumière solaire, même s’ils pêchent, même s’ils sont débauchés.
Vision intéressante. Je pense pour ma part que le film montre la vulgarité des hommes en comparaison a la nature Et cette absence de beauté atteint son paroxysme dans la boîte de nuit
Le 27 février 2022 à 01:29:11 : Je pense que pour la première fois, j’arrive à dégager une autre lecture du film que celle de mes deux premiers visionnages au cinéma (oui, c’est l’un des rares films que j’ai regardé deux fois dans les salles obscures).
En fait, je pense que Kechiche épouse la conception soufi de la beauté, telle qu’on la retrouve chez Ibn Arabi. Contempler le Beau, c’est contempler Dieu. C’est pour ça qu’il baigne ses personnages dans la lumière solaire, même s’ils pêchent, même s’ils sont débauchés.
Vision intéressante. Je pense pour ma part que le film montre la vulgarité des hommes en comparaison a la nature Et cette absence de beauté atteint son paroxysme dans la boîte de nuit
Bah la séquence de la boîte de nuit est la moins lumineuse du film, c’est vrai. Donc je pense qu’à ce moment, Kechiche opère un basculement. La beauté s’effondre dans l’obscurité, fragmentée par les projecteurs stroboscopiques.
Et puisque Kechiche est un type malin (tout comme son épouse, qui opère en tant que cl-scénariste), il n’enferme jamais ses personnages dans une enclave archétypale. Ophélie n’aurait pu être qu’une fille un peu facile, portée par ses désirs. Une nymphe quoi. Mais la séquence avec l’agneau lui confère une dimension insoupçonnée.
« Amin » = amen en arabe Donc « qu’il en soit ainsi ». L’idée d’une fatalité. Amin se laisse porter par les événements. Les filles qu’il convointe lui glissent entre les mains, raflées par ses propres cousins. Il subit passivement ces échecs. « Qu’il en soit ainsi ».Mais Dieu lui offre la possibilité d’un amour à la fin. Il récompense ainsi sa patience, son abnégation, son refus de céder à n’importe quelle tentation.
D’ailleurs, pendant que j’écris ces lignes, une de ses cousines lui dit : « sage est celui qui a gardé son cœur d’enfant ».
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