azerrmite
2021-10-16 17:08:44
J’ai remarqué cette semaine qu’elle me parlait moins, qu’elle était plus enjouée, et que quelque chose avait changé. J’avais remarqué aussi qu’elle a approché quelqu’un via les réseaux sociaux. Hier, je reviens à mon boulot, je la cherche par hasard si elle est à la cafétéria, et je l’y trouve. Je me pose, on discute, et elle insinue qu’elle a quelque chose de prévue ce soir. La discussion avance, et je lui pose la question, en sachant qu’il y a quelque chose de différent, et en tachant bien de la regarder un peu gênée d'y répondre. Et là, elle me dit, avec une voix plus discrète que d'habitude, qu’elle a un date, en précisant que cela faisait bien longtemps. Couteau dans le cœur, malaise, la tête légère, je fais fi que ca ne m'affectait pas. Je lui fais alors la remarque : « C’est bien toi qui me disais que tu ne cherchais pas de relation » ; Parce qu’il y a quelques semaines, je lui ai avoué qu’elle me plaisait, et que je voulais être plus qu’un simple ami. Elle me répond : « Je n’en cherche pas, tu le sais très bien ». Et là je rétorque : « C’est pour le sexe alors », d’un air décomplexé. Elle éclate de rire, et me confirme, avec une blague que je n’ai même pas pu retenir. La discussion tourne court, et je monte à mon bureau.
J’ai l’estomac complétement retourné, et la pensée flou. Je me pose, je n’arrive pas à penser à quoi que ce soit. J’essaye de faire quelque chose devant mon PC, rien n’y fait je suis perdu, incapable d'avoir les idées claires. Je me dis : « Il a suffi de quelque jour pour que quelqu’un, de plus beau, de plus fort, et plus démarqué, puisse la séduire, alors que moi, pendant des mois, je suis attentif à toute sa personne, ses désirs, et j’essaye de changer pour lui plaire ». Le malaise toujours là, je lui envoi par Messenger : « je t’avoue que quand tu m’as dit que t’avais un date, ca m’a fait un pincement au cœur. Donc, tu ne m’en voudras pas, mais je vais devoir moins te voir, ça vaudra mieux pour moi. Je pense que tu es assez intelligente pour comprendre ». Elle me répond : « Bien sur, je comprends parfaitement ».
Je me réveille aujourd'hui, toujours sous le choc, l’expérience amère, et le dégout en moi. J’ai eu la faiblesse de m’attacher, et avec cette douleur, j’ai compris une chose, que le physique compte pour beaucoup, on a beau être intelligent et intentionné, les filles ne cherchent qu’une seule chose, et c’est malheureusement évident.
J’essaye de sortir grandit de cette expérience. C’est décidé, je m’inscris à la salle de sport.