[ULTIME PAVÉ CÉSAR] Les SAS sont une véritable légende

DeltaSeal
2022-01-30 01:07:16

Je vous préviens c'est un ultime Pavé César mais le lire vaudra le coup c'est un récit incroyable d'une opération commando des SAS durant la guerre des malouines.
Bravo d'avance à tout ceux qui auront le courage de lire :svp:

La menace des Exocet persiste, mais la situation évolue rapidement. En effet, la flotte britannique et les forces de débarquement se rapprochent. L’aviation argentine constitue toujours un réel danger, mais cette fois basée sur l’île de Pebble. Ce sont ses 60 avions d’attaque au sol Pucará qui représentent une menace immédiate.

Le raid SAS destiné à les anéantir deviendra une légende.

Avant de pouvoir débarquer leurs troupes pour reprendre les Malouines, les forces britanniques doivent neutraliser l’aviation argentine. En plus des 120 chasseurs basés sur le continent, les Britanniques doivent protéger le débarquement contre les avions Pucará qu’on sait basés sur les îles et armés de missile air-sol et de napalm. Encore une fois les stratèges britanniques en appellent aux SAS.

Pendant la nuit du 11 mai, une équipe de huit SAS se glisse en reconnaissance sur la base aérienne de l’île de Pebble à l’ouest des Malouines. Dans la plus pure tradition des SAS, ils se préparent à un échange de tirs quand ils accostent sur la plage. Après avoir dissimulé leurs canoës, ils quittent la plage et pénètrent dans l’île pour se cacher avant le lever du jour. Leur camouflage est mis à l’épreuve quand un hélicoptère survole leur position, sans les repérer. Deux hommes sont envoyés en reconnaissance approchée, afin qu’ils confirment qu’il y avait bien une cible avant d’envoyer, ultérieurement, un escadron à l’assaut.

Les deux hommes aperçoivent onze appareils répartis autour de la piste. Après la tombée de la nuit, ils se replient et envoient un message à l’escadron en alerte sur le HMS Hermes. Dans la nuit du 15 mai, 45 hommes de l’escadron B y sont héliportés. L’équipe d’observation du SAS leur fournit les dernières observations récoltées. Bardés de mortiers, de lance-grenades et de roquettes de 66 mm, ils parcourent ensuite à pied les sept kilomètres qui les séparent de l’aérodrome. L’escadron atteint l’aire de tir prévue à 19 h 30. Ce point sert de ralliement et de position de tir pour les mortiers. Pendant que les servants de mortier s’installent, les autres progressent pour pénétrer dans l’aéroport et causer le plus de dégâts pendant quinze minutes. Dirigés par le capitaine John Hamilton qui avait mené le raid de l’escadron D sur l’île de Géorgie du Sud, vingt hommes pénètrent sur le terrain. Cette mission ressemble beaucoup à celle menée par le premier SAS en Afrique du Nord, quarante ans plus tôt. Certains placent des explosifs sur les appareils, les autres les arrosent de balles. Au total, onze appareils argentins sont détruits, dont six redoutables Pucará. Le raid anéantit environ 25 % des appareils d’attaque au sol présents sur les îles en moins d’une demi-heure, sauvant potentiellement la vie de centaines de soldats britanniques. 1 seul membre du SAS est blessé. Après 45 min de tirs, l’escadron et l’équipe d’observation rembarque.

Mais cette victoire est rapidement suivie d’un drame alors que la flotte se prépare au débarquement.

Le 19 mai, un oiseau s’engouffre dans la turbine d’un hélicoptère Sea King transportant des soldats pour un transbordement de routine entre deux navires. Il s’écrase en mer. Dix hommes survivent, mais 20 soldats du SAS et de son unité de soutien, certains ayant participé au raid de l’île de Pebble, sont tués. C’est la plus lourde perte humaine accidentelle subie par le régiment depuis la Seconde Guerre mondiale.

Pendant ce temps, deux groupes de l’escadron B sont en route depuis l’île de l'Ascension. À l’origine leur mission consistait à atterrir en catastrophe sur l’aérodrome de Port Stanley. Au lieu de cela, ils sont parachutés en mer aux abords de la flotte pour remplacer les soldats disparus.

Le 21, les SAS qui ont reçu clandestinement six missiles sol-air à très courte portée FIM-92 Stinger abatte un Pucará avec cette arme dont c'est la première utilisation au combat[1]. Le 30, un hélicoptère transportant des forces spéciales de la gendarmerie nationale argentine est abattu par un Stinger durant l'assaut sur Mount Kent, 6 gendarmes sont tués et 8 blessés[2].

Le 26, la nuit précédent le débarquement de la flotte, les SAS attaquent la garnison argentine de Goose Green. Ils simulent l’assaut d’un bataillon entier à l’aide de mortiers, de mitrailleuses et de missiles antichar, afin de fourvoyer les 1 200 soldats argentins.

Plusieurs jours plus tard la végétation fume encore. Grâce à son subterfuge, l’essentiel de la force britannique débarque dans la baie de San Carlos sans grande opposition de la part des forces terrestres argentines. Mais l’aviation argentine contre-attaque par d’audacieuses attaques au raz des vagues qui détruisent plusieurs bâtiments britanniques dont un important transport d’hélicoptères. En conséquence, au lieu d’être aéroportés, les Britanniques doivent marcher sur plus de 80 km pour affronter le gros des forces argentines près de Port Stanley. En avant-garde permanente, les SAS continuent leurs reconnaissances agressives. Le 27 mai, une patrouille SAS découvre que le mont Kent n’est que très légèrement défendu par les soldats argentins. Le lieutenant-colonel Rose envoie immédiatement l’escadron D s’emparer de cette colline surplombant Port Stanley. Les soldats armés jusqu’aux dents prennent la position et la tiennent pendant trois jours. Ils repoussent les attaques répétées jusqu'à l’arrivée en renfort du 42e Commando. Tandis que les forces britanniques se préparent à l’assaut final pour reconquérir les Malouines, les armes de l’artillerie royale pilonnent les positions argentines autour de Stanley. Des équipes SAS de quatre hommes sont en permanence en opération. Balayant des positions ennemies, effectuant des reconnaissances furtives et guidant l’artillerie.

https://image.noelshack.com/fichiers/2022/04/7/1643500593-falkland-island-san-carlos-landing.png

Plan du débarquement de San Carlos
Le 5 juin l’une de ces patrouilles se déploie à Fox Bay à l’ouest des Malouines sous les ordres du capitaine John Hamilton qui s’est déjà distingué sur les îles de Géorgie du Sud et de Pebble. Cinq jours plus tard Hamilton et ses observateurs sont encerclés par une patrouille ennemie alors qu’ils installent un poste de surveillance avancé. Hamilton est mortellement blessé, mais engage l’ennemi sous un tir nourri et ordonne à ses compagnons de fuir. Hamilton, qui n’était dans le régiment que depuis six mois, reçoit la Croix Militaire à titre posthume.

La nuit du 13 juin, alors que la bataille pour la colline surplombant Stanley fait rage, le Special Air Service joint ses forces à celle du Special Boat Service. Le groupe d’assaut déploie quatre embarcations rapides de commando. Leur mission a pour but de laisser croire à une importante attaque amphibie sur la capitale, tandis que le véritable assaut terrestre viendra d’une autre direction. Le commando passe apparemment inaperçu lorsqu’il traverse les eaux de l'Hoden. Ils dépassent en chemin un navire-hôpital qui mouille. Quand ils accostent, des fusées illuminent le ciel et ils sont pris sous des tirs nourris provenant de positions à terre.

Le navire-hôpital, en infraction avec son statut, utilise ses projecteurs pour les éclairer. Sous un feu nourri, les commandos battent rapidement en retraite. Le navire hôpital est alors attaqué par les mitrailleuses argentines. Malgré l’incendie des quatre embarcations, trois hommes seulement seront blessés.

Pendant ce temps, dans les îles surplombant Stanley, les postes d’observation et de contrôles aériens camouflés du SAS orientent à l’aide d’un désignateur laser les bombes téléguidées des Harrier sur les cibles désignées. Les hommes du SAS guident aussi des tirs d’artillerie dévastateurs contre les troupes argentines dans les collines.

Le lundi 14 juin, le lieutenant-colonel Michael Rose, commandant en chef du 22e SAS, apprend que le commandant argentin de Port Stanley est prêt à négocier les termes de sa reddition.

En début d’après midi, il s’envole avec deux de ses hommes à Stanley. Plus tard, dans la soirée, les Argentins capitulent officiellement.

Les îles Malouines sont à nouveau sous contrôle britannique.

DeltaSeal
2022-01-30 01:19:05

Personne n'a lu ? :-(

-0Absolu2022
2022-01-30 01:22:03

Les forces spéciales ne valent rien sans armée, l'inverse n'est pas vraihttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/40/7/1633866118-tison-sourire.png

DeltaSeal
2022-01-30 03:09:55

Le 30 janvier 2022 à 01:22:03 :
Les forces spéciales ne valent rien sans armée, l'inverse n'est pas vraihttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/40/7/1633866118-tison-sourire.png

Tu peux dire ça pour toute les spécialités

DeltaSeal
2022-01-30 06:41:32

Up

kweekweek
2022-01-30 09:24:09

Bof, j’ai déjà fait mieux

DeltaSeal
2022-01-30 09:31:32

Up

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