Un des plus grands empereurs romains, considéré comme un humaniste et un bâtisseur, protecteur des arts et de la culture, il fut contraint de réprimer impitoyablement la révolte ***** fanatique dirigée par Bar-Kokhba (le « Fils de l’Etoile ») à partir de 132. L’une des causes de la révolte fut peut-être l’interdiction de la circoncision, assimilée à une mutilation par les Romains ; la punition était particulièrement sévère pour les ***** qui circoncisaient leurs esclaves non-***** (déportation à vie et perte de tous les biens). D’autre part, dès 122, Hadrien avait décidé la reconstruction de Jérusalem, dans le style romain bien entendu. Il visita une seconde fois la Ju*** en 130, ce qui montre son intérêt pour cette province. Les ***** s’étant déjà rendus coupables de deux révoltes sauvages à motivation religieuse (et assorties du massacre de toutes les populations païennes qui leur étaient tombées sous la main), en 66-70 et en 116-117, leur temple ne sera pas reconstruit ; à sa place devra être érigé un temple dédié à Jupiter Capitolin, avec une colossale statue du dieu romain (un second temple devait être dédié à Vénus et Enée). Hadrien décida que la nouvelle ville comporterait sept quartiers et porterait le nom de Aelia Capitolina ; il entreprit de la repeupler avec des
vétérans romains et des colons divers. Tout cela était évidemment considéré comme un sacrilège par les *****, et peut-être y eut-il en sus des maladresses de la part du légat romain. L’avancement des travaux fut sans doute la raison majeure de cette troisième révolte *****. D’un autre coté, les ***** s’étaient vus accorder (notamment par Jules César) des privilèges inouïs dans le passé : ils étaient exemptés du service militaire, et même du culte de l’empereur. Les Romains étaient en fait très tolérants sur le plan purement religieux (ils
exigeaient par contre une soumission politique absolue), mais les ***** vaniteux et arrogants (et pleurnichards et quémandeurs en même temps) n’acceptèrent jamais que le ******** soit traité comme un culte parmi d’autres par les Romains. Le ******** s’était radicalisé, les ***** étaient déjà obsédés par la « pureté », ne se mariaient qu’entre eux et cohabitaient très difficilement avec les non-*****. La raison de fond de la guerre est que les *****, aveuglés par le fanatisme religieux et convaincus d’être « élus », refusaient de se considérer comme un peuple « comme les autres ». Ils n’acceptèrent jamais vraiment de s’intégrer dans la grande fédération méditerranéenne créée par Rome (à noter qu’au moment de la révolte *****, les
autres peuples de la région restèrent tous fidèles à Rome).
En 137, deux ans après la victoire romaine, un édit d’Hadrien interdit sous peine de mort toute présence ***** à Jér****** et même aux alentours ; des prisonniers ***** furent déportés jusqu’en Crimée. Enfin, à la place du nom de Jud**, le nom de Pales**** fut adopté pour la province.