Salut les clés je suis débutant en écriture, ce texte sort d'un dialogue au début du roman que j'écris
Excusez mes fautes, je suis nul en orthographe mais je fait de mon mieux.
Toujours on trouve des idées fantastiques pendant tout bottage, c’est juste.
Peut être de la sensualité ? Ha-ha-ha.
Ah non mais vous savez mieux que moi. Vous êtes un collectionneur vous. Et les perquisitions ? Tout ça deviendra très gros avant l’heure. J’avoue que l’envie d’en parler ne me prend pas, voir pas du tout.
Mais attendez, c’était intéressent, quel diable d’idées aurai-je pu exprimer, inconsciemment sans doute, lors de ce bottage en règle. Je crois vraiment qu’il me le fallait, à la manière d’une aventure de plus, d’une exploration.
Même que c’était d’un comique pitoyable. Souvent je me fait la remarque comme quoi, d’un point de vu tout à fait extérieur, donc prenons la place d’un passant, que tout cela est ridicule.
Et devinez quand est ce que l’on se rend vraiment compte que c’est ridicule, enfin on le sait déjà, que c’est ridicule, pas nous, pas directement, je veut dire que je ne me trouve pas pour le moins du monde ridicule, c’est la situation, qui m’englobe, qu’il l’est.
Et ce passant, mettons, il a un visage très expressif et jamais il ne fait l’économie de son expression des plus singulières.
Alors il ne suffit que d’un coup d’œil, et là est l’atout de l’homme, un coup d’oeil, et la température est prise. Et dans son entièreté ! C’est à dire que je comprend tout, par son expression, car l’expression révèle mieux que tout autre chose, enfin, je parle là d’une chose très rapide. Mais tout ça se reflète chez nous, notre expression , je vous l’accorde, on n’y prête jamais aucune attention.
Mais c’est vrai, pensez y. Jamais, de toute façon, on est devant un miroir lorsque ce genre de chose arrive. Toujours devant le miroir on est comme fier et on y fait le beau. Mais bon, là, alors que pendant ce bottage on pourrait croire que je perd une importante dignité, jamais je prend conscience de moi même.
Mais c’est très vrai. Mais ne vaut-il mieux pas l’éviter, ce regard ? Enfin regard, oui, mais surtout jugement, et c’est là que c’est terrible, pas terrible car la honte nous prend au tripes directement, mais terrible car jamais, dans la mémoire de cet inconnu, jamais on ne pourra changer cette perception précise.
Ce qui est très impressionnant, c’est qu’il nous connaitra que en tant que celui là qui s’est fait botté salement comme un rat. C’est, je pense, très vrai. Ce genre de scène a le devoir de se répéter.
Ça divertie ! Hé quoi ? Bah oui. Non mais c’est très vrai ça aussi. C’est important, je pense, que pour les autres, et même si il y a personne, c’est important car c’est original et spontané. Et que donc l’idée est très forte.
Comme quoi, j’avoue, c’est ridicule, et c’est très important, rien que pour la vie que cela produit. Rien que ça me conforte de trop dans la beauté de l’acte.
Et cet acte, peut importe, sa nature ou son objet n’ont rien à voir avec son importance et sa singularité. Donc tout ça pour moi est très beau, enfaite, mais là encore je divague, c’est à dire que je le pense clairement et que je ne dit pas ce que je pense pas, mais trop parler est un péché. Aller quoi, de tout ce qui peut me concerner, je prend mes quartiers par la violence. C’est de la menace qu’elle vient.
Dont quoi, vous allez dire que je me fou de ça. Le péché m’anime donc, et regardez moi, ce que je fait là, mais que je devient d’un puissant ridicule.
Mais voilà, tout le problème est là, une vraie menace. C’est comme un homme qui s’empiffre de trop, que l’on réclame de tout coté et qui donc, précipité, se dépêche encore plus de s’empiffrer, et il ne fini par ne plus ressentir du tout le gout des repas, mais c’est pas grave car celui qui ressent le gout, si on peut vraiment dire « celui » , et bien c’est l’atmosphère que tout cela produit et que l’on ressentira ( ou pas ). Voila ce qui est vraiment terrible.
C’est que la beauté elle est universelle, elle émane de tout, seulement quand sa s’accumule, on le remarque tous.
Mais quand on la prend au degrés le moins élevé, elle apparait comme banale, comme inconnue, à peine qu’on la remarque. Mais j’ai envie de vous dire que c’est tant mieux, car comme ça on abreuve le plaisir supplémentaire que ressent le voyeur de la vie de tout les jours. En plus tout ça nous ai toujours servi sur un plateau, et tout ça est permanent, pourvu que l’on reste en vie ! Ah non, c’est vraiment magnifique.
C’est illimité. Presque que ça devrait être interdit ! Ah non, c’est trop beau.
Emile Chevallier, mon petit ami, un danger aussi grand que ça vous menace ?
Et je suis censé rester de marbre comme ça, mon ami est menacé ?
Oui oui c’est beau c’est vrais mais passons, la menace, c’est quoi ?
Non mais c’est rien. Non mais tout ça c’est purement féerique.
Laissez coulez, mon bienfaiteur.
Non vraiment, j’ai l’occasion de prouver quelque chose en réglant tout ça par moi même.
C’est à dire par régler, c’est personnel. Régler, j’entend par là prendre des mesures vis à vis de moi même par rapport à des actions, comment dire, qui plus grandes.
En bref, mon cher Pierre ?
Bien, avec tout le feu qui m’anime, enfin pas là, mais plus tard, je doit vous annoncer que…bon c’est une affaire compliquée et tordue mais je vais vous expliquer.
Avant, je doit vous expliquer mon plus grand regret, Pierre, qui est une impossibilité absolue.
Vous voyez il y a de ça quelques années, attention c’est très sérieux , il y a de ça quelques années j’ai vu un tableau.
Voila la peinture représentait une scène dans une maison de brique, avec un coin clair, un mur de brique clair à gauche, et à droite un mur de brique auparavant clair, mais désormais plein de suie. Et entre ces deux murs, un petit poêle en brique comme l’on fait en Italie, sur lequel repose des ustensiles de cuisine, une louche est pendue à un crochet sur la gauche du poêle, elle est d’argent.
Mais sur le poêle de brique, un robinet dorée et sous lui, un bol blanc en céramique qui lui sert de récipient. Tout juste à coté de ce long robinet vertical et tout fin, il y a un pichet en bronze, fait comme si il avait des écailles de bronze sur sa surface, et donc il reflète une lumière de midi.
Alors, à gauche , un balais de paille durcie et jaune, par terre, des coquilles d’œuf, un bout de papier gras et froissé, un ballot de brindilles coupées, deux cartes vertes foncées usées, et juste au milieu, un petit tabouret poli de traite qui semble comme neuf. Le sol est pourpre, rouge et poussiéreux. Et là, un petit garçon apparait. Tout petit et vouté, penché en avant, car il dissimule sa face derrière un masque.
Le garçon est habillé comme un petit homme très pauvre, à comprendre, des chaussures de cuir marron au bout troué, un pantalon rouge pale à rayure, lui aussi très poussiéreux et sec, et une veste marron, rafistolé à l’endroit du coude droit, qui pend sur le dos du petit garçon et qui lui sert de cape.
On aperçoit son épaisse chemise blanche froissée sous cette lourde petite veste. Puis le petit garçon duquel on ne voit presque pas le visage, porte un couvre chef de monsieur. Un fier haut de forme noir blanchit et froissé par la poussière, sur lequel une longue plume rayée noire et blanc tend vers le plafond.
Le chapeau domine la tête du petit garçon et tout cela fait du déguisement un aspect presque crédible. Et le petit garçon, de ses toutes petites mains, tient un masque qu’il porte devant son visage pour faire peur à deux autres petits enfants à droite de la pièce. C’est que le masque tient de la caricature, on y voit le profil d’un visage tendu, au yeux écarquillées qui regarde intensément droit devant lui, donc dans la direction des deux autres petits enfants.
Et les sourcils agissent comme des flèches sur ce visage tordu, renifleur. Le nez, lui, est pointu et surdimensionné, les narines sont tendues vers l’avant et dilatées, le bout du nez est, je le répète, pointu et rouge. Les yeux sont larges et on y voit le blanc, la pupille est une bille noir pleine de vice.
Dessous le nez s’étend des épaisses lèvres rouges et répugnantes, qui forment une grimace très large qui nous laisse voir quelque grosses dents. Enfin, le visage du masque fait très peur, c’est le visage d’un homme tordu de trente ans qui essaye de renifler quelque chose, et qui le fait avec toute son énergie. Derrière, de notre point de vue à nous, spectateur, on voit le regard malin du petit garçon. Et, diable, les enfants. Une petite fille ronde, blonde, très petite avec une grosse tête, est morte de peur.
C’est à dire que elle en vient à tenir de sa petite main boudinée le pantalon de son frère qui, un peu plus grand qu’elle mais tout de même très petit lui aussi, semble amusé, c’est à dire qu’un sourire vicieux barre son visage enfantin, comme si il savait que le masque, la scène, était pour son âge bien trop bizarre et effrayante.
Donc voila, et même des petits chatons à cote d’eux observent avec étonnement la scène. Et le petit garçon farceur continu d’effrayer la très petite fille ronde en robe bleu clair à bouton, et la chevelure blonde de la petite fille est retenue par un ruban rose. Non je manque plein de détails et dieu sait que jamais, oh grand jamais, je ne devrais entreprendre la description d’une telle merveille en peinture. Il ne faut pas que je recommence.
Alors que mon plus grand regret éternel qui anime quelque chose, je ne l’ai pas encore décrit, le regret de cette description, aussi misérable soit t-elle, ah non, je me maudit, non mais c’est pas possible, me frappe déjà.
C’est vraiment horrible. Bref, ce tableau est absolument magnifique. Et mon plus grand regret je vous l’exprime maintenant, c’est de savoir en ayant raison que jamais on aura assez de peinture pour représenter encore et encore ce genre de scène. C’est que elle, elle est absolument magnifique et envoutante, elle me détruit de l’intérieur cette scène, c’est terrible. Elle est pourtant toute simple, sans aucune prétention, c’est juste l’image d’une vie connue qui s’introduit dans votre esprit.
Mais diable, que l’on me tue sur le champ si je ne me croit pas capable de mourir pour cette scène là. Cette peinture là, que vous ne pouvez imaginer tant elle est unique et puissante, elle devient sacrée. Elle en particulier, et le pire, c’est que toute les autres aussi.
Et jamais, jamais on aura assez de peinture pour en faire d’autres différentes que celle là, bien sur elles existent déjà mais le nombre est limité. De toute façon, notre faim est insatiable. Ce n’est même pas une peur même si ça pouvait en être une. C’est un véritable regret horrible qui me ronge, vous voyez, comme la vérité elle est frappante, c’est que la beauté, jamais elle ne pourra être transmise.
À cause de ça, je pleure presque. Non c’est terrible, de savoir que jamais jamais la beauté ne pourra se transmettre, et puis pire, elle pourra ne plus du tout exister un jour. Mais ce genre de scène, c’est trop magnifique pour nous. Évidemment que ce n’est pas qu’une question de peinture, vous m’avez compris.
Et qu’est ce que je n’ai pas fait ?
Ou plutôt qu’est ce que j’ai fait pour m’infliger cette douloureuse pensée? Rien, rien qui remplacera cette beauté, jamais.
Non voilà, là est mon vrai regret.
Du reste, c’est dégoûtant, mais je doit absolument vous faire part de l’affaire.
Oui c’est bizarre, vous allez voir ça.
Vous savez, même que je me recouvre d’un drap tout fin tellement je suis prit d’une honte hallucinante.
Voilà, mais je vais bien devoir un jour me faire, par quelconque moyen, Monsieur Nicolas.
C’est une confidence, car c’est devenu inévitable pour moi.
Bien... Je ne sais pas du tout si j’ai autre chose à dire à propos, c’est que c’est sale comme affaire. Voila, c’est absolument inévitable. Non ce n’est même pas par haine je crois, c’est juste que c’est dans l’alignement des choses. J’ai honte. Il faut que ça cesse. Tout pourra s’arranger à la suite de ces événements. C’est bien la première fois que je parle de ca, et excusez si j’emmele mes pinceaux. Et t’il d’ailleurs possible de ne pas s’emmeler les pinceaux ? Vous me répondrez que…
J’ai juste lu quelques lignes et t’as un style un peu bizarre khey, mais justement c’est ce que j’aime bien, juste dommage pour les fautes
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Le 28 novembre 2021 à 01:51:11 :
J’ai juste lu quelques lignes et t’as un style un peu bizarre khey, mais justement c’est ce que j’aime bien, juste dommage pour les fautesContinue