Pour ne pas être trop redondant je n'évoquerais pas l'ensemble de mon raisonnement mais seulement une partie que j'estime capable dans son exploration aléatoire d'effectuer une percolation.
Je pars tout de même de cette assertion que "Tout ce qui est biologiquement théorisable est métaphysiquement théorisable donc constructible."
C'est à partir de cette phrase que nous étudierons une partie de la théorie de Meillassoux. Sous forme réduite la théorie de Meillassoux part d'un écart, d'une décentration entre faits ancestraux, matière archi-fossiles et l'appréhension cognitive que nous pouvons en avoir. Il se sert particulièrement de la théorie de la sélection naturelle et de l'astronomie Copernicienne qui dans le jargon philosophique a un sens particulier notamment auprès de la philosophie Kantienne où Kant déclarait avoir opéré sur la philosophie et la connaissance (épistémologie) humaine l'équivalent de ce qu'était la révolution Copernicienne pour la physique et la pensée (cosmologique) humaine. Meillassoux essaye de prouver que pour des faits ancestraux tels l'âge de l'univers et l'âge de la Terre, la contingence de l'espace géométrique (il faut savoir que les facultés intellectuelles géométriques sont ce qui distinguent particulièrement l'intelligence de l'homme des autres animaux, par exemple certains singes ont une sensation des nombres, on parle de numéralité, bien meilleure que la notre, c'est-à-dire que pour les petits nombres ils savent parfois identifier et faire des calculs élémentaires bien plus rapidement que nous, nos facultés de calculs sauf exception (synesthésie) sont meilleures grâce aux facultés de notre mémoire, c'est d'ailleurs ce qui distingue un adulte d'un enfant pour le calcul) moderne modélisé entre autres par Copernic, Galilée, Descartes, Newton, etc mets en rapport l'espace représentatif humain avec une matière et des faits qui, étant là avant nous depuis bien longtemps, nous sont suprêmement indifférents. On trouve là un écho avec la phrase de Pascal "le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie". Et en cela la pensée scientifique nous mettait donc en rapport dans l'espace représentatif avec un absolu, infini et chaotique avec un temps subjectif capable de générer la mort tandis que la philosophie de cette époque supposait plutôt par une sorte de refoulement sûrement que la pensée philosophique à propos de ces énoncés scientifiques nous mettait en rapport dans l'espace représentatif avec un absolu fini, Divin et potentiellement bon avec un temps subjectif comme forme de la sensibilité humaine, le tout laissant présager un climat et une température clémente pour la vie, particulièrement la vie humaine.
Sauf que, là où Meillassoux fait erreur, c'est qu'il refoule en vérité derrière des concepts philosophiques un concept scientifique peut-être récemment ou pas encore reconnu comme découvert qui est celui de la sélection naturelle étendue qui est une sélection naturelle biologique et physique au lieu d'être seulement biologique comme le supposait Darwin. C'est la synthèse de la thermodynamique à l'équilibre, hors-équilibre et de la sélection naturelle de Darwin qui permet de comprendre ce concept scientifique. Pour faire simple la sélection naturelle s'applique aussi et déjà aux objets inertes sous forme de contraintes énergétiques et on retrouve potentiellement ces contraintes énergétiques appliquée à la sélection naturelle pour le vivant. Ensuite Meillassoux implicitement fait référence à des échelles cosmologiques et astronomiques, donc des très grandes échelles dont il est très difficile d'avoir des idées adéquates à partir de l'espace représentatif. Donc il oublie deux arguments : les échelles intermédiaires dont nous avons souvent des idées adéquates et les échelles petites voire infiniment petites où nous avons tout aussi peu d'idée adéquates que pour les grandes échelles mais à ces échelles là l'interprétation et la logique des phénomènes semblent suivre une autre théorie que celle Meillassoux. Par exemple pour les échelles intermédiaires : il est assez facile d'avoir une idée adéquate des objets que je perçois distinctement par exemple les objets situés entre 1 et 15m dans mon champs de vision, ou encore les petits nombres entre 1 et 20, de 20 à 1000 je constate que les opérations élémentaires (addition, soustraction, multiplication, division) sont beaucoup plus difficile pour une majorité, ou encore s'il existe très peu de personne connaissant bien la mécanique relativiste, l'équation d'einstein (même le champs c'est compliqué) et la cosmologie moderne, il existe un certain nombre de personne connaissant plutôt bien la mécanique Galiléenne-Newtonienne (le principe de relativité, les forces, l'inertie, force centrifuge, centripète, etc) et les résultats théoriques de la théorie de Copernic et donc il est assez simple d'avoir parfois, de courts instants une idée adéquate du mouvement des planètes dans le système solaire. Or ici typiquement l'espace géométrique lié à la contingence du cerveau humanoïde est compris comme corrélat de l'espace représentatif éternel et nécessaire mais l'espace représentatif n'étant compréhensible adéquatement que par la spécificité, l'unicité, la particularité des facultés géométriques du cerveau humanoïde il s'élève alors un sentiment du sublime dans son éclat le plus pur. Bien qu'il ne puisse s'agir pour vous actuellement que d'une pente tautologique sur une courbe de petites perceptions que vous voyez sur un écran d'ordinateur, si vous aviez l'énergie mentale suffisante pour vous représenter géométriquement et dans l'espace représentatif absolu le sens et la vérité de cette première image de la Terre prise pendant la mission Apollo 8 vous percevriez peut-être le sentiment du sublime
Ensuite pour revenir à ma première assertion et pour évoquer le fait qu'à des échelles non-cosmologique et non-astronomique on constate déjà certains des effets que dénonce Meillassoux mais dans une perspective différente. Par exemple si au lieu de partir de la théorie de l'évolution et de la sélection naturelle, je pars de la théorie de la dérive des continents d'Alfred Wegener. Par ailleurs cette théorie a été admis très tardivement : dans le livre The sea around Us de Rachel Carson publié en 1950 la théorie de la dérive des continents n'est pas encore admise. Donc on constate que pendant un temps x il y a des faits considérés comme vrais relatif à une matière qui nous est perceptible par notre espace représentatif mais que précisément les forces et les quantités a priori qui régissent cette matière sont mal comprises, là encore entre des faits et une matière relative à notre espace représentatif il y a une défaillance de l'appréhension cognitive. C'est-à-dire que même pour la croûte terrestre que nous percevons adéquatement nous avons des faits mal construits et une matière que j'appellerais ultra-magique en nuances aux faits ancestraux et matière archi-fossiles. On pourrait pour les objets dans notre champs vision où pour certains aspects nous ne les percevons absolument pas de manière adéquate par exemple dans notre espace représentatif sans corrections géométriques nous projetons la 3ème dimension ce qui amène des erreurs relative à la croyance en la simultanéité de l'espace et du temps. Notre espace représentatif reconstruit la 3ème dimension et en faisant cela disons qu'il remplit des vides et qu'il imagine bien souvent même ce qu'il ne perçoit pas de l'objet. Par exemple l'impressionnisme est plus proche de la perception que de la reconstruction au niveau des formes et des couleurs
Or ce qui nous manque pour conclure l'analyse est que nous avions que l'obscurité de Meillassoux provenait de la découverte involontaire et encore mal compris par son auteur (et bien d'autres) du fait qu'il ne parle pas seulement de sélection naturelle mais de sélection naturelle étendue que partage autant systèmes physiques inertes que systèmes complexes biologiques. De la notion de dérive des continents la théorie métaphysique que nous devons inférer ou construire est la suivante : d'une part nous comprenons que même sous nos-pieds les objets, la matière ces faits, sont soumis à des forces et des interactions que nous appréhendons très mal de manière immédiate. De cette façon il nous apparaissait évident que la croûte terrestre était immobile, or les forces qui animent la matière de la Terre est très différente des conceptions magiques que nous en avions. Or en vérité il est exactement de même avec notre propre cerveau. Le cerveau est soumis à des forces et des interactions qui sont antérieures à notre propre appréhension cognitive du cerveau. Là où le volcanisme et les tremblements de terres étaient révélateurs de certaines forces et interactions dynamiques (et antérieure à notre appréhension cognitive primesautière) de la matière terrestre, il y a des états de conscience modifié qui sont révélateurs de forces et interactions dynamiques de la matière cérébrale par exemple : les rêves, la méditation, les synesthésies, les expériences-flux (recatégorisable comme résonance corporelle selon la terminologie de Harmut Rosa). Quelques failles dans les théories dominantes : considérer le cerveau selon des propriétés isolés, des propriétés chimiques surtout c'est en général à cause de la méthode expérimentale ajouter à une approche purement empirique là où il faudrait une approche théorique avec une méthode écologique en surplomb à la méthode expérimentale, typiquement : il est impossible de considérer la dynamique des forces et des interactions qui expriment l'architecture du cerveau sans considérer le cerveau relié à un corps, à une dynamique sociale, à ma conscience, mon corps, ma dynamique sociale, etc (sans parler encore des interactions liées au langage comme l'effet placebo et nocebo qui en est strictement dépendant). De plus je pense que l'architecture du cerveau et plus semblable à l'architecture d'un violon comme un stradivarius où le placement des pièces doit se faire au millimètre sous peine de changer la nature des sons et la capacité de l'instrument à les moduler. En soi le cerveau comme un instrument de musique module des fréquences (avec une fréquence Hertz associée) sauf que le son comme la lumière sont des fréquences et des intensités que nos organes des sens se représentent dans l'espace représentatif spontanément comme un ordre complexe. C'est un peu différent pour le cerveau car je crois que le cerveau module non pas des sons nécessairement ordonnés (même quand ça sonne faux, ça sonne) de façon spontané mais de l'ambiguïté, la fonction du cerveau est de lutter contre l'ambiguïté mais c'est parce qu'il y a de la désambiguïsation qu'il y a de l'ambiguïté. On pourrait dire qu'un instrument de musique et la musique lutte contre le bruit (pas au sens de la théorie de l'information même si on comprend l'usage idiomatique du mot bruit) de la même façon, mais il y a du bruit parce qu'il y a de la musique et des sons ordonnés. En bref aujourd'hui il existe des théories géométriques pour construire un violon qui sonne juste (qui explique aussi donc pourquoi il ne sonne pas juste dans les cas où il est mal construit) mais il n'existe pas de théories géométriques pour construire donc comprendre la construction et le fonctionnement dans un modèle de pensée d'un cerveau qui fonctionne et qui pourrait expliquer par conséquent théoriquement pourquoi il ne fonctionne pas. Mais laissons-les s'embourber dans leur tentative d'attaque ad hominem et leurs démonstrations par l'absurde sans qu'il ne propose aucun raisonnement correcte là où j'ai laissé l'ébauche d'un raisonnement parfait.
Il faudrait une théorie du champs physique unifiée (comme le cherchait Einstein) mais dans l'espace représentatif
écrire sans faute est une forme de nihilisme. Les phonèmes parlés et écrit arrivent pas du tout dans l'ordre syntaxique.
Hormis chez quelques exceptions tout le monde corrige a posteriori et pas a priori ses fautes d'orthographes.