Politien
2021-12-26 20:30:59
Par Olivier Bureau et Nicolas Goinard
Le 25 décembre 2021 à 11h00, modifié le 26 décembre 2021 à 07h16
« C’est un cauchemar… » Pascal Pelain, le maire (UDI), a la voix blanche ce samedi matin. Quelques heures avant l’aube, l’élu s’est rendu sur le théâtre d’un drame qui a endeuillé la commune en cette nuit de Noël : un peu plus tôt, trois personnes, âgées de 17 à 21 ans, ont perdu la vie dans un accident de la circulation.
Les circonstances précises restent encore à déterminer mais quelques éléments sont d’ores et déjà avérés. Les faits se sont déroulés peu après 4h30 sur le boulevard Charles-de-Gaulle, cette longue route qui contourne le parc des Chanteraines à l’entrée de Villeneuve.
Sur la route, personne sauf cette voiture avec cinq occupants, des amis d’une vingtaine d’années. Tout bascule quand le conducteur arrive au niveau du rond-point du numéro 254, juste à côté de l’entrée du parc. Là, il perd le contrôle de son véhicule et percute un arbre de plein fouet.
Un survivant a eu une jambe arrachée, un autre devra être amputé
Le conducteur, son passager avant et la personne se trouvant au milieu sur la banquette arrière sont éjectés. Pas les autres. Quand les sapeurs-pompiers débarquent, ils découvrent une scène apocalyptique avec deux victimes toujours coincées dans l’amas de tôles broyées. La brigade des sapeurs-pompiers (BSPP) a dû dépêcher un camion de désincarcération afin d’extraire les prisonniers de l’épave. Au total, ce ne sont pas moins de 40 militaires qui prennent les choses en main.
Le bilan est effroyable. « A notre arrivée, deux personnes étaient déjà décédées et trois autres étaient en urgence absolue », lâche un officier de la BSPP. Le conducteur et le passager avant ont été tués sur le coup. Le troisième « éjecté » n’a pu être sauvé malgré les tentatives des pompiers. Les deux autres victimes ont été évacuées sous escorte motorisée, l’une à l’hôpital Beaujon, à Clichy, l’autre à La Pitié-Salpêtrière, à Paris. L’une d’elles a eu une jambe arrachée et la seconde devra être amputée d’un membre.
Le compteur de vitesse bloqué sur 140 km/h
Après les services d’urgence, ce sont les experts en accidents qui ont investi les lieux afin d’établir clairement ce qu’il s’est passé. La chaussée mouillée et sans aucun doute la vitesse ont joué un rôle dans ce drame. Les constatations effectuées sur le véhicule ont établi que le compteur était resté bloqué sur 140 km/h au moment du choc. « Avec trois victimes éjectées, l’absence de ceinture de sécurité est aussi vraisemblablement en cause », confie un proche du dossier.
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En Seine-Saint-Denis, les accidents de la route remontent en flèche
Des analyses toxicologiques doivent être pratiquées sur le corps du conducteur afin de savoir s’il avait bu ou consommé de la drogue avant de prendre le volant. La fouille de la carcasse a par ailleurs permis de mettre la main sur des bonbonnes de protoxyde d’azote, ce gaz hilarant dont certains font un usage détourné à des fins récréatives.
« Il n’y a pas de mots, ajoute Pascal Pelain, manifestement choqué. Toutes mes pensées vont bien sûr aux familles et aux proches des victimes… » Quatre des cinq occupants de la voiture habitaient la commune. Une cellule psychologique a été mie en place.
kerterre2
2021-12-26 20:34:39
Le 26 décembre 2021 à 20:30:59 :
Par Olivier Bureau et Nicolas Goinard
Le 25 décembre 2021 à 11h00, modifié le 26 décembre 2021 à 07h16
« C’est un cauchemar… » Pascal Pelain, le maire (UDI), a la voix blanche ce samedi matin. Quelques heures avant l’aube, l’élu s’est rendu sur le théâtre d’un drame qui a endeuillé la commune en cette nuit de Noël : un peu plus tôt, trois personnes, âgées de 17 à 21 ans, ont perdu la vie dans un accident de la circulation.
Les circonstances précises restent encore à déterminer mais quelques éléments sont d’ores et déjà avérés. Les faits se sont déroulés peu après 4h30 sur le boulevard Charles-de-Gaulle, cette longue route qui contourne le parc des Chanteraines à l’entrée de Villeneuve.
Sur la route, personne sauf cette voiture avec cinq occupants, des amis d’une vingtaine d’années. Tout bascule quand le conducteur arrive au niveau du rond-point du numéro 254, juste à côté de l’entrée du parc. Là, il perd le contrôle de son véhicule et percute un arbre de plein fouet.
Un survivant a eu une jambe arrachée, un autre devra être amputé
Le conducteur, son passager avant et la personne se trouvant au milieu sur la banquette arrière sont éjectés. Pas les autres. Quand les sapeurs-pompiers débarquent, ils découvrent une scène apocalyptique avec deux victimes toujours coincées dans l’amas de tôles broyées. La brigade des sapeurs-pompiers (BSPP) a dû dépêcher un camion de désincarcération afin d’extraire les prisonniers de l’épave. Au total, ce ne sont pas moins de 40 militaires qui prennent les choses en main.
Le bilan est effroyable. « A notre arrivée, deux personnes étaient déjà décédées et trois autres étaient en urgence absolue », lâche un officier de la BSPP. Le conducteur et le passager avant ont été tués sur le coup. Le troisième « éjecté » n’a pu être sauvé malgré les tentatives des pompiers. Les deux autres victimes ont été évacuées sous escorte motorisée, l’une à l’hôpital Beaujon, à Clichy, l’autre à La Pitié-Salpêtrière, à Paris. L’une d’elles a eu une jambe arrachée et la seconde devra être amputée d’un membre.
Le compteur de vitesse bloqué sur 140 km/h
Après les services d’urgence, ce sont les experts en accidents qui ont investi les lieux afin d’établir clairement ce qu’il s’est passé. La chaussée mouillée et sans aucun doute la vitesse ont joué un rôle dans ce drame. Les constatations effectuées sur le véhicule ont établi que le compteur était resté bloqué sur 140 km/h au moment du choc. « Avec trois victimes éjectées, l’absence de ceinture de sécurité est aussi vraisemblablement en cause », confie un proche du dossier.
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En Seine-Saint-Denis, les accidents de la route remontent en flèche
Des analyses toxicologiques doivent être pratiquées sur le corps du conducteur afin de savoir s’il avait bu ou consommé de la drogue avant de prendre le volant. La fouille de la carcasse a par ailleurs permis de mettre la main sur des bonbonnes de protoxyde d’azote, ce gaz hilarant dont certains font un usage détourné à des fins récréatives.
« Il n’y a pas de mots, ajoute Pascal Pelain, manifestement choqué. Toutes mes pensées vont bien sûr aux familles et aux proches des victimes… » Quatre des cinq occupants de la voiture habitaient la commune. Une cellule psychologique a été mie en place.
Putain
Dire que ma copine a vu l'accident je vais la rappeler j'espère qu'elle a pas vu tout ça