L'asymétrie du désir entre les hommes et les femmes

Supposez que vous êtes dans une pizzeria et que vous adorez les pizzas, vous serez sans doute tenté par 60% des pizzas de la carte, au final vous en prendrez 1 ou 2 un peu au hasard, vous savez de toute façon que ça vous plaira.

Maintenant supposez que vous êtes dans une crêperie et vous êtes totalement indifférent aux crêpes, vous allez lire le menu de A à Z, puis recommencer, finalement vous allez n'en retenir qu'une et si elle n'est pas disponible ce sera la fin du monde.

C'est ainsi que s'explique l'asymétrie d'exigence entre H et F, d'un côté des êtres de désir, de l'autre des êtres d'indifférence, c'est à dire des êtres inanimés. Ce n'est pas le choix qui s'offre à la femme qui la rend indifférente, c'est d'abord son indifférence congénitale qui la place dans une position de force. La femme tente de masquer cela en surexprimant un désir inexistant, mais ne vous y trompez pas, les surexpressions n'ont jamais ni la force, ni la cohérence, ni la consistance, de ce qu'elles prétendent exprimer.

Nous proclamons que c'est le désir qui fait l'humain, humain au sens le plus noble du terme c'est à dire à l'image du Dieu d'amour. Nous appelons satanisme tout système, comme le libéralisme, où ceux qui ont le plus de désir se trouvent à la merci de ceux qui en ont le moins. Nous appelons patriarcat salvateur tout système où les droits ne sont pas égaux mais où l'individu est traité avec justice, c'est à dire favorisé et protégé du satanisme à mesure de son désir.