Au diable vauvert de l'impact médiatique qu'occupe CD Projekt Red, un petit studio Polonais "The Astronauts" n'est pourtant pas en reste. C'est en 2014 que The Vanishing of Ethan Carter (La disparition d'Ethan Carter pour les réfractaires à la langue de Shakespeare) sort. Il s'agit du premier et seul jeu encore à ce jour développé par cette firme basée à Varsovie. En attendant leur prochain projet de Dark Fantasy intitulé "Witchfire".
Que la lumière soit ! la lumière fût Il arrive régulièrement que l'interface d'un jeu vidéo puisse en dire beaucoup sur lui. Celui-ci, Très sommaire mais nanti d'un fond d'écran qui fait saliver, le joueur c'est déjà à quoi s'attendre. Le jeu sera beau et le gameplay minimaliste.
L'aventure commence dans un tunnel ou le héros, Paul Prospero, un détective privé spécialisé dans les événements occultes reçoit la lettre d'un jeune garçon de 12 ans, visiblement fan de lui : Ethan Carter. Mais ce n'est pas qu'une missive emplie de louanges, un terrible secret se cache à Red Creek Valley, l'enfant a besoin d'aide. Est-il vivant ? Que se passe t-il précisément ? Quels successions d'évènements l'on amené à contacter Prospero ? On ne sait rien et on va devoir tout découvrir ...
En sortant du tunnel, un vortex temporel s'ouvre devant Paul révélant lentement le paysage bucolique, vallonné et boisé de cette contrée. On comprends dès lors tout l'intérêt de la vue subjective à la première personne souhaitée par les développeurs. D'une part pour nous en mettre plein la vue, d'autre part pour baigner littéralement dans cet atmosphère si particulière car oui, Red Creek Valley n'est pas qu'un coin de paradis et de verdure. Ses couleurs maussades et automnales, son silence de plomb parfois affublé de musiques qui s'amusent de nous, passant subtilement d'une douceur mélodieuse à une ritournelle très oppressante et presque frénétique. Mais aussi sa brume gris perle qui contraste avec les rayons ardents du soleil en fonction de ta position sur la Map, fait de cette Vallée un homologue de Twin Peaks ou Forks (Twilight)
Pas de Bras, pas de Chocolat Joypad en main, ce qui se faisait sentir se confirme. Le jeu opte pour le minimum syndical. Marcher lentement, Marcher Vite, s'accroupir (qui ne sert strictement à rien), Zoomer, appuyer sur X (sur PS4) pour entamer une action. Voila les commandes d'un Gameplay volontairement flemmard. De plus, on ne voit strictement jamais aucun membre apparemment de notre détective. Mais après avoir terminé le jeu, et sans spoiler je pense que c'est un choix volontaire et finalement très bien trouvé. Est-ce un souci ? Pas le moins du monde.
J'admets avoir été frustré de ne pas pouvoir sauter, sprinter ou d'avoir un vélo à disposition pour aller d'un bout à l'autre de ce terrain de jeu, mais c'est probablement mon passif de joueur trop habitué aux jeux nerveux et survitaminé qui resurgit Le constat est clair, The Vanishing of Ethan Carter est un Walking Simulator contemplatif et immersif. Si tu es hyperactif, passe ton tour.
Promenons nous dans les bois ... De nos jours, un des reproches que je vois le plus souvent concernant les jeux vidéos c'est qu'ils sont souvent trop dirigistes. Si vous abhorrez cela, ce jeu est votre messie. La liberté est totale. Dès la sortie du tunnel vous allez pouvoir vous déplacer d'un endroit à un autre et faire les énigmes dans le sens que vous le souhaitez, sans jamais (presque jamais) être guidé. C'est fondamentalement novateur étant donné que peu de jeux peuvent se targuer d'offrir une telle latitude dans leurs déplacements. C'est un des gros atouts du jeu mais qui peut s'avérer être parfois rébarbatif, puisque les vas et vient risquent d'en agacer plus d'un. Toutefois rassurez vous, vos escapades s'avèreront plus souvent fructueuses qu'ennuyeuses car vous allez sans doute tomber sur des indices qui vous avez échappé la première fois.
Quand l'art narratif se met au diapason d'un scénario qui tutoie la perfection Je l'ai acheté en ne sachant absolument pas à quoi j'allais jouer. Evidemment je me doutais quand même qu'il s'agissait d'un titre mettant en avant une intrigue dont le lieu serait semblable à une petite bourgade reculée et verdoyante, c'est tout. Et lorsque j'entamais mes premiers pas sur ces sentiers perdus en résolvant quelques intrigues ici et là, je vais être honnête avec vous, j'étais décontenancé face à ces phénomènes cabalistiques à tel point que j'avais peur que l'aventure devienne un fardeau, Que nenni. A la manière d'un Undertale qui révèle peu à peu ses secrets au fur de ses histoires les éléments digressives de TVOEC s'imbriquent peu à peu dans un ensemble cohérent et diablement bien pensé. Le jeu fourmille de détails qui ont tous sont importance dans cette expérience narrative. Ne négligez ABSOLUMENT aucun texte que vous ramasserez aux quatre coins de ce lieu. Prêtez attention à chaque objets, chaque dialogues, soyez Aware comme dirait l'autre car le scénario est exceptionnel si tant est qu'on ne rush pas le jeu et qu'on prenne bien le temps de comprendre et d'analyser chaque évènements. Adepte des Twist finaux ? Vous allez être servis.
Les + : - Un Scénario phénoménal. Bien que La fin ne plaira peut-être pas à tous le monde - Des Paysages à couper le souffler pour un jeu de 2014. Le Panorama vu du pont est affolant - Une bonne durée de vie pour un jeu à 5/10 euros, si vous prenez votre temps (10H) - L'ambiance globale du jeu et de Red Creek Valley - Une Liberté d'exploration rarement vue - Ses nombreuses Inspirations cinématographiques et littéraires - Ce jeu donne envie d'écrire ou de lire un Roman Fantastique ou Polar
Les - : - Très beau mais ... TRES pixelisé si on s'arrête pour regarder la verdure (Le ciel et les routes eux sont top) - Les Allers-Retours incessants. - La liberté presque totale à ses limites. Et on aurait aimé (ne serait-ce qu'un peu) être guidé
2ème Critique : DAY OF THE TENTACLE : (1993)https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/1/1631497938-jeu-steam-day-of-the-tentacle-remastered-cover.jpgVersion Remasterisée (2016)
Développé par Lucas Arts qui étaient à l'époque les mastodontes du Point and Click, puisqu'ils avaient publié un autre chef d'oeuvre du Genre, le non moins illustre : "The Secret of Monkey Island"https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/1/1631498350-secret-of-monkey-island-special-dosgamers-2.jpg, magnifique n'est-ce pas ? et qui avait pour thème les Caraïbes et la piraterie. Vaste programme.
Fort de succès à la fois critique et commercial, LucasArts confie le développement du jeu à Dave Grossman et Tim Schafer qui ont bossé sur le développement des premiers Monkey Island. Avec plusieurs collaborateurs ils établissent un scénario et décident de changer radicalement d'ambiance, Exit l'île aux Singes mystérieuse durant le 17ème siècle pour laisser place au Voyage temporel.
Day of The Tentacle est en réalité la suite de Maniac Mansion (1988)https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/1/1631499618-maniac-mansion.jpgque je n'ai pas encore eu la chance de faire. Mais rassurez vous, nul besoin d'avoir joué au 1er Opus pour comprendre tous les rouages de cette suite canonique.
La Trame principale du jeux est de mettre un terme aux envies Mégalomaniaques et Destructrices d'une Tentacule pourpre (d'où le titre ). Il s'agit d'un mutant créé par le savant fou Fred Edison qui vient de boire les substances chimiques de son créateur lesquelles lui ont conféré une intelligence accrue et la pousse de deux bras. Pour cela, Edison aura besoin de Trois protagonistes jouables (Non il ne s'agit pas de ceux-là :https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/1/1631500531-acteurs-gta-5.jpg) à savoir Bernard (un Nerd passionné d'informatique) Laverne (Une étudiante en médecine Psychotique) et Hoagie (Un musicien d'un groupe de Rock). Grâce à des cabines de toilettes temporelles (), ils doivent voyager dans le passé et désactiver la pompe à déchets avant que Pourpre n’aille boire à la rivière. Bernard reste dans le présent, tandis que Hoagie est propulsé 200 ans en arrière et que la jeune névrosée et quand à elle dans un futur lointain ou les Tentacules dominent le monde et les humains réduits à l'état d'esclaves.
Un scénario totalement déjanté et fun à l'excès des graphismes déjà magnifiques pour l'époque, Je vous laisse le constater :https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/1/1631501168-maxresdefault.jpg. Une D.A cartoonesque ( dont s'inspire également la B.O) Complètement dingue, des énigmes et puzzles plaisants, des personnages attachants avec pour chacun une personnalité volontairement stéréotypée et bien définie. Une VF aux petits oignons avec l'emballage en prime etc etc ...
En Résumé : Parmi les Innombrables classiques du Point And Click (Runaway, Les Chevaliers de Baphomet, The Walking Dead, Monkey Island, Blade Runner, Grim Fandango, Life is Strange ...) Day of The Tentacle est probablement celui qui se trouve tout en haut de la pyramide, au panthéon du genre. Un classique, une référence absolue, et tout simplement l'un des meilleurs jeux de tous les temps.
L'année 1993 a été très fastueuse pour le monde Vidéoludique. (Day of The Tentacle, Doom, Myst, Hand of fate, Zelda : Link's Awakening, Aladdin, Super Mario Kart ou encore Starwing ...) mais parmi tout ce fleuron, l'un d'entre eux retiendra encore davantage mon attention, Vous l'aurez compris il s'agit de l'univers dystopique et Cyberpunk de Syndicate. La hype autour de ce titre était forte et pour cause, les développeurs ne sont autre que Bullfrog Productions, plus ou moins le Rockstar Games de l'époque tant l'attente autour de leurs créations passionnée les Gamers. Spécialisés dans les jeux de Stratégie et de tactique à temps réel et principalement en vue isométrique, Syndicate ne va pas déroger à la règle puisqu'il emprunte le genre et les codes de ses prédécesseurs mais y ajoute sa touche personnel.
Ce titre à une place à part dans petit cœur tout douxhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/2/1631573396-31034-full.pngpuisque c'est mon premier souvenir mémorable de Joueur. Alors que je n'étais qu'un môme de 4 Printemps, J'avais passé tous l'hiver de l'année 95 dans mon hameau paumé de Morlaix à regarder mon Père y jouer Je ne peux pas vous décrire avec exactitude la sensation qui parcourait mon corps tellement c'est indicible, mais essayez de fermer les yeux, repenser à votre meilleur souvenir de votre vie de Gamer, ressentez le, et tentez de revivre ce moment. Et là, ... on s'approche probablement du flux d'émotions qui ondulé en moi il y a plus de 25 ans. Si je devais retenir deux jeux qui ont marqué mon existence, il y aurait Syndicate et Ocarina of Time. C'est pour vous montrer à quel point il est prégnant pour moi.
La Trame principale du jeux nous amène à l'an 2096 et dépeint un paradigme despotique ou les entreprises ont remplacé les gouvernements. Plusieurs syndicats s'affrontent alors pour prendre le monopole du monde. Le jeu consiste en une série de missions, dans lesquelles le joueur contrôle une équipe d' agents modifiés cybernétiquementhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/2/1631574765-agent-modification.jpgqui tentent de prendre le contrôle d'un pays. Les agents doivent fréquemment vaincre les forces de police locales et les agents lourdement armés des syndicats rivaux pour atteindre les objectifs de la mission, qui vont des assassinats à la capture ou au sauvetage du personne. Une œuvre totalement immorale, impitoyable, transgressif au possible et sans foi ni loi qui ferait passer GTA pour un ersatz des Binousourshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/2/1631575075-102389-full.jpget c'est ce qu'on aime nom de Zeus. Le jeu reçoit un accueil globalement triomphal en étant régulièrement cité parmi le palmarès des meilleurs joueurs de l'histoire sur PC, mais certains magasines dénoncent et s'insurgent du caractère profondément violent du jeu.
En Résumé : Cyberpunk 2096 (Syndicate) > Cyberpunk 2077. Bien que 28 ans se soient passés, personne n'a réussi réellement à le déloger dans son registre atypique de jeu Cyberpunk de stratégie et/ou Shooter en vue Isométrique, le seul qui semble lui faire la part belle est "Invisible, Inc" (sorti en 2015) :https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/2/1631576822-maxresdefault-25.jpg, ni Shadowrun et ses suites, ni Ruiner, malgré leurs belles intentions ni d'autres ne semblent en mesure de rivaliser avec le statut de cet incontournable du jeu vidéo. Et comme le dit JV en concluant son test : "Syndicate est clairement l'un des plus grands jeux de Bullfrog et mérite incontestablement sa place au panthéon du jeu vidéo"
La transition ne pouvait pas être plus parfaite, puisqu'après avoir épousseté l'épaulette étoilée du cultissime "Syndicate", nous allons évoquer la première progéniture d'un studio de développement créé deux ans plutôt par ... trois anciens membres de Bullfrog Productions. Ce petit studio créera 3 jeux dont 2 qui connaîtront un succès relatif (Startopia sera le second concerné) avant de mettre la clé sous la porte. Sorti le 3 Décembre 1999 sur PC, Playstation 1 et Dreamcast, Urban Chaos est un jeu estampillé : Action/Aventure. C'est en réalité un GTA-Like sorti deux ans avant que le 3ème Opus de Rockstar Games popularise le genre Avec toutefois quelques différences notables. Nous incarnons les forces de l'ordre (encore plus mis en avance par la pochette de sa suite : Urban Chaos : Violence urbaine)https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/3/1631673035-urchp20f.jpg, avec comme protagoniste une femme noire directement inspirée de Lara Croft, notamment dans la posture et ses déplacements, qui peut parler (Contrairement à Claude :https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/3/1631673331-claude.pngaussi muette qu'une carpe) et dont la très grosse partie de l'aventure se jouera la nuit.
La Trame principale du jeux dépeint une Union City (La mégalopole du jeu) en proie à une montée impressionnante du taux de criminalité symbolisé par un gang de malfrats : les "Wildcats". Ces criminels qui tentent de mettre main basse sur la ville sont dirigés par Mack Bane, un candidat à la mairie d'Union City. Et alors que l'anarchie est proche, la faute à un sous-effectif de policier, le joueur va incarner D'Arci Stern une jeune Flic fraîchement diplômée qui va très vite se rendre compte que les responsables de ce Chaos ambiant qui agissent dans l'ombre sont en réalité des membres d'une secte millénariste et criminellehttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/3/1631675267-maxresdefault.jpgqui veulent accomplir une prophétie à l'aube de l'an 2000. Selon la prédiction de Nostradamus, seuls deux guerriers pourront mettre fin aux agissements des fanatiques de Bane et c'est là que D'Arci entre en piste avec l'autre personnage jouable (de rares fois).
Urban Chaos est un jeu bac à sable avec un open world assez vaste pour l'époque, offrant une liberté d'action impressionnante. L'Héroïne peut monter sur quasiment tous les toits de la ville, et presque tous les objets sont interactifs. Le gameplay offre de grandes possibilité d'action, et les combats sont plaisants. L'héroïne étant une adepte des Arts Martiaux. Le jeu joue aussi beaucoup avec les effets de lumières et repousse les limites de la console. Et surtout ... Urban Chaos offre des cinématiques extraordinaireshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/38/3/1632275153-maxresdefault.jpgpour l'époque sans commune mesure avec les autres jeux du genre. Savourez moi ce bijou d'antan :
En Résumé : 3 mots le résume parfaitement : Terriblement Sous-coté. Dans l'ombre de Driver, le meilleur GTA-Like de la Playstation 1, Mais meilleur que Driver 2 et les 2 Premiers GTA et leur vue du ciel quasi-injouable. Alors que l'on a plutôt tendance à se souvenir du pourtant très médiocre The Getaway sorti 3 ans plus tard sur Ps2 qui a couté un pognon fou et qui devait concurrencer GTA, mais c'était sans compter sur sa suite CATASTROPHIQUE qui a définitivement entériné la saga. On a tendance à oublier des GTA-Like tels que Scarface (2006)https://image.noelshack.com/fichiers/2021/38/3/1632275215-scfcp20f.jpg, Les Simpsons : Hit and Run (2003) qui ont reçu un accueil mitigé de la part de la presse mais qui sont ADORES IDOLATRES par les joueurs. C'est encore plus dommage d'en oublier complément l'un des tous premiers GTA Like de l'histoire (Mon préféré sur Ps One avec Die Hard : Trilogy) salué par les joueurs et la critique en fédérant une unanimité autour de lui, car oui, Urban Chaos est un excellent jeu vidéo. Ah ... Et puis j'oubliais, Urban Chaos c'est aussi ça : https://youtu.be/3FjDonv7his?t=43 Tous ceux qui ont joué à ce jeu s'en rappelleront
Entièrement pensé, écrit, développé et sorti tout droit de l'imagination de Toby Fox, ce qui me sidère toujours à chaque fois que j'y pense tellement ce jeu est exceptionnel sur tellement d'aspect mais passons ... Ce prodige de la musique à l'imagination débordante est un fan absolu de la saga "Mother"https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/3/1631732162-la-serie-mother-nes-1383216025952.jpg(très apprécié par certains sur le forum d'ailleurs) qui sera sa plus grande source d'inspiration dans la réalisation de "Undertale" puis "Deltarun" sa suite spirituelle. La création de ce Bijou ne s'est pas fait comme par magie, C'est à partir du collègue que Toby Fox commence à établir son univers : Création du design de certains PNJ, conception de l'écriture et l'histoire des personnages, et les première idées qui jaillissaient déjà dans son cerveau en ébullition. Il fait ensuite ses premières gammes sur des petits jeux de rôles, et en programmant et scénarisant un premier Hack sur ... Mother () intitulé "Mother/Earthbound : The Halloween Hack".
La Trame principale : Je résume Le Background qui est le suivant : Jadis, vivait sur terre deux espèces : Les Monstres et les Humains, des batailles éclatèrent entre eux et les humains remportèrent cette guerre. Dès lors les monstres furent bannis dans l'Outre-tombe ou une barrière magique les empêchaient d'en sortir. Des années plus tard, un enfant prénommait Chara réussit à monter le Mont Ebott (Officiellement : Pour des Raisons inconnus, Officieusement : Car il semble détester l'humanité) et tomba dans un trou qui l'amena directement dans l'outre-tombe. Ainsi commence l'histoire.
Le joueur Incarne Friskhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/3/1631736302-png-clipart-undertale-flowey-frisk-undertale-frisk.png, un jeune enfant du même âge que Chara qui tomba également dans l'Outremonde en tombant du Mont Elbott. Le but du jeu sera de sortir au plus vite des sous-terrains pour retourner dans le monde des humains, mais ce que l'enfant ne sait pas c'est que le lieu qui abrite la barrière magique n'est autre que le château d'Asgore, Roi des Monstres et prétendu antagoniste du jeu qui a besoin de Sept âmes humaines pour ouvrir la barrière, et il ne lui en manque plus qu'une seule ... Le jeu est doté d'un style graphique minimaliste et rétro issu de la 3ème génération de console, ce qui est l'un des seuls aspects qui n'a pas plu à la critique mais qui à titre personnel ne m'a jamais déplu, je trouve même que ça lui confère un certain charme vintage. La Bande Son et le Sound Design a par contre mis tout le monde d'accord. Chapeau bas Mr Fox. Le Gameplay des combats, vous le verrez si vous y jouer est extrêmement varié et ultra bien foutue. Efficace au possible.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/3/1631736564-undertale-combat-1024x773.png. L'écriture du jeu est emprunt d'un humour noir et caustique qui fait mouche à chaque fois. L'histoire est très prenante et offre la possibilité au joueur d'opter sans qu'il le sache au préalable pour 3 arcs narratifs bien distincts en fonction des choix qu'il fera. Tuer tous les monstres (Route Génocide), en tuer quelques uns (Route Neutre), n'en tuer aucun (Route Pacifiste). Personnellement et comme probablement 99% des joueurs non initiés, j'ai terminé le jeu en Route Neutre. Ce que je ne savais pas, c'est qu'en repensant mes actes le scénario du jeu changeait quasi intégralement. Et c'est la plus grande force du jeu : Réinventer totalement l'histoire en fonction du choix pris par le joueur. Si bien qu'une fois le jeu terminé, tu as envie de tout recommencer pour découvrir ce que te réserve l'une des deux autres routes. L'autre immense atout de ce titre en plus de sa narration, de son système de combat, sa bande son et ses choix multiples c'est évidemment les personnages tous aussi attachants les uns que les autres avec une personnalité vraiment établie pour chacun d'entre eux. Toriel, Sans, Papyrus, Undine, Frisk, Mettaton, Asgore, Alphyshttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/38/3/1632275564-mettaton-sans-toriel-monster-kid-undyne-alphys.jpgtout ces noms ne vont plus sortir de votre tête et resteront gravés dans la mémoire collective comme autant d’éléments d’un grand jeu. Vous ne sortirez pas indemne de cette aventure. L'un des 2/3 meilleurs jeux que j'ai pu faire sur PS4. Seul véritable bémol : Le Jeu est intégralement en Anglais mais il y a la possibilité sur PC de le patcher en Français.
En Résumé : Coût du Jeu : 50 000 Dollars. Statut du Jeu : Immense Chef d'œuvre. A partir de là, tout est dit ... avec une pensée spécifique en direction d'Ubisoft et EA qui devraient s'en inspirer
Le 22 septembre 2021 à 09:51:31 : ayaaa un scénario qui tutoie la perfection, on a joué au meme jeu ?https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/2/1611096074-ahiahiptdr.png
Je pense oui mais visiblement on en a pas pensé la même chose. Mais as tu bien vu tous les détails Kheys ?
Mon Objectif : Mettre en lumière des Jeux Indépendants et/ou de supers jeux anciens méconnus du jeune public actuel et que ça donne envie à certains d'y jouer (je l'espère)
Mon Objectif : Mettre en lumière des Jeux Indépendants et/ou de supers jeux anciens méconnus du jeune public actuel et que ça donne envie à certains d'y jouer (je l'espère)
J'alternais entre critiques plus élaborées et sérieuses (comme The Vanishing of Ethan Carter) qui est inspirant je dois dire et des critiques plus funs, moins sérieuses avec des Stickers comme pour les 4 autres critiques.
Mon Objectif : Mettre en lumière des Jeux Indépendants et/ou de supers jeux anciens méconnus du jeune public actuel et que ça donne envie à certains d'y jouer (je l'espère)
J'alternais entre critiques plus élaborées et sérieuses (comme The Vanishing of Ethan Carter) qui est inspirant je dois dire et des critiques plus funs, moins sérieuses avec des Stickers comme pour les 4 autres critiques.
Mon Objectif : Mettre en lumière des Jeux Indépendants et/ou de supers jeux anciens méconnus du jeune public actuel et que ça donne envie à certains d'y jouer (je l'espère)
J'alternais entre critiques plus élaborées et sérieuses (comme The Vanishing of Ethan Carter) qui est inspirant je dois dire et des critiques plus funs, moins sérieuses avec des Stickers comme pour les 4 autres critiques.
Une liste de jeu auxquels il faut avoir joué selon toi ?
Tous genres confondus ? Ca dépend aussi ce que tu aimes.
Moi je pense qu'il faut s'essayer à tous les registres (à part peut être l'horreur qui peut en angoisser certains) mais faut vraiment éplucher un maximum. Des vieux jeux, des jeux récents, des jeux indés, des triples A. Faut être un maximum curieux
Je suis plutôt orienté puzzle (J'ai adoré machinarium, the witness, outer wilds...) mais je suis plutôt ouvert tant que c'est bon. Sauf jeux de courses / combat / jeux en ligne.
Le 22 septembre 2021 à 21:41:58 : Je suis plutôt orienté puzzle (J'ai adoré machinarium, the witness, outer wilds...) mais je suis plutôt ouvert tant que c'est bon. Sauf jeux de courses / combat / jeux en ligne.
Les Points Click ou les Walking Simulator pourraient te convenir ! car y a des énigmes et des "puzzle" à résoudre sans arrêt.
Le 22 septembre 2021 à 21:41:58 : Je suis plutôt orienté puzzle (J'ai adoré machinarium, the witness, outer wilds...) mais je suis plutôt ouvert tant que c'est bon. Sauf jeux de courses / combat / jeux en ligne.
Océan de Sagesse A la manière d'un cinéaste abordant les mêmes sujets centraux et garnissant ses films d'un style visuel distinctif, Matt Nava pare ses jeux d'une touche créative dont lui seul à le secret. Le directeur artistique avait déjà fait virevolter les douces pétales de fleurs soufflées par le vent dans Flower en 2009 avant de nous plonger dans l'étendue désertique et grandiose de Journey trois ans plus tard. Fort de ce savoir empirique il cofonde le studio Giant Squid, traduisez « Calamar Géant » c'est donc tout naturellement qu'il décide d'explorer les fonds marins. Ainsi naquit Abzu, une expérience envoûtante dans les profondeurs de l'Océan.
20 000 Couleurs sous les mers La première personne à qui j'ai pensé en débutant mon aventure sous-marine enchanteresse n'est autre que Wes Anderson. Le réalisateur de « La Vie aquatique » qui doit sa réputation à son univers si singulier, mais aussi son utilisation intensive des couleurs pastels, ses contrastes de coloris très marqué d'une pièce à une autre, d'un lieu à un autre dans lesquels ses personnages prennent vie. Et lorsque l'on nage entre le différentes chapitres d'Abzu, c'est tout le cercle chromatique qui jaillit à nos yeux. Une palette de couleurs à n'en plus finir, nous rappelant l'art du Feng shui. Elle harmonise l'environnement de chaque chapitres comme le ferait une décoratrice d'intérieure. L'utilisation des coloris et sa direction artistique sont d'ailleurs sa principale force, on en attendait pas moins.
Un manque d'inspiration flagrant Excepté les environnements très soignés qui se distinguent de ses prédécesseurs mais qui n'étonnent guerre car les thématiques sont bien définis d'un titre à l'autre : Le champêtre pour Flower, Le désert pour Journey et l'élémentaire de l'eau pour ce dernier. Pour le reste, la prise de risque est quasi nulle et l'on retrouve dans chacun d'eux les mêmes codes. Ils sont tous disposés en 7 Chapitres, ils recherchent tous à promouvoir un sentiment d'apaisement et de relaxation (matérialisé dans Abzu par des statues de requin usité pour la pratique de la méditation. Malheureusement sans grande utilité, si ce n'est passer d'un poisson/mammifère à un autre pour en connaître le nom). Ils utilisent tous l'immensité à perte de vue comme manne providentielle, ils ont tous des chûtes de Framerate et enfin le Game design et le Level n'est rien de plus que du mimétisme. De plus, et contrairement à ses clones, la prise en main du jeu n'est pas immédiate et même jamais totale. Pour preuve, j'en ai même fini l'aventure en ayant encore quelques soucis directionnelles.
Les + : Des décors pittoresques à foison Bande Son maîtrisée et un cran au dessus de Journey Certains passages qui à eux seuls justifient l'achat du jeu Le Message écologique Une Direction artistique exceptionnelle Encore et toujours ce sentiment d'énormité si bien retranscris Nager sur les dos des requins blancs, orques et autres Baleines Bleues
Les - : Un sentiment de déjà vu omniprésent des quêtes répétitives Une prise en main difficile Des temps de chargement affreusement longs Chûtes de Framerate régulières Une prise de risque inexistante
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