GirIFriend
2021-08-23 20:52:47
Un enfer.
Je m'en contre-cogne du cinéma français.
Je m'en fous de savoir qui a réalisé La Daronne et qui a remporté le prix du meilleur acteur aux Césars 2021. Qui est le fils ou la fille d'un tel et a réussi à décrocher un rôle par piston.
Lorsque Les Petits Mouchoirs sont sortis au cinéma, j'étais avec ma copine à Venise en train de siroter un Apérol Spritz après avoir passé la journée à la Biennale. En rentrant à l'hôtel, on est passé devant un cinéma italien avec trois (!) affiches de films français. Quand j'avais fait le check-in le jour d'avant, l'hôtesse d'accueille nous a répondu "J'adoooore Amélie Poulain" quand on lui a dit qu'on venait de Paris. Ce à quoi je lui ai répond "Mais j'ai pas joué dans Amélie Poulain moi, j'en ai rien à cirer. Et puis j'ai jamais utilisé des photomatons dans le métro moi." (techniquement, c'était faux, mais bon, je voulais pas rentrer dans son petit jeu)
Hier je rentre du taff et ma femme m'annonce avec un sourire en coin qu'elle a trouvé un bon film français sur Netflix, et que sa participation à nos ébats sexuels du mois en cours dépendrait de ma volonté à regarder Un conte de Noel d'Arnaud Desplechin.
Et vas-y que ça commence par un plan avec 30 secondes de gouttes d'eau qui tombent au sol pour bien montrer que ça va être un film triste, qu'on va pleurer. Et ça continue avec un plan chez un psychologue où l'on discute de la relation d'un personnage avec ses parents.
Ca discute, ça se chamaille. On parle de trauma d'enfances, de conflits de famille. Dans un style tout à fait surfait, plein de bons sentiments niaisieux et de clichés à la veux-tu en voilà. Soi disant pour faire de la culture, on nous abreuve de dialogues sans intérêt.
Un enfer.
J'ai tenu 2 heures et demi comme ça, à me demander quand on allait mettre fin à cette tragédie interminable. Quand je pense qu'il y a des gens qui meurent sous les bombes en Syrie et qu'on s'auto-inflige cette forme de torture dans un pays dit soi-disant civilisé.
Le cinéma français, c'est juste...effarant.
J'ai vu les mêmes acteurs et réalisateurs sur des scénarios similaires des dizaines de fois. Des pseudo histoire d'amour, de cul, de drames. Comme on est en France, on arrive toujours à mettre une femme à poil dans les dix premières minutes du film quelque soit le sujet, à part peut-être pour les Tuche, l'une des seules productions cinématographiques de ces 10 dernières années qui tiennent la route.
J'ai vu des mecs avec des coupes de cheveux ridicules simuler des émotions devant la caméra au nom de l'art. Me dire que tout ces gens là touchent des millions d'euros du contribuable, et qu'après ils passent devant la télé pour nous faire croire qu'ils sont des traumatisés de la vie et qu'il faut leur aller voir leur dernier nanard ... ça m'a profondément énervé, de me dire que ces gens pourraient financer à eux seuls la vaccination covid totale de certains pays, et qu'ils sont récompensés pour leur attitudes puériles et vulgaires.
Mais quelle bande de merdes. Jugnot, Depardieu, Lucchini et les autres dont j'oublie le nom, c'est juste indécent d’être des acteurs à ce point, des merdes, des têtes à claque comme jamais je n'en ai vu de ma vie, et je travaille en contact avec le public à Paris, des cons j'en ai de quoi remplir un annuaire.
A vomir. Je lis ce matin que Corinne Masiero se serait mis à poil pour réclamer plus d'argent public parce que certains acteurs n'avait pas touché leur millions en cachets à cause du covid. Quelle honte.
J'ai tout sauf hâte de recommencer cette expérience.
J'ai bien baisé après.