Après avoir imposé l’obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que l’extension du passe sanitaire, il y a près de quatre mois, M. Macron fait le choix d’intensifier la pression sur les 6 millions de Français, qui ne se sont pas encore fait injecter une dose,
Quelqu'un peut poster la suite de l'article svp ? ça concernait sur les non-vaccinés
Bientôt un reconfinement des anti-vax?
Le 27 novembre 2021 à 11:55:23 :
Bientôt un rceonfinement des anti-vax?https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png
eussou
On ne change pas une méthode qui gagne (). Face à la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19, qui déferle sur la France, Emmanuel Macron a fait le choix de rester dans la logique qu'il a impulsée, le 12 juillet : pousser à fond la vaccination et rehausser le niveau de vigilance, sans avoir recours à des restrictions dures.
Il n'est à ce stade envisagé « ni confinement ni couvre-feu » , a indiqué le ministre de la santé, Olivier Véran, jeudi 25 novembre. Malgré la recrudescence du coronavirus, avec plus de 30 000 nouveaux cas diagnostiqués ces derniers jours, pas question de procéder non plus à la « fermeture anticipée de commerces » ou à des « restrictions de déplacement » , comme cela peut être le cas dans plusieurs pays européens.
« J'avais dit que nous devions apprendre à vivre avec le virus. Nous y sommes. Gardons nos équilibres et sauvons les fêtes » , a justifié le chef de l'Etat, mercredi 24 novembre, dans le huis clos du conseil de défense sanitaire, à l'Elysée.
Après avoir imposé l'obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que l'extension du passe sanitaire, il y a près de quatre mois, M. Macron fait le choix d'intensifier la pression sur les 6 millions de Français, qui ne se sont pas encore fait injecter une dose, tout en poussant ceux qui hésitent à se faire administrer un rappel, à franchir le pas. Pour ces derniers, la règle est claire : à partir de samedi, tous les adultes auront deux mois pour recevoir une troisième dose, sous peine de voir leur passe sanitaire invalidé à partir du 15 janvier 2022. Tous y seront éligibles dès cinq mois après leur dernière injection, et non plus six mois, comme c'était initialement envisagé. Une manière d'accélérer la cadence pour contrer la flambée épidémique, et ainsi, éviter une saturation des hôpitaux. « On a une longueur d'avance grâce à la vaccination. On doit tout faire pour la garder » , a insisté le chef de l'Etat, mercredi, lors du conseil de défense sanitaire.
Pour les non-vaccinés, en revanche, M. Macron a encore choisi de durcir le dispositif. La durée de validité des tests va être ramenée à vingt-quatre heures, et non plus soixante-douze heures, comme c'était le cas jusqu'à présent. Un renforcement des contrôles du passe sanitaire dans les restaurants, les cinémas et les transports va également avoir lieu.
Plutôt que de prendre soin de ménager les récalcitrants, comme il le faisait lors du démarrage de la campagne de vaccination au début de l'année, Emmanuel Macron assume donc la méthode forte face aux antivax. Quitte à les bousculer. « Ce n'est pas la peine d'applaudir les soignants, vaccinez-vous si vous voulez les aider ! » , a-t-il lancé le 19 novembre, en marge d'un déplacement dans le Nord.
Contradictions de l'opposition
A moins de cinq mois de l'élection présidentielle de 2022, il demeure, dans le fond, fidèle à sa stratégie : faire peser la contrainte sur les non-vaccinés plutôt que sur les vaccinés.
Qu'importe si ceux qui apparaissent comme ses principaux adversaires pour ce scrutin – les représentants de l'extrême droite Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, et Eric Zemmour, candidat putatif – tentent de tirer profit de la lassitude de l'opinion, après un an et demi de crise sanitaire, en appelant à « lever les contraintes » , le chef de l'Etat préfère miser sur l'appui de la « majorité silencieuse » de la population, qui est massivement en faveur de la vaccination; 78 % des Français sont, par exemple, favorables à une injection d'une dose de rappel, selon un sondage Odoxa publié le 24 novembre. Immédiatement après les annonces de M. Véran, le site de Doctolib était d'ailleurs surchargé par un afflux de connexions pour prendre rendez-vous.
Soulignant les contradictions de l'opposition, qui a reproché tour à tour au gouvernement d'en « faire trop » , puis d'avoir « tardé » pour contrer l'épidémie, M. Macron a lâché lors du conseil de défense sanitaire : « Laissons les fadas et avançons dans l'efficacité et la clarté ! »
Une manière de décrédibiliser ceux, qui, à ses yeux, n'hésitent pas à faire preuve de démagogie en matière sanitaire pour gagner des voix dans l'optique de la présidentielle, quand lui assure n'avoir qu'un objectif : « protéger les Français » . Avec l'espoir de faire de sa gestion de la crise sanitaire un atout face à ses concurrents.
Confiance dans le jugement des scientifiques
L'Elysée souligne « l'incohérence » de la droite, en rappelant que les députés du parti Les Républicains (LR) ont voté contre la prolongation du passe sanitaire à l'Assemblée nationale, quand, au même moment, les prétendants à l'investiture de leur parti pour le scrutin élyséen, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, appelaient à confiner les non-vaccinés, comme en Autriche.
Face à ses adversaires, M. Macron met également en avant sa confiance dans le jugement des scientifiques. « Comme à chaque fois, on avance à la lumière de la science, avec pragmatisme » , a-t-il rappelé, lundi, lors d'un déplacement à Amiens. Une autre constante du chef de l'Etat. « Un principe nous guide pour définir nos actions. (…) C'est d'écouter celles et ceux qui savent » , déclarait-il, dès le 12 mars 2020, lors de sa première allocution télévisée consacrée au Covid-19.
Un bon moyen de donner des gages à l'électorat macroniste, provaccin et proscience dans son immense majorité, dans l'optique de la présidentielle. Et une ligne de clivage à exploiter, selon ses partisans. Face aux « complotistes » , « il nous faudra incarner le camp de la République et de la raison » , avait jugé le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, fin août, dans un entretien au Monde . Trois mois plus tard, M. Macron suit ce précepte à la lettre, dans l'espoir de consolider son socle électoral.
En entier :
<spoil>
Vos newsletters
Vos alertes
Les applications
Les applications
Le journal numérique
Le journal numérique
Dès 11 heures
Evénements abonnés
Evénements abonnés
Le Monde Jeux
Le Monde Jeux
Aide
Aide
Se déconnecter
Se déconnecter
POLITIQUE
Covid-19 : Emmanuel Macron veut faire peser la contrainte sur les non-vaccinés
A cinq mois de la présidentielle, le chef de l’Etat ne veut pas recourir à des restrictions sociales fortes pour faire face au redémarrage de l’épidémie, mais cherche à pousser toujours plus la vaccination.
Par Alexandre Lemarié
Publié hier à 04h40, mis à jour hier à 07h19
Temps deLecture 4 min.
Ajouter aux favoris
Partager sur Facebook
Envoyer par e-mail
Partager sur Whatsapp
Plus d’options
Article réservé aux abonnés
Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse avec le premier ministre croate, à Zagreb, le 25 novembre.
Emmanuel Macron, lors d’une conférence de presse avec le premier ministre croate, à Zagreb, le 25 novembre. DARKO VOJINOVIC / AFP
On ne change pas une méthode qui gagne. Face à la cinquième vague de l’épidémie de Covid-19, qui déferle sur la France, Emmanuel Macron a fait le choix de rester dans la logique qu’il a impulsée, le 12 juillet : pousser à fond la vaccination et rehausser le niveau de vigilance, sans avoir recours à des restrictions dures.
Il n’est à ce stade envisagé « ni confinement ni couvre-feu », a indiqué le ministre de la santé, Olivier Véran, jeudi 25 novembre. Malgré la recrudescence du coronavirus, avec plus de 30 000 nouveaux cas diagnostiqués ces derniers jours, pas question de procéder non plus à la « fermeture anticipée de commerces » ou à des « restrictions de déplacement », comme cela peut être le cas dans plusieurs pays européens.
« J’avais dit que nous devions apprendre à vivre avec le virus. Nous y sommes. Gardons nos équilibres et sauvons les fêtes », a justifié le chef de l’Etat, mercredi 24 novembre, dans le huis clos du conseil de défense sanitaire, à l’Elysée.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : pourquoi l’élargissement de la dose de rappel s’est imposé au gouvernement
Après avoir imposé l’obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que l’extension du passe sanitaire, il y a près de quatre mois, M. Macron fait le choix d’intensifier la pression sur les 6 millions de Français, qui ne se sont pas encore fait injecter une dose, tout en poussant ceux qui hésitent à se faire administrer un rappel, à franchir le pas. Pour ces derniers, la règle est claire : à partir de samedi, tous les adultes auront deux mois pour recevoir une troisième dose, sous peine de voir leur passe sanitaire invalidé à partir du 15 janvier 2022. Tous y seront éligibles dès cinq mois après leur dernière injection, et non plus six mois, comme c’était initialement envisagé. Une manière d’accélérer la cadence pour contrer la flambée épidémique, et ainsi, éviter une saturation des hôpitaux. « On a une longueur d’avance grâce à la vaccination. On doit tout faire pour la garder », a insisté le chef de l’Etat, mercredi, lors du conseil de défense sanitaire.
Pour les non-vaccinés, en revanche, M. Macron a encore choisi de durcir le dispositif. La durée de validité des tests va être ramenée à vingt-quatre heures, et non plus soixante-douze heures, comme c’était le cas jusqu’à présent. Un renforcement des contrôles du passe sanitaire dans les restaurants, les cinémas et les transports va également avoir lieu.
Plutôt que de prendre soin de ménager les récalcitrants, comme il le faisait lors du démarrage de la campagne de vaccination au début de l’année, Emmanuel Macron assume donc la méthode forte face aux antivax. Quitte à les bousculer. « Ce n’est pas la peine d’applaudir les soignants, vaccinez-vous si vous voulez les aider ! », a-t-il lancé le 19 novembre, en marge d’un déplacement dans le Nord.
Contradictions de l’opposition
A moins de cinq mois de l’élection présidentielle de 2022, il demeure, dans le fond, fidèle à sa stratégie : faire peser la contrainte sur les non-vaccinés plutôt que sur les vaccinés.
Qu’importe si ceux qui apparaissent comme ses principaux adversaires pour ce scrutin – les représentants de l’extrême droite Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, et Eric Zemmour, candidat putatif – tentent de tirer profit de la lassitude de l’opinion, après un an et demi de crise sanitaire, en appelant à « lever les contraintes », le chef de l’Etat préfère miser sur l’appui de la « majorité silencieuse » de la population, qui est massivement en faveur de la vaccination ; 78 % des Français sont, par exemple, favorables à une injection d’une dose de rappel, selon un sondage Odoxa publié le 24 novembre. Immédiatement après les annonces de M. Véran, le site de Doctolib était d’ailleurs surchargé par un afflux de connexions pour prendre rendez-vous.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Covid-19 : à l’école primaire, le protocole sanitaire va être assoupli pour limiter les fermetures de classes
Soulignant les contradictions de l’opposition, qui a reproché tour à tour au gouvernement d’en « faire trop », puis d’avoir « tardé » pour contrer l’épidémie, M. Macron a lâché lors du conseil de défense sanitaire : « Laissons les fadas et avançons dans l’efficacité et la clarté ! »
Une manière de décrédibiliser ceux, qui, à ses yeux, n’hésitent pas à faire preuve de démagogie en matière sanitaire pour gagner des voix dans l’optique de la présidentielle, quand lui assure n’avoir qu’un objectif : « protéger les Français ». Avec l’espoir de faire de sa gestion de la crise sanitaire un atout face à ses concurrents.
Confiance dans le jugement des scientifiques
L’Elysée souligne « l’incohérence » de la droite, en rappelant que les députés du parti Les Républicains (LR) ont voté contre la prolongation du passe sanitaire à l’Assemblée nationale, quand, au même moment, les prétendants à l’investiture de leur parti pour le scrutin élyséen, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, appelaient à confiner les non-vaccinés, comme en Autriche.
Écouter aussi Covid-19 : la France peut-elle résister à la cinquième vague ?
Face à ses adversaires, M. Macron met également en avant sa confiance dans le jugement des scientifiques. « Comme à chaque fois, on avance à la lumière de la science, avec pragmatisme », a-t-il rappelé, lundi, lors d’un déplacement à Amiens. Une autre constante du chef de l’Etat. « Un principe nous guide pour définir nos actions. (…) C’est d’écouter celles et ceux qui savent », déclarait-il, dès le 12 mars 2020, lors de sa première allocution télévisée consacrée au Covid-19.
Un bon moyen de donner des gages à l’électorat macroniste, provaccin et proscience dans son immense majorité, dans l’optique de la présidentielle. Et une ligne de clivage à exploiter, selon ses partisans. Face aux « complotistes », « il nous faudra incarner le camp de la République et de la raison », avait jugé le secrétaire d’Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, fin août, dans un entretien au Monde. Trois mois plus tard, M. Macron suit ce précepte à la lettre, dans l’espoir de consolider son socle électoral.
</spoil>
Le 27 novembre 2021 à 11:57:44 :
On ne change pas une méthode qui gagne (). Face à la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19, qui déferle sur la France, Emmanuel Macron a fait le choix de rester dans la logique qu'il a impulsée, le 12 juillet : pousser à fond la vaccination et rehausser le niveau de vigilance, sans avoir recours à des restrictions dures.Il n'est à ce stade envisagé « ni confinement ni couvre-feu » , a indiqué le ministre de la santé, Olivier Véran, jeudi 25 novembre. Malgré la recrudescence du coronavirus, avec plus de 30 000 nouveaux cas diagnostiqués ces derniers jours, pas question de procéder non plus à la « fermeture anticipée de commerces » ou à des « restrictions de déplacement » , comme cela peut être le cas dans plusieurs pays européens.
« J'avais dit que nous devions apprendre à vivre avec le virus. Nous y sommes. Gardons nos équilibres et sauvons les fêtes » , a justifié le chef de l'Etat, mercredi 24 novembre, dans le huis clos du conseil de défense sanitaire, à l'Elysée.
Après avoir imposé l'obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que l'extension du passe sanitaire, il y a près de quatre mois, M. Macron fait le choix d'intensifier la pression sur les 6 millions de Français, qui ne se sont pas encore fait injecter une dose, tout en poussant ceux qui hésitent à se faire administrer un rappel, à franchir le pas. Pour ces derniers, la règle est claire : à partir de samedi, tous les adultes auront deux mois pour recevoir une troisième dose, sous peine de voir leur passe sanitaire invalidé à partir du 15 janvier 2022. Tous y seront éligibles dès cinq mois après leur dernière injection, et non plus six mois, comme c'était initialement envisagé. Une manière d'accélérer la cadence pour contrer la flambée épidémique, et ainsi, éviter une saturation des hôpitaux. « On a une longueur d'avance grâce à la vaccination. On doit tout faire pour la garder » , a insisté le chef de l'Etat, mercredi, lors du conseil de défense sanitaire.
Pour les non-vaccinés, en revanche, M. Macron a encore choisi de durcir le dispositif. La durée de validité des tests va être ramenée à vingt-quatre heures, et non plus soixante-douze heures, comme c'était le cas jusqu'à présent. Un renforcement des contrôles du passe sanitaire dans les restaurants, les cinémas et les transports va également avoir lieu.
Plutôt que de prendre soin de ménager les récalcitrants, comme il le faisait lors du démarrage de la campagne de vaccination au début de l'année, Emmanuel Macron assume donc la méthode forte face aux antivax. Quitte à les bousculer. « Ce n'est pas la peine d'applaudir les soignants, vaccinez-vous si vous voulez les aider ! » , a-t-il lancé le 19 novembre, en marge d'un déplacement dans le Nord.
Contradictions de l'opposition
A moins de cinq mois de l'élection présidentielle de 2022, il demeure, dans le fond, fidèle à sa stratégie : faire peser la contrainte sur les non-vaccinés plutôt que sur les vaccinés.
Qu'importe si ceux qui apparaissent comme ses principaux adversaires pour ce scrutin – les représentants de l'extrême droite Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, et Eric Zemmour, candidat putatif – tentent de tirer profit de la lassitude de l'opinion, après un an et demi de crise sanitaire, en appelant à « lever les contraintes » , le chef de l'Etat préfère miser sur l'appui de la « majorité silencieuse » de la population, qui est massivement en faveur de la vaccination; 78 % des Français sont, par exemple, favorables à une injection d'une dose de rappel, selon un sondage Odoxa publié le 24 novembre. Immédiatement après les annonces de M. Véran, le site de Doctolib était d'ailleurs surchargé par un afflux de connexions pour prendre rendez-vous.
Soulignant les contradictions de l'opposition, qui a reproché tour à tour au gouvernement d'en « faire trop » , puis d'avoir « tardé » pour contrer l'épidémie, M. Macron a lâché lors du conseil de défense sanitaire : « Laissons les fadas et avançons dans l'efficacité et la clarté ! »
Une manière de décrédibiliser ceux, qui, à ses yeux, n'hésitent pas à faire preuve de démagogie en matière sanitaire pour gagner des voix dans l'optique de la présidentielle, quand lui assure n'avoir qu'un objectif : « protéger les Français » . Avec l'espoir de faire de sa gestion de la crise sanitaire un atout face à ses concurrents.
Confiance dans le jugement des scientifiques
L'Elysée souligne « l'incohérence » de la droite, en rappelant que les députés du parti Les Républicains (LR) ont voté contre la prolongation du passe sanitaire à l'Assemblée nationale, quand, au même moment, les prétendants à l'investiture de leur parti pour le scrutin élyséen, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, appelaient à confiner les non-vaccinés, comme en Autriche.
Face à ses adversaires, M. Macron met également en avant sa confiance dans le jugement des scientifiques. « Comme à chaque fois, on avance à la lumière de la science, avec pragmatisme » , a-t-il rappelé, lundi, lors d'un déplacement à Amiens. Une autre constante du chef de l'Etat. « Un principe nous guide pour définir nos actions. (…) C'est d'écouter celles et ceux qui savent » , déclarait-il, dès le 12 mars 2020, lors de sa première allocution télévisée consacrée au Covid-19.
Un bon moyen de donner des gages à l'électorat macroniste, provaccin et proscience dans son immense majorité, dans l'optique de la présidentielle. Et une ligne de clivage à exploiter, selon ses partisans. Face aux « complotistes » , « il nous faudra incarner le camp de la République et de la raison » , avait jugé le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, fin août, dans un entretien au Monde . Trois mois plus tard, M. Macron suit ce précepte à la lettre, dans l'espoir de consolider son socle électoral.
premier BOT
BOOSTEZ !!!
Le 27 novembre 2021 à 11:57:44 :
On ne change pas une méthode qui gagne (). Face à la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19, qui déferle sur la France, Emmanuel Macron a fait le choix de rester dans la logique qu'il a impulsée, le 12 juillet : pousser à fond la vaccination et rehausser le niveau de vigilance, sans avoir recours à des restrictions dures.Il n'est à ce stade envisagé « ni confinement ni couvre-feu » , a indiqué le ministre de la santé, Olivier Véran, jeudi 25 novembre. Malgré la recrudescence du coronavirus, avec plus de 30 000 nouveaux cas diagnostiqués ces derniers jours, pas question de procéder non plus à la « fermeture anticipée de commerces » ou à des « restrictions de déplacement » , comme cela peut être le cas dans plusieurs pays européens.
« J'avais dit que nous devions apprendre à vivre avec le virus. Nous y sommes. Gardons nos équilibres et sauvons les fêtes » , a justifié le chef de l'Etat, mercredi 24 novembre, dans le huis clos du conseil de défense sanitaire, à l'Elysée.
Après avoir imposé l'obligation vaccinale pour les soignants, ainsi que l'extension du passe sanitaire, il y a près de quatre mois, M. Macron fait le choix d'intensifier la pression sur les 6 millions de Français, qui ne se sont pas encore fait injecter une dose, tout en poussant ceux qui hésitent à se faire administrer un rappel, à franchir le pas. Pour ces derniers, la règle est claire : à partir de samedi, tous les adultes auront deux mois pour recevoir une troisième dose, sous peine de voir leur passe sanitaire invalidé à partir du 15 janvier 2022. Tous y seront éligibles dès cinq mois après leur dernière injection, et non plus six mois, comme c'était initialement envisagé. Une manière d'accélérer la cadence pour contrer la flambée épidémique, et ainsi, éviter une saturation des hôpitaux. « On a une longueur d'avance grâce à la vaccination. On doit tout faire pour la garder » , a insisté le chef de l'Etat, mercredi, lors du conseil de défense sanitaire.
Pour les non-vaccinés, en revanche, M. Macron a encore choisi de durcir le dispositif. La durée de validité des tests va être ramenée à vingt-quatre heures, et non plus soixante-douze heures, comme c'était le cas jusqu'à présent. Un renforcement des contrôles du passe sanitaire dans les restaurants, les cinémas et les transports va également avoir lieu.
Plutôt que de prendre soin de ménager les récalcitrants, comme il le faisait lors du démarrage de la campagne de vaccination au début de l'année, Emmanuel Macron assume donc la méthode forte face aux antivax. Quitte à les bousculer. « Ce n'est pas la peine d'applaudir les soignants, vaccinez-vous si vous voulez les aider ! » , a-t-il lancé le 19 novembre, en marge d'un déplacement dans le Nord.
Contradictions de l'opposition
A moins de cinq mois de l'élection présidentielle de 2022, il demeure, dans le fond, fidèle à sa stratégie : faire peser la contrainte sur les non-vaccinés plutôt que sur les vaccinés.
Qu'importe si ceux qui apparaissent comme ses principaux adversaires pour ce scrutin – les représentants de l'extrême droite Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, et Eric Zemmour, candidat putatif – tentent de tirer profit de la lassitude de l'opinion, après un an et demi de crise sanitaire, en appelant à « lever les contraintes » , le chef de l'Etat préfère miser sur l'appui de la « majorité silencieuse » de la population, qui est massivement en faveur de la vaccination; 78 % des Français sont, par exemple, favorables à une injection d'une dose de rappel, selon un sondage Odoxa publié le 24 novembre. Immédiatement après les annonces de M. Véran, le site de Doctolib était d'ailleurs surchargé par un afflux de connexions pour prendre rendez-vous.
Soulignant les contradictions de l'opposition, qui a reproché tour à tour au gouvernement d'en « faire trop » , puis d'avoir « tardé » pour contrer l'épidémie, M. Macron a lâché lors du conseil de défense sanitaire : « Laissons les fadas et avançons dans l'efficacité et la clarté ! »
Une manière de décrédibiliser ceux, qui, à ses yeux, n'hésitent pas à faire preuve de démagogie en matière sanitaire pour gagner des voix dans l'optique de la présidentielle, quand lui assure n'avoir qu'un objectif : « protéger les Français » . Avec l'espoir de faire de sa gestion de la crise sanitaire un atout face à ses concurrents.
Confiance dans le jugement des scientifiques
L'Elysée souligne « l'incohérence » de la droite, en rappelant que les députés du parti Les Républicains (LR) ont voté contre la prolongation du passe sanitaire à l'Assemblée nationale, quand, au même moment, les prétendants à l'investiture de leur parti pour le scrutin élyséen, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, appelaient à confiner les non-vaccinés, comme en Autriche.
Face à ses adversaires, M. Macron met également en avant sa confiance dans le jugement des scientifiques. « Comme à chaque fois, on avance à la lumière de la science, avec pragmatisme » , a-t-il rappelé, lundi, lors d'un déplacement à Amiens. Une autre constante du chef de l'Etat. « Un principe nous guide pour définir nos actions. (…) C'est d'écouter celles et ceux qui savent » , déclarait-il, dès le 12 mars 2020, lors de sa première allocution télévisée consacrée au Covid-19.
Un bon moyen de donner des gages à l'électorat macroniste, provaccin et proscience dans son immense majorité, dans l'optique de la présidentielle. Et une ligne de clivage à exploiter, selon ses partisans. Face aux « complotistes » , « il nous faudra incarner le camp de la République et de la raison » , avait jugé le secrétaire d'Etat aux affaires européennes, Clément Beaune, fin août, dans un entretien au Monde . Trois mois plus tard, M. Macron suit ce précepte à la lettre, dans l'espoir de consolider son socle électoral.
Putain l'auteur de l'article qui suce goulûment le chibre de Macron c'est du jamais vu
Camps de réinsertion en préparation, les antivax sont pas prêts pour 2022
Le 27 novembre 2021 à 11:58:59 :
Bonne nouvelle
Va chercher ton booster le junkie.
Le 27 novembre 2021 à 11:59:28 :
Putain l'auteur de l'article qui suce goulûment le chibre de Macron c'est du jamais vu
Toute la grande presse française est dans la poche d'en marche, y'a AUCUNE neutralité et l'enquête récente de Faits & Documents le montre de manière assez incontestable. Quel pays pourri.
https://fr.linkedin.com/in/alexandre-lemari%C3%A9-976410188
Le 27 novembre 2021 à 12:01:57 :
https://fr.linkedin.com/in/alexandre-lemari%C3%A9-976410188
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png
AYAAAA
Le 27 novembre 2021 à 12:01:57 :
https://fr.linkedin.com/in/alexandre-lemari%C3%A9-976410188
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474488555-jesus24.png
Quelle surprise, un de plus
Et en plus il ressemble à l'infâme soyjak