RevueDePresseJI
2021-09-08 08:21:45
Violées pendant dix heures dans un bar associatif
Une soirée dans un bar à chicha lyonnais avait dégénéré en novembre 2017. Deux jeunes femmes avaient déclaré avoir été violées et séquestrées sur fond de cocaïne et d'alcool. Le procès s'ouvre ce mardi et pour trois jours, devant les assises du Rhône.
Les premiers SMS sont tombés à 8 h 43. Mais Marc (1) qui avait passé la soirée dans un bar à chicha avec deux amies, n'en prendra connaissance qu'à 11 h 49 à son réveil. Ces SMS l'affolent. Nina (1), la copine avec qui il était la veille, lui a envoyé une salve de messages : « polic » puis « police vite » puis « police chichaaa vit ». À 12 h 11, il reçoit des SMS de Léa, l'autre copine appelant aussi à l'aide « DEK vite » (DEK pour policier) et à 12 h 24 « viole ».
Une heure plus tard, le 4 novembre 2017, la police débarque à Vaise (Lyon 9 e) et arrête devant un bar associatif Najib M., 46 ans, l'organisateur de la soirée. Il a la braguette ouverte, est positif à l'alcool et à la cocaïne. Il est incontrôlable.
Les deux jeunes femmes, saines et sauves, le désignent comme leur violeur. Elles racontent leur nuit de calvaire. Enfermées dans l'établissement pendant dix heures, seules avec deux hommes, violées à plusieurs reprises sous la menace d'une paire de ciseaux, contraintes de sniffer de la cocaïne et de se soumettre aux perversions de celui qui fait d'elles ses jouets sexuels.
Les accusés contestent
C'est un procès particulièrement éprouvant qui s'ouvre ce mercredi devant la cour d'assises du Rhône. Il se tiendra à huis clos à la demande des victimes. Elles croiseront à nouveau le regard de Najib M. et Farouk B., 39 ans, accusés de « viol avec plusieurs circonstances aggravantes en récidive ».
« Je lui ai demandé de nous laisser partir, je l'ai supplié mais il n'a rien fait », dira Léa de Farouk B., ajoutant : « C'est bien qu'il voulait qu'on reste ».
Ce dernier a été arrêté au printemps 2018. Il a toujours contesté le viol qu'on lui impute, se défendant en déclarant qu'il était sous l'emprise du co-accusé dont il avait peur. Son avocat, Serge Pasta, plaidera son acquittement.
Najib M. défendu par M e Florence Vincent et Ilié Negrutiu, balaie lui aussi toutes les accusations. Il évoque « un mauvais délire des filles qui étaient sous coke et alcool ».
Floralana19
2021-09-08 08:23:40
Le 08 septembre 2021 à 08:21:45 :
Violées pendant dix heures dans un bar associatif
Une soirée dans un bar à chicha lyonnais avait dégénéré en novembre 2017. Deux jeunes femmes avaient déclaré avoir été violées et séquestrées sur fond de cocaïne et d'alcool. Le procès s'ouvre ce mardi et pour trois jours, devant les assises du Rhône.
Les premiers SMS sont tombés à 8 h 43. Mais Marc (1) qui avait passé la soirée dans un bar à chicha avec deux amies, n'en prendra connaissance qu'à 11 h 49 à son réveil. Ces SMS l'affolent. Nina (1), la copine avec qui il était la veille, lui a envoyé une salve de messages : « polic » puis « police vite » puis « police chichaaa vit ». À 12 h 11, il reçoit des SMS de Léa, l'autre copine appelant aussi à l'aide « DEK vite » (DEK pour policier) et à 12 h 24 « viole ».
Une heure plus tard, le 4 novembre 2017, la police débarque à Vaise (Lyon 9 e) et arrête devant un bar associatif Najib M., 46 ans, l'organisateur de la soirée. Il a la braguette ouverte, est positif à l'alcool et à la cocaïne. Il est incontrôlable.
Les deux jeunes femmes, saines et sauves, le désignent comme leur violeur. Elles racontent leur nuit de calvaire. Enfermées dans l'établissement pendant dix heures, seules avec deux hommes, violées à plusieurs reprises sous la menace d'une paire de ciseaux, contraintes de sniffer de la cocaïne et de se soumettre aux perversions de celui qui fait d'elles ses jouets sexuels.
Les accusés contestent
C'est un procès particulièrement éprouvant qui s'ouvre ce mercredi devant la cour d'assises du Rhône. Il se tiendra à huis clos à la demande des victimes. Elles croiseront à nouveau le regard de Najib M. et Farouk B., 39 ans, accusés de « viol avec plusieurs circonstances aggravantes en récidive ».
« Je lui ai demandé de nous laisser partir, je l'ai supplié mais il n'a rien fait », dira Léa de Farouk B., ajoutant : « C'est bien qu'il voulait qu'on reste ».
Ce dernier a été arrêté au printemps 2018. Il a toujours contesté le viol qu'on lui impute, se défendant en déclarant qu'il était sous l'emprise du co-accusé dont il avait peur. Son avocat, Serge Pasta, plaidera son acquittement.
Najib M. défendu par M e Florence Vincent et Ilié Negrutiu, balaie lui aussi toutes les accusations. Il évoque « un mauvais délire des filles qui étaient sous coke et alcool ».
Najib , Faroukhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/17/7/1619981810-ahiiiiii.png