Comme Jules César, Auguste ne dédaignait pas non plus la fornication avec des femmes mariées. Cependant, ce n’était par pur libertinage sexuel. Auguste usait de ce procédé pour obtenir, par les femmes de ses adversaires, les secrets des desseins de ceux-ci. Aussi, d’un point de vue politique, on lui pardonna ses frasques sexuelles. C’était donc, la plupart du temps, par dessein politique. Lors d’un repas public, il avait même l’audace, sous les yeux de son mari, réduit à l’impuissance par son geste, ce faire sortir la femme d’un consulaire pour la conduire dans sa chambre et, plus tard, la ramener à table, la chevelure en désordre et tout le visage rougi de plaisir, voire, sans doute, de honte.