Une prépa scientifique fort complète
J’ai passé deux ans en prépa, et je tiens à partager à mes tendres et chers kheys, et particulièrement à ceux encore en Taupe, l’expérience que ce fut. J’ai moi-même en tant que jeune sup impavide dévoré avec un plaisir coupable les excellentes œuvres littéraires de mes aînés, et je désespère, la larme à l’œil, que la tradition se perde…
A mon tour, voilà donc ma contribution à la glorieuse coutume risitienne.
Picbilleprépa, JeanCassini, une dédicace particulière à vous deux. Allez-voir leurs Risific de toute urgence si ce n’est pas déjà fait !
Sur ce, ami lecteur, bonne lecture !
Ps : éventuel stalker, prière de ne pas faire tourner, certaines choses sont assez personnelles, ce qui se passe sur le 18 25 demeure sur le 18 25.
Chapitre 1. Préambule
Nous tâcherons de ne pas trop nous étendre sur le lycée, car tel n’est pas le cœur du propos.
Nous dirons juste que tu étais un célestin moyenne basse du forum.
Tu as quelques amis, mais tu n’es jamais allé en soirée, faut-il préciser que tu n’as jamais eu de meuf ?
Tu passes ton temps libre sur Fortnite avec un bon pote qui partira vénalement en médecine.
Pas question d’une telle bassesse de ton côté, tu iras en prépa, tu feras l’X et, occupé par une noble cause, tu brasseras moult thune en faisant un métier stimulant intellectuellement et te garantissant la tâche de prédation dans la hiérarchie sociale.
D’autant plus que les maths, tu kiffes, t’as même complètement craqué en 1ère quand tu as découvert Mathraining, t’en es littéralement devenu fou, à chaque pause de 5 minutes intercours, tu sortais une feuille et tu faisais des maths en t’appuyant sur le mur, toute la classe hallucinait. En même temps ces foutus problèmes de niveau 2 étaient insolubles, c’était une putain d’obsession, qui ne te quittera jamais. Tu voudra toujours la preuve coûte que coûte sous peine d’une frustration intense, réduisant à peau de chagrin ta quiétude nocturne.
Malgré tous ces beaux efforts, échec total aux olympiades et au CG ! Du coup tu rage quit les maths en Terminale. De toute façon le lycée, c’était trivial, bien sûr tu décroches la mention TB. Ton lycée offre une médaille pour ça, la classe.
D’ailleurs tu étais dans un lycée côté avec sa propre prépa, mais ces enfoirés t’ont mis dans une « classe poubelle » bien en-dessous de ta vraie force (dans ta Term, vous étiez 5 spé maths pour le reste de spé Svt et ces doux dingues de spé NSI). La classe étoile full spé maths et leur profs qui préparent à la prépa t’aura été défendue malgré tes majorations haut la main en 2nde et 1ere.
Tant pis pour ton lycée, tu décides, saisi par l’amertume de te barrer dans un autre lycée, et pourquoi pas meilleur. Sur Parcoursup, tu remplis tout le top 10 des parisiennes, tu mets une lyonnaise, et des licences de maths au cas où.
Tu ne peux quitter le lycée sans une pensée pour ton cours de latin, tu as eu 3 ans la même prof et la même classe, le cours était exigeant et passionnant, et au fil des années une complicité joyeuse s’est nouée entre nous, vous charriez la prof en cours et réciproquement entre deux versions. C’a été le meilleur cours de ta vie, et le latin t’a apporté tellement plus que tu ne pouvais alors le percevoir.
Sweet ?
Hmmm fic a potentiel premier papyrus
Edit : je commence la lecture hein ,j'ai même pas commencé
Je reposte mon message
Sweetent
+ Étant en lettres classiques, j'approuve totalement le paragraphe suivant
Tu ne peux quitter le lycée sans une pensée pour ton cours de latin, tu as eu 3 ans la même prof et la même classe, le cours était exigeant et passionnant, et au fil des années une complicité joyeuse s’est nouée entre nous, vous charriez la prof en cours et réciproquement entre deux versions. C’a été le meilleur cours de ta vie, et le latin t’a apporté tellement plus que tu ne pouvais alors le percevoir.
Ce n'est d'ailleurs pas anodin, je connais beaucoup de personnes qui ont fait du latin (et même parfois du grec) et qui finissent par s’orienter en sciences dures car les langues anciennes aident beaucoup à développer les capacités analytiques
Chapitre 2. Ton orientation
Peu de stress en cette journée déterminant ton avenir, celle des propositions d’admission.
Quand tu regardes les résultats, la satisfaction t’emplit, tu es pris presque partout : Lyon se dérobe à toi, tu es trop loin sur la liste d’attente, et certaines top 20 t’ont carrément refusé ! Mais tu es en liste principale de nombreuses top 10 ainsi qu’à ton lycée.
Bon celui-là tu le vire directement.
Tu sélectionnes ensuite les deux lycées qui te plaisent le plus, puis tu n’en gardes qu’un. Ah oui, mais tu dois encore choisir entre PCSI et MPSI. T’avais demandé conseil à ton frère aîné qui avait aussi fait prépa en MPSI, lui il était hyper chaud, et il t’avait dit que les grosses têtes allaient en MPSI, que c’était beaucoup plus chaud que PCSI pour au final faire la même école. Tu confirmes cela auprès des crânes de la classe étoile, il ne parlent que de MPSI et dédaignent la PCSI.
Toi t’es malin, mais pas aussi brillant qu’eux, tu te décides donc pour PCSI, de toute manière on fait à peu près la même chose, t’as comparé vite fait les programmes de maths et ça a l’air identique, et puis les compos des PCSI des lycées top 10 que t’as trouvé sur Internet sont chaudes comme la braise, tu vas en bouffer des maths l’an prochain !
Après la remise des diplômes du bas et de la fameuse médaille de ton lycée, vous organisez un déjeuner avec votre prof de latin. Tout le monde a eu quelque chose de sympa et est motivé, ça fait plaisir. Il y a même une fille qui va dans le même lycée que toi, aussi en PCSI, peut-être que vous serez dans la même classe…
Tes un peu triste de ne plus voir tes amis l’an prochain, vous êtes tous éparpillés, mais vous vous promettez de rester en contact et d’essayer de se voir aux vacances.
Sweet ?
<Chapitre 3. Tu entres en sup
Tu passes des vacances reposantes en famille, à la plage.
Bien sûr tu lis les livres sur la Démocratie, mais bon t’es hyper fort en français, t’as éclaté le bac.
Tocqueville c’est le plus intéressant, mais t’aimes bien Roth aussi. Ah oui et, t’as oublié qu’il y avait Aristophane, tu l’as pas lu lui en fait...
Cette année tu seras en internat, mais pas très loin de chez toi (tu rentreras donc souvent faire des pauses pour jouer ou mater des films). Tu rencontres ton copiaulé, un parisien BG très sympa, d’une autre PCSI, Victor.
Pas le temps de niaiser, il y a d’abord un mot du proviseur, puis tu rejoins ta classe. Tu te préparais à attaquer directement, mais en fait, il y a les spés de la classe d’au-dessus, vous faites les présentations et autres « activités d’intégration ».
Tu fais connaissance avec tes camarades. D’abord, tu remarques 12 donzelles pour 30 messieurs. Mais à côté en MPSI le ratio est pire, et la femelle est de bien plus piètre qualité.
Voici quelques uns de tes camarades marquants :
Richard
Max
Paul
Daphné
Mais cela changera sans que tu t’en rendes trop compte...
Julie : une fille très énergique et volubile
Aurore
Hakim
Matthieu
Philippe
le sticker de Julie
Le 21 août 2021 à 20:27:26 :
Je reposte mon messagehttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480417439-romain4.jpg Sweetent
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480417439-romain4.jpg
+ Étant en lettres classiques, j'approuve totalement le paragraphe suivanthttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480417439-romain4.jpg Tu ne peux quitter le lycée sans une pensée pour ton cours de latin, tu as eu 3 ans la même prof et la même classe, le cours était exigeant et passionnant, et au fil des années une complicité joyeuse s’est nouée entre nous, vous charriez la prof en cours et réciproquement entre deux versions. C’a été le meilleur cours de ta vie, et le latin t’a apporté tellement plus que tu ne pouvais alors le percevoir.
Ce n'est d'ailleurs pas anodin, je connais beaucoup de personnes qui ont fait du latin (et même parfois du grec) et qui finissent par s’orienter en sciences dures car les langues anciennes aident beaucoup à développer les capacités analytiques
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480417439-romain4.jpg
Edit tardif: ou alors qui font et langues anciennes et maths en même temps au lycée
En tout cas sweetent
Chapitre 4. Ca commence pour de bon
Après ces quelques futiles mondanités d’usage, vous faites connaissance avec vos profs :
en maths un petit bonhomme très sympa et rassurant
en physique une petite bonne femme
en chimie un grand qui parle lentement avec des intonations menaçantes
en SI un clown
en Français une femme au prénom d’animal, très posée
en Anglais un mec hyper jeune
Puis les cours commencent, en maths vous faites les complexes, t’as déjà fait ça au lycée, c’est hyper simple, tandis qu’en physique c’est nouveau, vous faites l’oscillateur harmonique (ça ça va, mais le premier cours c’était sur les incertitudes, elle nous a montré la formule de propagation avec les dérivées partielles, tu es impressionné, tu comprends que tu es en top 10 et qu’il va falloir charbonner), et en chimie, c’est nouveau aussi, vous faites la cinétique (du coup des équa diffs)
Tu prends conscience que les sciences non mathématiques comprennent beaucoup plus de maths qu’au lycée. Mais tu prends vraiment ton pied en SI, vous faites les équa diffs linéaires du 2nd ordre avec des formules hyper longues, tu adores ça, vous faites aussi des asserv, ça c’est plus chiant mais c’est que du calcul formel
Et puis le prof met une hyper bonne ambiance, fait des blagues, nous amène des bonbons en TP, nous appelle ses « trésors » et nous ordonne « d’ouvrir nos chakras ». Du coup la classe se partage entre ceux qui l’adorent et ceux qui le détestent car il répond par une blague à leurs questions.
L’anglais c’est vraiment la même chose qu’au lycée, c’est pas trop ton délire, le français t’aimait beaucoup plus, mais en fait c’est de la littérature comparée, vous ne faites que parler des 3 œuvres au programme, c’est très loin de te passionner.
Du coup tu ne bosses qu’en sciences. Dans votre piaule se développe une bonne ambiance d’entraide, t’aides Victor en maths et lui il t’explique la chimie et poussera même la bonté à te filer sa feuille de TP de chimie la veille du tien (il faisait le TP un jour avant toi car il était dans une autre PCSI). Il y a aussi une fille Maëlle d’encore une autre PCSI qui passe parfois dans la piaule, vous rigolez bien, mais vous êtes aussi très appliqués, tu es très heureux de cette rentrée, t’es potes avec tes cos et t’aimes ce que tu étudies!
Sweet ?
Chapitre 5. Le moins studieux
Parlons un peu des TP désormais.
En effet tu as deux heures de TP de chimie suivies de deux heures de TP de physique, et ce hebdomadairement. Ton partenaire de TP de chimie ce sera Matthieu.
Bordel vous êtes nuls, votre tuyau de réfrigérant à eau se débranche tout le temps, ce sera l’inondation un TP sur deux à votre paillasse.
Et puis vous savez rien, vous allez toujours voir le prof. « Monsieur comment on frotte le fritté exactement ? Comment on fait pour transvaser quantitativement regardez monsieur il y a un bout qui reste collé sur le filtre ? » &c
Tu te rappelles même qu’à un moment il fallait construire une colonne de chromatographie avec de la silice cancérigène et tout le monde n’en avait cure. Ca t’as toujours stupéfié les TPs de chimie, tu trouves que ça manque de précaution, d’ailleurs ton frère t’avait parlé des écoles de chimie, il y a plein de meufs mais ça explose (cf Mulhouse).
Mais le plus important, c’est ta partenaire de TP de Physique ; c’est Daphné !
Au début, tu es sérieux, mais au fur à mesure des séances vous papotez de plus en plus de tout, vous parlez de plus en plus de vous, tu as des conversations passionnantes, vous finissez par négliger le TP, vous n’arriverez jamais au-delà de la moitié, et ce péniblement, vous vous amusez bien, une fois vous chantez même la Moulaga
(les Tp ce n’était pas ton fort, d’ailleurs tu feras la même à une séance mémorable en spé où tu débattras avec un gars pendant deux heures du système des prépa en France et de la méritocratie avec ton prof qui passait de temps en temps et qui intervenait dans le débat en bon ancien taupin)
Ensuite il y avait le sport : chez toi c’était obligatoire, tu t’en désoles, tu n’es clairement pas un grand sportif, tu ressors des séances harassé, tu ne tiens qu’au Coca, d’autant plus qu’on enchaîne avec deux heures intenses de Maths.
Mais au fur des séances, vous avez trouvé une technique avec Daphné pour sécher le sport.
En fait, le groupe de Julie, Aurore & Léa avait négocié avec le prof pour faire de la zumba dans la salle de sport.
Vous alliez donc avec elle pour « faire de la muscu » et en fait vous discutiez, Daphné ramenait même son thé et de la littérature (latine !), tu ne le mesures pas encore, mais ces « séances de sport » sont un délice
Assez vite se joindra à vous Matthieu et vous passerez des très bons moments dans la douceur de cette salle de sport, tandis qu’en rythme se secouaient les boules de Julie, Aurore & Léa à proximité.
Tu profites de tes premières vacances pour aller chercher des bouquins à Paris, à el famoso Gibert où les étudiants d’Ulm on des réducs. Tu montes au grenier pour chercher des livres de prépa, et la tu les aperçois. Blotti dans le nacre scintillant, il paradent nuptialement, ils cherchent un acquéreur, un jeune taupin plein de rage de vaincre, qui versera sang et larmes sur les théorèmes de Perron-Frobenius et autres Cauchysteries. Est-il besoin que tu les nommes ? Les cassini.
Tu t’en empares pour les démystifier, et bordel, tu regardes l’exo 1, t’as aucune idée, tu regardes la solution, quelle élégance (c’était l’existence d’un élément idempotent dans un groupe fini:bave , tu feuilletes plus loin, tu ne comprends plus rien, ça parle de SO_2(Z), de théorème de Cauchy-Lipschitz local, tu les refermes, tu te dis que tu les prendras peut-être en spé, mais de toute façon c’est des bouquins de MP ça
Tu repartiras quand même avec un joli cours de MPSI, un recueil de problèmes PCSI, et un livre d’exos de colles (hyper dur lui, tu ne l’ouvriras jamais) en maths, et el famoso Dunod en physique.
Sweet ?
Chapitre 6. Premières notes et colles
Les colles ont d’ailleurs commencé deux semaines après les premiers cours. Les colles sont des interrogations orales où l’on passe par groupe de 3, qui débute par une question de cours puis un ou plusieurs exercices. Il y a une colle de maths, physique et chimie toutes les 2 semaines, et des colles d’anglais de temps en temps, et puis plus rarement encore du français Tu as deux types de colleurs, tes profs et les intégrés. Les profs notes sèchement et donnent des classiques, tandis que les intégrés sont beaucoup plus doux et donnent des exos assez intriguants.
Tu te rappelles très bien ta première colle de maths, c’était avec un très bel intégré d’Ulm, dont tu es devenu un adorateur consécutivement. Il t’avait filé en dernier exo « trouver deux nombres irrationnels xet y tels que x^y soit rationnel ». T’avais bégayé mais c’était le dernier exo, gentiment il t’explique la solution complètement à astuce et te laisse partir avec un joli 17, mais la fille à côté de toi savait pas son cours et part en pleurant avec un 8.
Bordel les premières colles vous étiez vraiment des fragiles, à ta première colle de chimie, Aurore avait bégayé et était partie en pleurant car le colleur était hyper désagréable. Elle aura 14 au final.
Mais quand même ces colleurs de chimie étaient parfois des bâtards parfois, plus tard dans l’année ce même colleur avait refusé de parler à Daphné pendant 30 minutes sous prétexte qu’elle ne répondait pas à ses questions donc elle était restée 30 minutes à ne rien faire devant son tableau, le colleur ignorant la solution qu’elle proposait.
D’autres fois il balançait des 6 ou des 8 à tout le groupe en jouant des mains pour les désigner en mode dresseur de serpents, et n’arrêtaient pas de s’exclamer avec une stupeur totalement simulée « délire complétement sur la mésomérie »
Mais toi t’avais eu 18 à cette première colle de chimie, t’avais déjà fait les constantes de réaction au lycée, voilà pourquoi, un tel miracle ne se reproduira jamais (si ce n’est une fois avec une vieille mamie gâteau à qui mes potes avaient dit que j’étais bon en maths donc elle me faisait faire des « prolongement par continuité » de sauts de pH)
Bref les bonnes notes pleuvent, tu majores la première compo de maths et de chimie (!), tu fais 3ème en physique, tu pèses.
Julie est aussi très forte, elle excelle en chimie, mais vient te voir parfois en maths sur des trucs épineux, là t’es le boss incontesté.
Un rebeu est monstrueux en physique, et Matthieu aussi car il avait déjà fait le programme.
Enfin si tu as bien compris une chose c’est que les cartes de début d’année sont pour certains largement rabattues, Daphné avait très bien commencé, mais les choses se sont corsées ensuite...
Tu ne peux pas évoquer ta première colle de maths avec ton prof.
Question de cours ok. Exo 1 tu dis une grosse bourde puis ok.
Exo 2 il te lance « Soit 13 réels quelconques. Montrer qu’il y en a deux parmi eux, disons a et b tel que 0≤ (a-b)/(1+ab) ≤ (√6−√2)/4 »
Bordel on n’a jamais fait un exo de ce genre avant.
En fait le mec te lâche un exo de dénombrement infaisable sans le principe des tiroirs (certes c’est trivial, mais il faut l’intuiter).
Il reste 15 minutes. Et merde, c’est quoi cette formule dégueu là ?
Tes neurones tournent à fond. Et puis, l’illumination , l’enthousiasme, le Shangri-La, tu reconnais une formule d’addition des tangentes, boum tu fais le changement de variable en tan, et comme tu as charbonné Mathraining au lycée, tu connais le principe des tiroirs.
Juste une dernière chose…
Monsieur tan(pi/12) ca fait bien (√6−√2)/4 ?
Ton prof sourit, ses yeux s’illuminent, il sait que j’ai compris l’exo : « Je sais pas, calcule ».
L’épreuve finale est coriace, il s’agit de faire un calcul niveau lycée en rusant à base de pi/3 et pi/4 dont les valeurs par tangente sont connues. Tu sais faire ça.
Tu sors triomphant de cette colle, tu es persuadé que tu as atteint le Graal qu’est le 20 (en fait t’as 19 à cause de la bourde), c’était vraiment l’apothéose, tes camarades te regardent avec respect et te félicitent. Bien sûr tu narres cette colle à tout le monde 2 semaines durant. Il faut savoir qu’à l’époque tu avais une vision de la prépa complètement chevaleresque et épique, les colles étaient les épreuves dont il fallait triompher et tu retirais réellement beaucoup de gloire à avoir une bonne note.
Dégât collatéral de la prépa qui t’as fait concentrer ta vie sur les concours et la réussite scolaire (certes cela a payé). Heureusement, tu prends beaucoup de hauteur entre la sup et la spé à ce sujet.
First page. Topic de qualité. Sweet.
Chapitre 7. Un choix à faire
Vous l’aurez compris les kheys, tu adores les maths, la physique ne te fait ni chaud ni froid, tu n’aimes pas trop la chimie, et la SI tu aimes bien.
Et avec les vacances de Noël, il faut choisir entre poursuivre entre PC et PSI. Bon tu finis par choisir PSI, car il ya plus de maths et que vous serez mélangé à des MPSI.
En plus dans ton lycée, il n’y a que PSI* donc tu es direct en classe*.
Tu te vois déjà à l’ENS Paris Saclay ou pourquoi pas à Ulm. Ils ont ouvert 5 place, ça fait déjà deux ans. D’ailleurs ton dieu à fait ça, Ulm après PSI*. Pourquoi pas toi ? Ton dieu avait majoré la composition commune de maths de février, il va falloir que tu la majorer aussi, c’est pour toi une question d’honneur.
L’X est déjà bien loin dans ton esprit, en plus si tu y vas il vont te raser la boule à zéro ces barbares.
Il y a en outre Max
Depuis ce jour, Max se met à hurler dans le réfectoire des stridents « LA PSI A L’X !!!! » à ton plus vif désagrément…
Conséquemment s’ensuit une guerre des plus mémorables entre Paul
D’ailleurs un jour Ambroise est rentré dans sa piaule : son matelas avait disparu (planqué dans les douches)
Tant pis je meurs
Et le con a dormi sur son sommier
Sinon quasiment tout le monde dans la classe est allé en PC, ils poursuivent la chimie et cessent complétement SI tandis que vous vous ne faites plus que de la chimie des sauces et un peu de cristallo à la fin de l’année. D’ailleurs la SI commence vraiment à te gonfler, tu te rends compte que ce n’est pas si mathématique que ça, c’est juste une illusion de début d’année car comme dit auparavant les matières non mathématique sont en prépa beaucoup plus mathématiques qu’au lycée.
Néanmoins, la cinématique te prend sauvagement la tête, il faut connaître plein de liaisons, tu commences à abandonner…
En plus vous avez changé de prof et vous n'avez plus le clown
Sweet ?