son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. De même, le libéralisme sexuel, c'est l'extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. "
« Tout comme le libéralisme économique sans frein, et pour des raisons analogues, le libéralisme sexuel produit des phénomènes de paupérisation absolue. Certains font l’amour tous les jours ; d’autres cinq ou six fois dans leur vie, ou jamais. Certains font l’amour avec des dizaines de femmes ; d’autres avec aucune. C’est ce qu’on appelle la “loi du marché”. »
Rouge est la pilule, amer est le constat
« Du point de vue amoureux Véronique appartenait, comme nous tous, à une génération sacrifiée. Elle avait certainement été capable d'amour; elle aurait souhaité en être encore capable, je lui rends ce témoignage; mais cela n'était plus possible.
Phénomène rare, artificiel et tardif, l'amour ne peut s'épanouir que dans des conditions mentales spéciales, rarement réunies, en tous points opposées à la liberté de mœurs qui caractérise l'époque moderne. Véronique avait connu trop de discothèques et d'amants; un tel mode de vie appauvrit l'être humain, lui infligeant des dommages parfois graves et toujours irréversibles.
L'amour comme innocence et comme capacité d'illusion, comme aptitude à résumer l'ensemble de l'autre sexe à un seul être aimé, résiste rarement à une année de vagabondage sexuel, jamais à deux.
En réalité, les expériences sexuelles successives accumulées au cours de l'adolescence minent et détruisent rapidement toute possibilité de projection d'ordre sentimental et romanesque; progressivement, et en fait assez vite, on devient aussi capable d'amour qu'un vieux torchon. Et on mène ensuite, évidemment, une vie de torchon; en vieillissant on devient moins séduisant, et de ce fait amer. On jalouse les jeunes, et de ce fait on les hait. Cette haine, condamnée à rester inavouable, s'envenime et devient de plus en plus ardente; puis elle s'amortit et s'éteint, comme tout s'éteint. Il ne reste plus que l'amertume et le dégoût, la maladie et l'attente de la mort. »
« J'ai si peu vécu que j'ai tendance à m'imaginer que je ne vais pas mourir; il paraît invraisemblable qu'une vie humaine se réduise à si peu de chose; on s'imagine malgré soi que quelque chose va, tôt ou tard, advenir. Profonde erreur. Une vie peut fort bien être à la fois vide et brève. Les journées s'écoulent pauvrement, sans laisser de trace ni de souvenir; et puis, d'un seul coup, elles s'arrêtent.
Parfois aussi, j'ai eu l'impression que je parviendrais à m'installer durablement dans une vie absente. Que l'ennui, relativement indolore, me permettrait de continuer à accomplir les gestes usuels de la vie. Nouvelle erreur. L'ennui prolongé n'est pas une position tenable: il se transforme tôt ou tard en perceptions nettement plus douloureuses, d'une douleur positive; c'est exactement ce qui est en train de m'arriver. »
« A cet aimable contradicteur je répondrai que l'adolescence n'est pas seulement une période importante de la vie, mais que c'est la seule période où l'on puisse parler de vie au plein sens du terme. Les attracteurs pulsionnels se déchaînent vers l'âge de treize ans, ensuite ils diminuent peu à peu ou plutôt ils se résolvent en modèles de comportement, qui ne sont après tout que des forces figées. La violence de l'éclatement initial fait que l'issue du conflit peut demeurer incertaine pendant plusieurs années; c'est ce qu'on appelle en électrodynamique un régime transitoire. Mais peu à peu les oscillations se font plus lentes, jusqu'à se résoudre en longues vagues mélancoliques et douces; à partir de ce moment tout est dit, et la vie n'est plus qu'une préparation à la mort. Ce qu'on peut exprimer de manière plus brutale et moins exacte en disant que l'homme est un adolescent diminué. »
C'est bidon, ce n'est pas le libéralisme économique qui a créé la paupérisation sexuelle, mais la diminution de la testostérone chez les hommes par les perturbateurs endocriniens
Bruno ce khey https://youtu.be/M6V-Rn50gF4?t=16m29s
Le 15 janvier 2022 à 10:08:23 :
« A cet aimable contradicteur je répondrai que l'adolescence n'est pas seulement une période importante de la vie, mais que c'est la seule période où l'on puisse parler de vie au plein sens du terme. Les attracteurs pulsionnels se déchaînent vers l'âge de treize ans, ensuite ils diminuent peu à peu ou plutôt ils se résolvent en modèles de comportement, qui ne sont après tout que des forces figées. La violence de l'éclatement initial fait que l'issue du conflit peut demeurer incertaine pendant plusieurs années; c'est ce qu'on appelle en électrodynamique un régime transitoire. Mais peu à peu les oscillations se font plus lentes, jusqu'à se résoudre en longues vagues mélancoliques et douces; à partir de ce moment tout est dit, et la vie n'est plus qu'une préparation à la mort. Ce qu'on peut exprimer de manière plus brutale et moins exacte en disant que l'homme est un adolescent diminué. »
En fait c'est juste un mec frustré de pas avoir baisé à l'adolescence qui a écrit ton truc. Un khey.
Et puis il en a fait une thèse en ruminant tout ça.
Le 15 janvier 2022 à 10:08:31 :
C'est bidon, ce n'est pas le libéralisme économique qui a créé la paupérisation sexuelle, mais la diminution de la testostérone chez les hommes par les perturbateurs endocriniens
Le constat en reste le même, peu importe la manière dont on y arrive. La paupérisation sexuelle, la sexualité comme facteur de différentiation et générateur d'inégalités.
Au final, le sexe n'est qu'un champ bourdieusien où les individus ne font qu'utiliser les capitaux dont ils disposent à leur avantage. Certains en ont moins et ne peuvent donc pas en user, les dominants exerçant une domination inconsciente sur les dominés et créant un monopole.
Le 15 janvier 2022 à 10:16:55 :
Le 15 janvier 2022 à 10:08:23 :
« A cet aimable contradicteur je répondrai que l'adolescence n'est pas seulement une période importante de la vie, mais que c'est la seule période où l'on puisse parler de vie au plein sens du terme. Les attracteurs pulsionnels se déchaînent vers l'âge de treize ans, ensuite ils diminuent peu à peu ou plutôt ils se résolvent en modèles de comportement, qui ne sont après tout que des forces figées. La violence de l'éclatement initial fait que l'issue du conflit peut demeurer incertaine pendant plusieurs années; c'est ce qu'on appelle en électrodynamique un régime transitoire. Mais peu à peu les oscillations se font plus lentes, jusqu'à se résoudre en longues vagues mélancoliques et douces; à partir de ce moment tout est dit, et la vie n'est plus qu'une préparation à la mort. Ce qu'on peut exprimer de manière plus brutale et moins exacte en disant que l'homme est un adolescent diminué. »En fait c'est juste un mec frustré de pas avoir baisé à l'adolescence qui a écrit ton truc. Un khey.
Et puis il en a fait une thèse en ruminant tout ça.
Quelqu'un qui réussit dans un domaine ne s'intéressera probablement pas à pourquoi les autres échouent. Ca invalide pas son opinion.
Le 15 janvier 2022 à 10:16:55 :
Le 15 janvier 2022 à 10:08:23 :
« A cet aimable contradicteur je répondrai que l'adolescence n'est pas seulement une période importante de la vie, mais que c'est la seule période où l'on puisse parler de vie au plein sens du terme. Les attracteurs pulsionnels se déchaînent vers l'âge de treize ans, ensuite ils diminuent peu à peu ou plutôt ils se résolvent en modèles de comportement, qui ne sont après tout que des forces figées. La violence de l'éclatement initial fait que l'issue du conflit peut demeurer incertaine pendant plusieurs années; c'est ce qu'on appelle en électrodynamique un régime transitoire. Mais peu à peu les oscillations se font plus lentes, jusqu'à se résoudre en longues vagues mélancoliques et douces; à partir de ce moment tout est dit, et la vie n'est plus qu'une préparation à la mort. Ce qu'on peut exprimer de manière plus brutale et moins exacte en disant que l'homme est un adolescent diminué. »En fait c'est juste un mec frustré de pas avoir baisé à l'adolescence qui a écrit ton truc. Un khey.
Et puis il en a fait une thèse en ruminant tout ça.
C'est pour ça qu'on l'aime notre Houellebecq national
« La coïncidence n’est pas fortuite, une amélioration des conditions de vie va souvent de pair avec une détérioration des raisons de vivre »
Anéantir
En réalité toute cette merde qu’est la vie humaine sur terre n’a absolument aucun importance le sexe y compris…
Le 15 janvier 2022 à 10:44:25 :
Le 15 janvier 2022 à 10:16:55 :
Le 15 janvier 2022 à 10:08:23 :
« A cet aimable contradicteur je répondrai que l'adolescence n'est pas seulement une période importante de la vie, mais que c'est la seule période où l'on puisse parler de vie au plein sens du terme. Les attracteurs pulsionnels se déchaînent vers l'âge de treize ans, ensuite ils diminuent peu à peu ou plutôt ils se résolvent en modèles de comportement, qui ne sont après tout que des forces figées. La violence de l'éclatement initial fait que l'issue du conflit peut demeurer incertaine pendant plusieurs années; c'est ce qu'on appelle en électrodynamique un régime transitoire. Mais peu à peu les oscillations se font plus lentes, jusqu'à se résoudre en longues vagues mélancoliques et douces; à partir de ce moment tout est dit, et la vie n'est plus qu'une préparation à la mort. Ce qu'on peut exprimer de manière plus brutale et moins exacte en disant que l'homme est un adolescent diminué. »En fait c'est juste un mec frustré de pas avoir baisé à l'adolescence qui a écrit ton truc. Un khey.
Et puis il en a fait une thèse en ruminant tout ça.Quelqu'un qui réussit dans un domaine ne s'intéressera probablement pas à pourquoi les autres échouent. Ca invalide pas son opinion.
Je vais parler de manière froide et pragmatique !
En fait, le pb des losers est de ne pas comprendre que les winners sont aussi des losers : l'herbe est tjrs plus verte ailleurs !
A partir du moment où tu désires, ce qui est inévitable pour un être pensant, tu ne peux que envier, jalouser et haïr autrui. L'amour de son prochain est une commodité rare, voire inexistante, en ce monde ou personne n'est vraiment heureux ; la joie n'est qu'une émotion éphémère et fugace, bien qu'elle soit vitale pour être équilibré dans la vie. Le bonheur n'existe pas, contrairement à la souffrance et la douleur, bien réelles pour le coup.
Les winners pensent que les losers font la loi et abaissent le niveau général, donc il faut les haïr. C'est le cas des conservateurs libéraux, des évolutionniste, des nietzscheens et autres réactionnaires qui voient du déclin partout. Ils haïssent le "succès" des progressistes. C'est un aveu d'échec si je ne m'abuse.
Les losers envient la réussite apparente des winners, ces mâles blancs heteros cisgenres privilégiés, mais ne voient pas à quel point ils sont paumés également. Encore une fois, les apparences sont trompeuses.
On ne parle pas le même langage quelque soit le camps où l'on se situe et on ne se comprend pas. En fait, le genre humain est misérable, mais on ne pense plus au péché originel, un mythe très pertinent pour le comprendre et le prendre en pitié.
La nature humaine est tjrs médiocre et mauvaise, en tout temps et en tout lieux. Il n'y a ni progrès, ni déclin, car l'histoire n'a pas de sens : elle est tragique. C'est tjrs le théâtre des mêmes passions, des mêmes enjeux et des mêmes conflits, mais sous d'autres formes, car la nature humaine est immuable.
Le 15 janvier 2022 à 21:40:30 :
« La coïncidence n’est pas fortuite, une amélioration des conditions de vie va souvent de pair avec une détérioration des raisons de vivre »Anéantir
Ah un admirateur des anciens ! Lycurgue, ce tyran lacedemonien, est bien sûr admiré de Xenophon, ce partisan de l'oligarchie.
J'admire les despotes car ils n'essaient pas naïvement de rendre les citoyens vertueux ou de les éduquer.
Le despotisme est le meilleur garant de la paix civile, contrairement au pluralisme démocratique où la guerre civile et l'anarchie menacent en permanence au nom d'une hypothétique justice.