guy-joao
2022-01-27 21:59:00
Verton : sa compagne le trompe, il s’en prend à elle et menace de mort son amant
Un Vertonois d’une soixantaine d’années a mal vécu la découverte de la liaison extraconjugale de son épouse. Il s’en est pris à elle ainsi qu’à son amant, en leur proférant des menaces. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis.
Publié le 20/01/2022
« Quand j’ai compris que mon épouse avait une liaison, mon monde s’est écroulé. Vingt-huit ans ensemble, une vie de couple sans problème… Elle se détachait de moi, mais je ne m’attendais pas à cela. J’ai perdu pied. » Si ce Vertonois s’est retrouvé devant les juges du tribunal judiciaire de Boulogne, mardi, c’est bien pour cela. Parce qu’il a très mal réagi face à la situation. On lui reproche d’avoir commis des violences sur son épouse. En l’occurrence, il l’a saisi au cou, même si ça compagne admet qu’il n’a pas serré les mains, ni tenté de l’étrangler.
La justice lui reproche aussi de l’avoir menacée, ainsi que son amant. Ce dernier a reçu des menaces de mort par SMS. Il a aussi dit à sa femme, qu’il tuerait son amant et qu’il se suiciderait. « Même si vous n’aviez pas l’intention de passer à l’acte, cela reste des menaces pour celui qui reçoit le message », lui fait remarquer le président du tribunal.
À la barre, le sexagénaire se défend, il relativise. D’abord, il ne reconnaît pas avoir commis des violences sur sa compagne. « Je lui ai dit que je le tuerais et que je me suiciderais, certes, mais dans mon esprit, ce n’était pas des menaces. C’était pour qu’elle reste avec moi. » Finalement, cette dernière a quitté le domicile conjugal.
« C’est un homme brisé »
Quant à l’amant, il dit ne l’avoir jamais croisé et s’il admet lui avoir envoyé des messages, c’était sous le coup de la colère. « Si tu continues à te mettre entre moi, mon fils et ma femme, ça va mal se terminer. Je n’ai pas de limites », indiquait le message. Pour le sexagénaire, il n’était pas dans son intention de le menacer de mort.
Pour le procureur de la République, les faits qu’on reproche au sexagénaire sont bien établis. Il a requis six mois de prison avec sursis. Pour Maître Vasseur, qui défendait le prévenu, « Ce n’est pas un homme violent, c’est un homme brisé. Vingt-huit ans de sa vie se sont écroulés d’un seul coup ».
Les juges ne l’ont pas reconnu coupable pour les faits de violences sur son épouse. Mais les menaces ont bien été retenues. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis.