Ce soir, je crame de l'intérieur

Je brûle d'envie d'une meuf

Une pour laquelle j'aurais pas (explicitement) payé, ni que l'on ne soit forcé de mépriser ou feindre d'ignorer au premier abord pour qu'elle s'intéresse à noushttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

Une que je pourrais rendre transie de plaisir en rentrant en elle sans aucune barrière matérielle ni psychologique telles que celles que requièrent les relations tarifées avec ces dames d'un soir ou d'une nuithttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

Une qui me ferait me dire le moins possible que l'amour de la femme envers l'homme n'est que conditionnel et relatif, ou en tout cas gommerait temporairement cet aspect à mes yeuxhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

À qui je permettrais de faire ressortir sa part d'animalité et de luxure naturelle, en incarnant ce savant alliage de bestialité contenue et d'intelligence, d'agressivité dans les domaines qui le nécessitent, et de douceurhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

Une meuf avec qui vivre consumé par le désir et l'envie de l'autre jusqu'à ce que l'un des deux déçoive son alter-égo en cédant au désir d'une relation temporaire externe, et pouvoir ainsi vivre le rite initiatique du chagrin d'amour et de la rupture, lointaine réminiscence de la déchirure de l'Androgyne originel que les dieux déchurent jadishttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

Hélas, je n'ai pas cette meuf, ni n'en ai jamais eu, puceau que je suis, après avoir refoulé tant d'occasions, n'avoir jamais su lire les signes, après près d'un quart de siècle à côtoyer mes semblables sans jamais les toucher, et m'être blindé dans une forteresse étanche à toute sensibilité, déçu que je le fus par la nature humaine, comme bien d'autres ici.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

Circulez, il n'y a rien à voir dans les landes décharnées et fantômatiques de mes terres souillées, la solitude demeure le seul compagnon de route qui m'annonce aux autres à des kilomètres à la ronde, et le Néant est ma symphonie.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

Ainsi ai-je vécu sans avoir jamais pris le temps de savourer l'instant ; ainsi, après m'être cru immortel et au-dessus de la masse en permanence, ai-je Mangé le Bonheur de toute une jeunesse.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/16/1492821085-risitas-romantique.png

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