1) Celui utilisé par l'État pour les guerres extérieures comme armée de cherté réduite ou comme casus belli :
« Ben Laden a soi-disant été l’auteur des attentats du 11 Septembre contre les deux tours de New York, alors que tous les services de renseignements des États-Unis et d’Europe […] savent bien maintenant que ces attentats désastreux ont été planifiés et réalisés par la CIA étasunienne et le Mossad avec l’aide du monde sioniste, dans le but d’en faire porter le chapeau aux pays arabes afin d’inciter les puissances occidentales à intervenir en Irak […] et en Afghanistan. » Francesco Cossiga, ancien président de la République italienne, déclaration du novembre 2007 au Corriere della Sera.
« Un mot sur Daech, d’abord. […] Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – [Israël] d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis. » Général Vincent Desportes devant la Commission des Affaires étrangères de la Défense et des Forces armées du Sénat, 17 décembre 2014.
« (…) le principal secret de l’Etat américain est justement qu’il est l’organisateur de toutes les organisations qui tirent les ficelles du terrorisme spectaculaire contemporain. » « (…) l’islamisme n’est que l’autre nom des services secrets américano-israéliens. » Francis Cousin, TERROR, 2003
« Le spectacle terroriste mondial est le prolongement de la politique de guerre commerciale. (...) Face à une saturation globale des marchés et en présence d’une crise financière en voie de généralisation brutale, la manipulation terroriste n’est que la continuation de la manipulation monétaire par laquelle le billet vert, pour repousser sa propre mort, est amené à répandre industriellement la terreur de masse. » L’Être contre l’Avoir, Francis Cousin, 2015.
« L’histoire du terrorisme est écrite par l’État ; elle est donc éducative. Les populations spectatrices ne peuvent certes pas tout savoir du terrorisme, mais elles peuvent toujours en savoir assez pour être persuadés que, par rapport à ce terrorisme, tout le reste devra leur sembler plutôt acceptable, en tout cas plus rationnel et plus démocratique. » Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, 1988
« Le but [du terrorisme] est de faire croire à toute la population, désormais intolérante ou en lutte contre cet État, qu’elle a au moins un ennemi en commun avec cet État, ennemi contre lequel l’État la protège, à condition de n’être plus remis en question par personne. (…) La population, qui est généralement hostile au terrorisme, et non sans raison, doit donc convenir qu’au moins en cela elle a besoin de l’État, auquel elle doit alors déléguer les plus amples pouvoirs, afin qu’il puisse affronter vigoureusement la tâche ardue qu’est la défense commune contre un ennemi obscur, mystérieux, perfide, impitoyable et, en un mot, chimérique. (…) Face à un terrorisme toujours présenté comme le mal absolu, le mal en soi et pour soi, tous les autres maux, bien plus réels, passent au second plan, et surtout doivent être oubliés; puisque la lutte contre le terrorisme coïncide avec l'intérêt commun, elle est déjà le bien général, et l’État qui la mène généreusement est le bien en soi et pour soi. » Du terrorisme et de l’État, Gianfranco Sanguinetti, 1979.
« Déstabiliser l’ordre public pour stabiliser le pouvoir politique. » Ferdinando Imposimato, président honoraire de la cour de cassation italienne
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