SonicRigole
2022-01-16 20:59:42
La culture chrétienne :https://image.noelshack.com/fichiers/2022/02/6/1642269887-people-looking-miracle-sun.jpg
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Toutefois il ne convient pas aux femmes, même mariées, de laisser voir leurs cheveux, car l’Apôtre leur ordonne de se voiler la tête. Dans ce cas cependant, certaines pourraient ne pas commettre de péché, si elles ne le font pas par vanité, mais à cause d’une coutume contraire, bien que cette coutume ne soit pas à recommander
- Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, question 169, article 2
Et l’apôtre ne s’est pas contenté de ces paroles, mais il ajoute encore : « La femme doit porter sur sa tête, à cause des anges, la marque de la puissance que l’homme a sur elle ». […] Il ne veut pas seulement qu’elle soit voilée, mais tout à fait voilée, enveloppée de toutes parts. Après avoir montré tout ce qu’il y a d’indécent dans une tête découverte, il fait honte à la femme, il lui inflige cette réprimande si vive : « Si une femme ne se voile point la tête, elle devrait donc avoir aussi les cheveux coupés». Si vous rejetez le voile, dit l’apôtre, que Dieu vous a donné, rejetez donc aussi le voile de la nature. On objectera: comment serait-ce une honte pour la femme de s’élever à la gloire de l’homme ? Nous répondrons, nous, qu’elle ne s’élève pas, qu’elle, tombe, qu’elle se dégrade de ses propres honneurs ; car outrepasser ses limites, les lois reçues de Dieu, les transgresser, ce n’est pas ajouter à ses prérogatives, c’est les diminuer. […] Eh bien, dira-t-on, si sa chevelure lui a été donnée comme un voile, à quoi bon y ajouter un autre voile ? C’est que la femme ne doit pas confesser sa dépendance uniquement par des signes naturels, elle la doit reconnaître aussi par sa volonté. Tu dois porter un voile que la nature tout d’abord t’a imposé; joins-y donc l’œuvre de ta volonté, si tu ne veux pas avoir l’air de renvoyer les lois de la nature; ce serait le comble de l’impudence de prendre à partie, non-seulement nous, mais la nature. –
- Saint Jean Chrysostome, Homélie XXVI sur la première Épître aux Corinthiens
Les femmes arabes sont même pris en exemple :
Mais nous vous exhortons aussi, vous qui êtes mariées, et qui avez à pratiquer une autre chasteté, ne vous affranchissez jamais de la discipline du voile, pas même un seul moment. Mais surtout n’allez pas le détruire parce que vous ne pouvez le quitter, en ne vous montrant ni tout-à-fait voilées, ni tout-à-fait découvertes.
[...] Les limites du voile finissent là où commence le vêtement; tout l’espace que peuvent occuper les cheveux, ils doivent le remplir et envelopper les épaules; car ce sont les épaules qui doivent être soumises; c’est à cause d’elles que « la femme porte sur sa tête la marque de sa sujétion. » Le voile est le joug des femmes. Les femmes de l’Arabie, toutes païennes qu’elles sont, vous serviront de juges; elles qui, non contentes de se voiler la tête, se couvrent aussi le visage tout entier, de sorte que, ne laissant d’ouverture que pour un œil, elles animent mieux renoncer à la moitié de la lumière, que de prostituer leur visage tout entier Là, une femme aime mieux voir que d’être vue.
- Tertullien, Le voile des vierges, XVII
Nos habits, qui doivent toujours être propres et honnêtes, ne doivent point se soumettre au caprice et aux extravagances de la mode. Il est contre l’honnêteté de porter des vêtements qui ne viennent que jusqu’aux genoux, semblables à ceux des filles de Sparte ; car les femmes ne doivent laisser découverte aucune partie de leur corps.
-Clément d’Alexandrie, le Pédagogue
Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c’est comme si elle était rasée. Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme.
C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend.
https://biblia.com/bible/nasb95/1-corinthians/11/3
Lorsque Paul exhorte les femmes à se couvrir la tête “à cause des anges” il ne laisse plus de place au doute quant au fait que cet enseignement soit universel et intemporel.
- K.P. Yohannan (Fondateur de Gospel for Asia)
Si je me tiens au pupitre et que je prêche avec mon chapeau, chacun dira avec raison « N’a-t-il pas de respect pour le Maître qu’il affirme servir ? » Je viens dans la présence de Dieu et Christ et des anges qui apprennent la sagesse de Dieu dans l’Église et je retire mon chapeau. Pour la même raison, quand une femme vient dans l’Église, elle garde son chapeau.
- Harry A. Ironside (1876-1951), pasteur de l’Église Moody, commentaire sur 1 Corinthiens 11.
En plein milieu du XXe siècle, Adrienne von Speyr (https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrienne_von_Speyr) , première femme médecin en Suisse, grande mystique, solide théologienne, auteur prolifique et respecté, n'a rien d'une faible femme soumise. Son interprétation du passage de l'Épître aux Corinthiens ne diffère pourtant pas d'un iota de celles de ses prédécesseurs. Elle les renforce même en laissant entendre que, voulu par Dieu, l'ordre phallocrate est l'image de l'ordre divin parfait :
Ce n'est pas un hasard s'il y a une suite chronologique dans le compte rendu de la Création. Elle exprime quelque chose d'essentiel, de permanent : une hiérarchie des sexes. C'est une suite qui exprime un ordre. Le chef de la femme, c'est l'homme. Le Christ fait ce don à l'homme d'être le chef de la femme, afin qu'à travers l'homme, la femme ait part à l'ordre céleste auquel le Fils a part à travers le Père.
Quiconque refuse ce qui est pervers – la femme masculinisée – doit logiquement avancer jusqu'à l'image véritable de la femme : l'image de la femme voilée, dont le voile ne doit pas couvrir une tête tondue, mais une longue chevelure féminine. Celui qui fait une offrande doit aussi avoir quelque chose à offrir ; il doit accorder de la valeur à ce à quoi il renonce. Mais d'un point de vue chrétien, la soumission à un chef est toujours pensée comme une offrande d'amour qui contient quelque chose de cher et de sacré – pouvant être considéré comme ordinaire en soi – pour le chef, le Seigneur