NE1W
2021-10-28 03:10:28
Musique d'ambiance SPOILhttps://youtu.be/IkiAiDrXGfg
“It’s in responsability that most people find the meaning that sustains them through life. Not happiness. It’s not in impulsive pleasure »
Je constate très souvent une certaine illumination dans les yeux des jeunes Hommes de mon âge lorsque je leur parle des « choses d’antan ». Des responsabilités pesant sur nos pères, de la dureté de la vie, de nos combats, de notre Histoire. On retrouve une passion dans leur regard qu’on avait pourtant oublié tant on ne la voyait plus de nos jours. Une flamme éteinte par des temps trop délicats pour nous.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/30/4/1501187858-risitassebestreup.png
Rien de bien étonnant. Nous, modernes, n’avons aucun Dieu à suffire. Aucun Etat de qui répondre. Aucune obligation de fonder une famille. Aucune Guerre dans laquelle nous sacrifier. Aucune norme sociale à laquelle nous soumettre. Notre seul combat réside dans une vie monotone et fade, sans risque, si ce n’est celle du travail. L’absence de responsabilité à tué les Hommes de l’Ouest.
La volonté de puissance, de conquêtes et de gloire a laissé place à la seule volonté de plaire et de jouir. Une matérialité succédant aux devoirs de chacun. Je ne pense pas que cela rende les jeunes hommes heureux. Tôt ou tard, selon le degré de conscience de chacun, nous réalisons que notre vie n’a que peu de sens désormais. Nous allons mourir et rien ne nous succédera. Personne ne se souviendra de nous. Les fondations de notre famille, incertaines face à l’instabilité du mariage moderne et la libéralisation des normes sociales, laisse peu à peu place aux relations nombreuses et sans gouts. Nous jouissons ; nous ne créons pas. Les modernes sont faibles et ne veulent -ou ne peuvent- subir aucune contrainte, ni physique, ni morale, ni spirituelle. Aucune cause extérieure à sa personne ne peut justifier le sacrifice du moderne. Aucun travail, aucun combat, aucune souffrance, aucune sueur, aucune larme ne peut interrompre sa marche vers un plaisir illusoire et une quête obsessionnelle de la matérialité. La sagesse stoïcienne n’existe plus désormais. Nous le constatons facilement dans la culture populaire. Aux tableaux romantiques, à la musique réveillant en chacun de nous des passions dont ne nous soupçonnions pas l’existence, aux bâtiments rappelant la pesante et terrible Histoire de notre continent, la culture moderne populaire ne loue plus qu’un plaisir individuel et fade.https://image.noelshack.com/fichiers/2020/24/7/1592168490-wej.png
Le totalitarisme du plaisir individuel définit la malédiction du moderne.
Combien de femmes maudissent la primauté de leur carrière sur leur situation familiale ? Combien d’hommes rêveraient de tout bruler au mépris de leur petite vie fade et sans saveur ? Combien donneraient ce qu’ils possèdent de plus cher – c’est-à-dire plus grand-chose pour les modernes – afin de retrouver un sens véritable ? Combien se complaisent réellement au sein de cette vie dénuée de confrontation, de danger et de risque, offerte gracieusement par nos sociétés de la consommation ?https://image.noelshack.com/fichiers/2019/04/7/1548624618-brad.png
La crise du sens ravage les esprits des modernes. Nous ne savons que faire. Nous voulons absolument exister. Le succès des réseaux sociaux n’est que le miroir de cette volonté plus ou moins consciente. Nous allons chercher la reconnaissance là où elle se trouve. Les likes des réseaux sociaux sont le moyen le plus simples et efficaces de satisfaire ce désir. Nous vivons au travers de la quantité de personnes qui nous regardent, et non de la manière dont ils nous regardent. La réputation prime sur l’honneur chez les modernes.https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/2/1587483065-zoomertatou.png
A défaut de confrontation et de combat, le moderne s’en crééent. Il cherche un oppresseur, un ennemi, aussi futile soit-il. Si ces nouveaux conflits leur permettent dans le même temps d’être aimer et d’exister aux yeux des autres, l’avantage est double. Nous comprenons très vite comment des hordes de déracinés s’acharnent contre la chimère de l’Homme trop viril, des soi-disant fascistes, des oppresseurs, des blancs héritiers du malheur des autres.
A ces hommes et femmes perdus, notre devoir est de redonner un sens à une vie qui en est dénuée. Tous les modernes se battent pour obtenir des « droits » mais jamais vous ne les entendrez se battre pour un quelconque devoir.
Or, sans obligation, nous ne sommes rien. Nous n’avons pas de Dieu à contenter. Plus de Nation pour laquelle se battre. Plus de familles pour laquelle lutter. Nous vivons sans rien avoir à apporter à ce monde. Seuls quelques privilégier auront, dans certains domaines techniques et précis, la chance de connaitre le véritable accomplissement. Les autres périront une première fois lorsqu’ils réaliseront qu’ils n’auront rien accomplis. Une deuxième fois sur leur lit de mort.
Beaucoup voient ce monde comme dénué de confrontation et de guerre – du moins en occident. Et pourtant : A vous de reconstruire. Reconstruire ce qui fut méthodiquement détruit par des modernes fous, enivrés par la recherche d’un bonheur désavoué.
Devenez forts, physiquement, moralement et spirituellement. Revenez aux fondements du stoïcisme. Forgez vous un physique puissant et gracieux par le sport. Renforcez votre esprit par le débat, l’apprentissage et la volonté de vous élever culturellement. Devenez le meilleur de vous-même afin de construire d’abord une famille saine et nombreuse. C’est le premier devoir de chaque Homme souhaitant poser les bases d’une société réellement comblée. Car c’est par la famille que vous laisserait une trace de votre être à la postérité.
Dans le même temps, aidez les autres à s’élever. Redonnez à notre Nation ses lettres de noblesse. Apportez à la culture, aux lettres, aux sports, à la sculpture, l’architecture, et tous les autres domaines dans lesquels l’Européen a brillé tout au long de son histoire, votre touche de sublime. Car nous sommes bel et bien en guerre. Une guerre spirituelle et idéologique.
Beaucoup se résignent alors même que nous pouvons tous ressentir cette rage, cette volonté enfouie cherchant à émerger de la chape de la matérialité dont nous avons été recouvert par la modernité. L’Homme est un animal qui a besoin de ces choses. Nous y reviendrons. Et cela avant la fin de ce siècle.https://image.noelshack.com/fichiers/2020/34/2/1597762859-statue-1.png