Poèmes

On m'a dit que la vie était une fête
J'ai dédié la mienne à la branlette
Pour moi, plus aucun espoir
Me finir le matin comme le soir

Je souffre d'anxiété sociale
Mes parents ne trouvaient pas ça normal
À la recré j'étais victimisé
Alors je me cachais dans les WC

C'est beauhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/51/2/1545165964-comptejvcberetfr.png

J'aime bien

Pendant que les autres étaient en perm'
Dans mon slip coulait mon sperme
C'est caché dans les toilettes
Que je m'adonnais à la branlette

Parler aux autres c'est vraiment dur
La phobie sociale est une torture
Deja 6 mois sans être sorti
Dans mon slibard j'ai encore joui

Le 24 octobre 2021 à 10:21:33 :
Pendant que les autres étaient en perm'
Dans mon slip coulait mon sperme
C'est caché dans les toilettes
Que je m'adonnais à la branlette

Aya les deux premiers vershttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/37/2/1568133567-jesus-leve-mains.png

Dans le magasin je suis pris de panique
J'apprécie pas être en public
Le supermarché je le speedrun
Me finir dans mon slibard freegun

Ces vers sont le spleen du branleur
Dans la rue on ne me donne pas l'heure
Je suis puceau à l'infini
Mais parfois j'apprécie cette vie

J'habite dans un logement social
Apprécie mon quotidien peu banal
Déjà 1 an au RSA
Je suis un peu décalé je crois

Bientôt la recré allait sonner
Je me mettais à paniquer
Pendant que les autres se retrouvaient pour discuter
J'étais en train de me branler

Me finir direct dans mon calbar
Ma routine un peu bizarre
Mes slibards salent qui jonchent le sol
À la loterie de la vie j'ai pas eu de bol

Parler aux autres c'est la mission
Aucun sujet de conversation
Plusieurs années sans essayer
Passer ma vie à me branler

Dès le réveil c'est la branlette
Jamais acheté de vaginette
Parfois je repense à mes années lycée
Laissé pour compte à me branler

Je ne joue plus aux jeux vidéos
Me finir sur un hentai Naruto
Absolument aucune autre occupation
Que de pratiquer la masturbation

C'est dans mon slip que je jouis
Dans mon calbut que j'me finis
Vraiment jamais travaillé de ma vie
Déambule dans mon appart comme un zombie

Mes parents veulent que je me reprenne
Mais ça n'en vaut pas la peine
Absolument aucun ami
Bordel de merde j'ai encore joui

Pas eu besoin d'attendre le covid
Pour que ma vie soit aussi vide
Passer ma vie à me branler
J'ai bien choisi cette destinée

Je m'imagine à 50 ans
À me branler éperdument
Passer ma vie les couilles vides
Mon slibard qui me colle au bide

Je pense finir en psychiatrie
C'est dans le slibard que je jouis
Je vais le remplir de ma semence
Je suis un peu détraqué je pense