INTRODUCTION :
Au début de mon adolescence, comme tout à chacun j'ai vu mes premières œuvres pornographiques
J'ai rapidement été interpellé par le sexe des acteurs, dont le gland était parfaitement visible en érection, contrairement à mon sexe qui restait entièrement recouvert de peau
J'ai d'abord pensé que les acteurs étaient circoncis, tandis que mon membre viril était resté au naturel, mais j'étais dans le déni
Les années passaient et je prenais de plus en plus conscience que ma situation n'était pas dans la norme
Alors bien sûr, je pouvais me masturber sans aucune gêne et je n'avais aucune douleur, mais je savais que tôt ou tard cette tare me porterait préjudice dans mon avenir de jeune homme
CHAPITRE 1/4 - LA PRISE DE CONSCIENCE
Souhaitant éradiquer ce problème ou au moins mettre au clair la situation, je décidai alors de me renseigner sur internet
Des centaines de liens traitaient de ma pathologie, notamment sur le forum de discussion Doctissimo
J'étais loin d'être le seul à avoir ce défaut, et je pouvais enfin lui donner un nom : PHIMOSIS
Les témoignages étaient poignants, et les solutions apportées étaient sans commune mesure, certains parlaient d'opérations, d'autres de simples exercices d'étirement
Je savais qu'il fallait que je reste calme, l'idée de devoir subir une opération alors même que je n'avais aucune gêne me semblait inconcevable, surtout dans une zone aussi intime et fragile
Je tentai alors de décalotter manuellement mon engin, avec minutie et patience, mais rien n'y faisait : que ce soit au repos ou à l'érection j'étais rapidement bloqué par la largeur de mon gland, tel un chat obèse ne pouvant traverser une chatière
Je décidai donc d'abandonner par peur de me blesser, et de continuer à vivre ma vie, en toute connaissance de cause
CHAPITRE 2/4 - L'ADOLESCENCE ET LES PREMIERS AMOURS
A l'approche de mes 15 ans je prenais conscience que ma vie sexuelle était à un tournant
Je commençais à sérieusement m'interesser aux filles, et à les côtoyer plus souvent, à chercher à les séduire
Au fond de moi je savais que tôt ou tard je finirai par avoir des relations sexuelles, acte tant fantasmé à cet âge là
Mais ce constat me ramenait à ma condition : le phimosis allait-il me permettre de copuler sans complications ? Serais-je suffisamment performant pour donner et prendre du plaisir ? ou pire : cette pratique n'allait-elle pas être douloureuse ?
Ces questions me hantaient, à une période où je m'étais rapproché d'une fille de ma classe avec qui je parlais fréquemment, et qui d'une manière générale était très à l'aise avec les garçons du collège
Un jour, alors que nous discutions par sms, elle me confia me donner une totale confiance, et que, bien que je puisse trouver cela bête, si elle devait se dépuceler avec quelqu'un, elle me choisirait
Cette fille venait ce jour là de simplement me proposer de faire l'amour avec elle, car j'étais à son sens suffisamment responsable et à son goût pour réaliser cette lourde tâche
Je n'y croyais pas, sans même sortir avec une fille, j'avais la possibilité à l'âge de 15 ans de me dépuceler avec une amie que je portais dans mon coeur, et c'est elle-même qui me le proposait avec enthousiasme
Seulement en dépit de cette opportunité en or, je ne donnai pas de suite à ce sujet
Je ne me sentais pas prêt, mentalement mais surtout physiquement, à assumer un coït
Ce jour là c'en était trop, il fallait que j'intervienne, il fallait que je me rapproche d'un médecin pour devenir maître de mon corps
CHAPITRE 3/4 - LE PASSAGE À L'ACTION
Bien que la communication avec mes parents était globalement bonne, une certaine pudeur m'empêcha de leur faire part de ce soucis intime
Je pris donc la décision un beau jour de me rendre à l'infirmière de mon collège, qui après 4 ans dans les locaux n'avait jamais eu de ma visite dans son bureau
Je lui expliquai verbalement ce qu'il en était, j'avais la voix enrouée et chargée d'émotion, enfin j'en parlais à quelqu'un
Sans surprise elle avait déjà entendu parler de cette pathologie et me conseilla de prendre rendez-vous chez le médecin généraliste, avant d'appeler directement mes parents pour leur exposer les faits
Quelques jours plus tard j'étais chez le médecin, il se trouvait que ce jour là seule une femme d'une trentaine d'année put me prendre en charge, tant pis j'allais faire avec
Sans surprise elle me demanda de baisser mon pantalon, ainsi que mon caleçon pour ausculter mon pénis
J'étais gêné, mais également rassuré qu'un professionnel me donne enfin son avis
Elle me décalotta avec ses gants en latex et vit bien qu'une résistance s'opposait au décalottage complet
J'avais bien un phimosis, mais d'après elle celui-ci était très léger et ne nécessiterait probablement pas d'opération
D'après elle, de simples exercices de décalottage progressif dans un bain d'eau chaude, associés à l'application d'une crème sur le gland me permettraient de décalotter sans problème
J'étais soulagé : non seulement j'avais eu le courage d'aller consulter, mais en plus j'allai peut-être résoudre ce problème qui m'angoissait tous les jours un peu plus
CHAPITRE 4/4 : LA (RE)DECOUVERTE DE MON PÉNIS
Après un bref passage à la pharmacie je rentrai chez moi, et m'attelai à essayer progressivement de décalotter ce fichu gland
Chaque soir je me mettais en condition, crème à la main gauche, verge à la main droite, pour essayer de décalotter, et chaque soir la situation s'améliorait
Après quelques jours, alors que j'étais dans mon bain, je sentis que j'allais y parvenir
Et en effet, mon prépuce alla se loger quelques secondes sous mon gland, l'espace de quelques secondes, durant lesquelles je ressentis une douleur, qui m'empêchais de maintenir cette position très longtemps
Et là, je vis une vision d'horreur que je n'oublierai jamais
Le dessous de mon gland était complètement recouvert d'une épaisse pellicule blanche, sèche et compacte
Il n'y avait aucun doute à avoir, il s'agissait là de dépôts de sperme qui s'étaient accumulés sous mon gland sans même que je m'en aperçoive, après toutes ces années de masturbation intensive
Je pris alors conscience de l'impact de ma passivité, comment avais-je pu laisser cela arriver ? pourquoi n'ai-je pas pensé à nettoyer cette partie de mon corps avant ? Mon sexe était-il entièrement infecté par cette substance en putréfaction ?
Il fallait que j'intervienne et que je sauve ma bite
Je pris donc une pince à épiler et me mis à retirer le sperme séché, écailles après écailles, zone après zone
Je passai bien 1 bonne heure dans mon bain à décoller cette infâme couche blanchâtre avant d'enfin voir à l'air libre ma muqueuse, assainie de tout corps étranger
Je répétai les exercices encore quelques semaines jusqu'à pouvoir décalotter sans problème, au repos, comme en érection, j'avais vaincu le phimosis
EPILOGUE :
Il m'était désormais possible de décalotter sans douleur, l'objectif était accompli
Bien qu'initialement le but était de ne ressentir aucune gêne lors d'un rapport sexuel, je me suis rendu compte que le plus important a été de pouvoir retrouver une hygiène décente dans cette zone, si exposée aux infections
Depuis, j'ai toujours lavé avec soin mon pénis et j'ai rattrapé tant bien que mal ces années de totale négligence
Ma famille ayant été mise au courant, j'ai rapidement appris que mon grand frère avait également été atteint d'un phimosis
Pour lui l'issue n'avait pas été la même : il s'était fait circoncire à l'âge de 19 ans, peu après sa majorité, en essayant de rester le plus discret possible à ce sujet
De mon côté je n'ai pas tardé à confronter mon pénis 2.0 aux parois rugueuses du vagin d'une femme : j'ai eu ma première relation sexuelle à l'âge de 16 ans et demi, avec ma petite amie de l'époque, sans ressentir la moindre douleur
Aujourd'hui ce problème est loin derrière moi, et je m'estime heureux de ne pas avoir du avoir recours à la chirurgie
Mais j'en ai retenu une leçon pour le restant de mes jours : en cas de problème il faut agir aussi vite que possible, ne pas vivre dans le déni et être honnête avec soi-même, car les complexes et les peurs sont des freins qui à terme peuvent avoir de lourdes conséquences
Le 20 février 2022 à 12:00:36 RaymondKroc a écrit :
c'est quoi la crème ? c'est pour un pote
Je ne me souviens plus khey, mais c'était une crème somme toute assez basique
Le plus important était d'être régulier dans les exercices d'étirement et de se mettre en condition (prendre des bains d'eau chaude, être patient, ...)
Le 20 février 2022 à 12:02:46 :
Le 20 février 2022 à 12:00:36 RaymondKroc a écrit :
c'est quoi la crème ? c'est pour un poteJe ne me souviens plus khey, mais c'était une crème somme toute assez basique
Le plus important était d'être régulier dans les exercices d'étirement et de se mettre en condition (prendre des bains d'eau chaude, être patient, ...)
ah d'accord merci clef