Le 08 décembre 2021 à 16:25:07 PopCornTime_ a écrit :
Le 08 décembre 2021 à 16:24:22 :
les rats , article payant evidement
Dispo en entier ici : <spoil>Un bain de sang a-t-il été évité de peu à l’approche des fêtes de Noël ? Malgré l’affaiblissement de Daech sur le terrain militaire depuis plus de deux ans, la propagande haineuse de l’organisation continue de prospérer sur les réseaux sociaux clandestins et d’agiter les esprits fragiles en France. Illustration avec cette nouvelle affaire de projet d’action violente mis en échec par les services antiterroristes.
Selon nos informations, deux hommes âgés de 23 ans ont été interpellés le lundi 29 novembre au matin à Meaux (Seine-et-Marne) et au Pecq (Yvelines) par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte quelques jours plus tôt par le parquet national antiterroriste (Pnat). Ils ont été mis en examen le 3 décembre pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placés en détention provisoire.
À l’origine des investigations, les enquêteurs sont destinataires d’un renseignement selon lequel ces deux jeunes suspects tiendraient des propos inquiétants sur leur volonté de semer la mort d’ici Noël, période propice aux foules, au nom d’un islam dévoyé. L’un d’eux est déjà connu de la DGSI pour sa radicalisation. Les deux hommes sont entrés en contact très récemment par Internet au cours de discussions sur l’actualité des groupes terroristes et viennent de se rencontrer physiquement au moins une fois. En raison de l’imminence de la menace, ordre est donné de les placer en garde à vue sans délai.
Devant les policiers, l’un des deux suspects passe aux aveux. Il reconnaît que le duo envisageait de passer à l’acte durant les périodes de fêtes et indique que son complice présumé, qu’il décrit comme étant le plus motivé de l’équipe et le plus sûr de lui, avait suggéré d’utiliser des couteaux pour assassiner au hasard des « mécréants », donc des passants sans distinction. Plusieurs lieux fréquentés avaient été évoqués comme cibles : des centres commerciaux, dont l’un connu en banlieue parisienne, des universités ou des rues bondées. Les deux terroristes présumés souhaitaient ensuite être glorifiés en « martyr », c’est-à-dire être abattus par les forces de l’ordre appelées en intervention.
Selon le jeune homme, leur tuerie devait s’inscrire dans le cadre des préconisations permanentes dictées par la propagande de l’organisation État islamique (EI), dont le duo se revendiquerait, selon lesquelles tout partisan est appelé à faire couler le sang dans les pays occidentaux et ennemis avec n’importe quel moyen rudimentaire. Également interrogé en garde à vue, le second suspect, lui, nie tout projet d’attentat de son côté et conteste les propos de son ami. Lors de la perquisition à leur domicile en région parisienne, les policiers ont saisi un couteau ainsi que plusieurs ordinateurs portables et téléphones. Leur exploitation a révélé une abondante littérature djihadiste et des vidéos violentes estampillées Daech.
Cette affaire constitue le quatrième projet d’action violente d’inspiration djihadiste déjoué par la DGSI depuis l’année 2021, signe que cette menace terroriste reste résiduelle en France bien que de nombreux coups de filets ont également été opérés dans les milieux de l’ultra-droite ces dernières semaines.
Autre enseignement de ces procédures : le net rajeunissement des suspects. Ainsi au printemps 2021, les services antiterroristes avaient interpellé une jeune femme de 18 ans vivant à Béziers (Hérault). Déscolarisée, fascinée par le gore, elle était soupçonnée d’avoir projeté un attentat dans une église pour les célébrations de Pâques, ainsi que l’a confirmé la découverte d’explosif de type TATP à son domicile.</spoil>