BruneFaciale
2021-08-14 02:47:14
Allongé sur mon lit, le cul suintant, la queue à l'air, le repas à peine terminé, l'évier qui déborde, les poubelles aussi pleines que mes couilles, à ce moment c'est l'une des dernières choses dont j'ai à faire, après avoir englouti mon pain tartiné de purée d'acajou et de miel de lavande je balance le reste de mes déchets à même le sol, je me regarde et je ne fais plus qu'un avec ceux-ci, 1h45, je ne ressens plus rien, assis à poil sur ma chaise bas de gamme ikéa, ressassent l'échec cuisant de la journée, laissant place à un sentiment de libération, je ne sais pas à quel heure je me coucherai ni à laquelle je me lèverai et qu'importe ce qu'il advienne j'en aurais rien à foutre, chaque journée est un échec de plus, une souffrance de plus, essayant de lutter contre cette misérable vie qui pousse à la survie et à la reproduction empêchant de court-circuité le programme qui tourne en arrière plan en chacun de nous, nous ne sommes que des automates, de vulgaires machines programmé, prédestiné et prédisposé au même schéma perpétuelle de la vie, nous sommes prisonnier de notre époque de nos vies de nos ancêtres qui comme nous ont répété ce processus qui est la vie, la vie cette énorme pute qui nous baisera toujours en pensant que l'on puisse la dominer, c'est elle qui nous domine toujours