damien-gant
2022-02-07 16:58:17
Eric Zemmour, Le Dernier Rempart
Concernant l’avenir de notre pays, cet homme apparaît comme étant la dernière chance pour la France de rester la France. Lorsque l’on parle de « sauver la France », de quoi parle-t-on exactement ? La réponse est claire : il s’agit de préserver le terreau ayant permis à une myriade d’auteurs, de compositeurs ou d'inventeurs plus talentueux les uns que les autres d’émerger. N’est-il pas trop tard ? Peu importe, car même si tel était le cas, la bataille n’est-elle pas d’autant plus belle que lorsqu'elle semble perdue d’avance ? Cela serait bien mal connaître la France que d’imaginer qu’elle pourrait se claustrer dans un quelconque renoncement. Le renoncement n’est pas une option envisageable pour nous, et c’est précisément une situation récurrente dans l'histoire de France : c'est une fois au dos du mur que le pays écrit sa plus belle destinée.
Le pessimisme est de mise dans la situation qui nous intéresse, car la bien-pensance que les français subissent depuis des décennies est bien ancrée en eux et a parfaitement rempli son office. Le peuple est endoctriné. La différence entre une dictature et une démocratie (à l'occidentale pas à l'athénienne), c'est qu'en dictature, la pensée unique est imposée par les lois, alors qu'en démocratie, elle est imposée par l'influence des médias, de la bien-pensance et de l'éducation gauchiste.
Certains reprocheront à Zemmour de diviser. Or, la démocratie n’est pas l’unanimité : c’est précisément l’organisation de la division. Ainsi, le peuple tranchera au vu des avis, des conceptions et des idées défendues par tel ou tel mouvement; par tel ou tel candidat. L’unanimisme, c’est la dictature : tout le monde est d’accord parce que tout le monde se tait. Les français doivent se méfier de ceux qui prétendent vouloir rassembler, car ce qu’ils appellent rassemblement, c’est la volonté de gommer les oppositions, les clivages et donc la démocratie. La démocratie, c’est l'affrontement des opinions et des idées.
Pour en revenir à Zemmour, d’aucuns lui reprocheront certains excès, mais ne pourront pas fondamentalement remettre en cause le fond de son discours, abordant frontalement les sujets mis sous le tapis par les gouvernements successifs depuis quarante ans. S'il trouve une telle audience, sans doute est-ce dû au fait que la réalité a rattrapé les français au quotidien. L'insécurité n'est pas qu'un fantasme, mais bien un fléau banalisé mais dont la simple évocation, couplée à la remise en cause de l’immigration massive, serait à même de faire peser sur vous un soupçon de racisme. Par ailleurs, la gauche se complaît dans l'invective et l'anathème dans la disqualification systématique de son adversaire. Après tout, cela lui procure l'économie de la réflexion : à quoi bon débattre sur le fond quand il suffit d'un mot pour vous discréditer et vous marginaliser à tout jamais ?
Et enfin, pourquoi les "antifascistes" s'époumonent-ils à son propos ? Où sont les fascistes ? S'il était besoin de leur trouver digne successeur, ne seraient-ils pas désignés d'office ? Il faut reconnaître qu'ils reproduisent leurs méthodes avec maestria. "Les fascistes de demain se feront appeler antifascistes" prévenait Churchill. Il est de ces grands hommes à qui l'histoire donne raison. Eric Zemmour en est, mais nul n'est prophète en son pays.
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