Ces données sont issues d’un document daté du 13 décembre du Statens Serum Institut, au Danemark, qui établit, sur la période du 22 novembre au 12 décembre, le nombre de contaminations par omicron d’un côté, et celui des infections par les autres variants de l’autre, selon le profil des contaminés (vaccinés avec rappel, que Blachier dénomme «triplement vaccinés» ; complètement vaccinés sans rappel, ou «doublement vaccinés» selon Blachier ; et non-vaccinés).
Des données qui permettent effectivement de calculer qu’omicron représente 8 % des cas chez les vaccinés avec rappel, 5,6 % des cas chez les complètement vaccinés (sans rappel) et 1,2 % des cas chez les non-vaccinés.
Sachant, comme cela semble se confirmer, qu’omicron a tendance à échapper à l’immunité vaccinale, il n’est pas forcément étonnant qu’il soit davantage présent que les autres variants (en proportion) chez les personnes vaccinées.