fion-de-golem
2021-07-21 04:50:13
Ne pas faire confiance aux SCIENTIFIQUE et pharmaceutique
Affaire Tylenol
Article détaillé : Affaire Tylenol.
Le 29 septembre 1982, sept personnes sont retrouvées mortes à Chicago après avoir ingérées du Tylenol contaminé au cyanure, un antalgique antipyrétique non salicylé (paracetamol - acétaminophène) commercialisé par Johnson & Johnson60. La firme fit rappeler tous les produits de ce type aux États-Unis60.
Le crime n'a jamais été résolu et les ventes de Tylenol se sont effondrées. Cette crise prend fin pour la marque quelques années après[Quand ?]. L'action de la firme face à cette crise est généralement considérée comme un exemple de communication et résolution de crise adéquats61,62.
Risperdal
De nombreux patients âgés ont été sujets à de graves affections cardio-vasculaires, provoquant souvent des décès, à la suite de la prise de Risperdal (traitement contre la schizophrénie). En outre, de jeunes garçons ont développé une forte poitrine après s’être vus prescrit par des médecins ce médicament. D'après les enquêtes du journaliste d'investigation Steven Brill, Johnson & Johnson connaissait les conséquences que pouvaient entrainer le Risperdal chez les personnes âgées et les enfants, mais, en raison des bénéfices qu'il représentait (trois milliards de dollars par an environ), a tout de même accentué les campagnes publicitaires réalisées par ses commerciaux en direction de ces catégories de personnes63.
Présence de produits cancérigènes dans les shampooings
Johnson & Johnson avait été mis en cause en 2009 par l'association Campaign for Safe Cosmetics d'utiliser deux molécules potentiellement cancérigènes, le quaternium-15 et le 1,4-dioxane, dans ses shampooings pour enfants64.
Malgré la publication d'un rapport nommé « No More Toxic Tub » (Plus de produits toxiques) et l'envoi de lettres par l'association, l'entreprise est restée silencieuse. Ce n'est qu'après la publication d'un second rapport par l'association, en octobre 2011, que Johnson & Johnson s'est contrainte à annoncer qu'elle supprimerait les produits en question dans un délai de deux ans[réf. nécessaire].
Dissimulation du risque de dépendance
En mai 2017, l’État de l'Ohio (États-Unis) porte plainte contre Johnson & Johnson et d'autres groupes pharmaceutiques pour dissimulation des risques de dépendance liés à la prise d'antidouleurs à base d'opiacés, au cœur d'une grave crise de santé publique. Selon la plainte, « ces producteurs de médicaments ont fait croire (...) que les opiacés n'étaient pas addictifs, que la dépendance était facile à surmonter ou qu'elle pouvait être traitée en prenant encore plus d'opiacés »65. Le 26 août 2019, le tribunal a condamné j&j à verser 572 millions de dollars66.
Talc contenant de l'amiante
Le groupe Johnson & Johnson a commercialisé du talc qui, au moins entre 1971 et le début des années 2000, pouvait contenir de l'amiante. Les dirigeants de l'entreprise étaient au courant, mais ont délibérément choisi de ne pas divulguer cette information67.
En juillet 2021, Johnson & Johnson envisagerait de mettre en place une procédure de faillite de certaines de ses activités liées au tact, pour contenir les frais importants liées aux nombreuses procédures judicaires à ce sujet.
Affaire du virus synthétique
En 2003, trois employés de Pfizer sont contaminés par un virus créé par les laboratoires de la société. La société reconnaît les faits, mais Becky McClain, une des employés contaminés, développe des symptômes plus graves que ses collègues. Elle se révolte et critique ouvertement les méthodes de Pfizer. Licenciée en 2005, Becky McClain porte plainte en accusant son ancien employeur de n'avoir pas mis en œuvre les mesures de sécurité nécessaires pour protéger ses employés et de l'avoir licenciée abusivement. Un procès s'est ouvert en mars 2010. La société affirme que le virus contracté par Becky McClain ne peut pas être celui développé par ses laboratoires, mais refuse également de communiquer le génome du virus synthétique aux autorités49.
Affaire du Trovan au Nigéria
Article détaillé : Trovafloxacine.
En mai 2007, le gouvernement nigérian porte plainte contre le groupe Pfizer, l'accusant d'avoir provoqué en 1996 la mort de onze enfants lors de tests de médicaments contre la méningite (trovafloxacine) sur les 200 enfants du test. D'autres enfants auraient été handicapés en développant des symptômes plus ou moins graves (surdité, paralysie, lésions cérébrales, etc.). Le groupe a, quant à lui, répondu que les tests avaient été pratiqués avec l'accord du gouvernement nigérian et que les décès n'étaient pas liés à l'absorption de Trovan (nom de marque déposée de la trovafloxacine)50,51. Le roman de John le Carré La Constance du jardinier et le film The Constant Gardener sont inspirés de cette affaire. Selon des informations divulguées par Wikileaks, Pfizer aurait engagé des détectives pour surveiller le procureur fédéral responsable du procès des essais cliniques du Trovan52. En 1997, les États-Unis avaient approuvé l'utilisation de la trovafloxacine pour les adultes, mais pas pour des enfants. La Food and Drug Administration aux États-Unis avertit que le médicament peut causer des dommages au foie, puis il est retiré53.
Epilepsie au Royaume-Uni
En 2016, Pfizer est condamné à une amende de £89 millions de livres pour avoir en 2012 augmenté le prix de ses médicaments contre l'epilepsie de 2600%54,55,56. Cette condamnantion est toutefois annulée en appel, en 201857.
Publicité mensongère
En 2009, Pfizer accepte de verser une amende record de 2,3 milliards de dollars US aux autorités américaines58. La société est accusée d'avoir fait la promotion abusive de plusieurs médicaments : le Geodon, le Lyrica et le Zyvox, dont un interdit par la FDA : le Bextra59, un médicament contre l'arthrite retiré du marché en 2005 pour des raisons de santé publique, dont de graves effets cardio-vasculaires60.
Condamnation en 2012
En 2012, Pfizer est condamné à une amende de 60 millions de dollars pour la corruption de médecins et de représentants de gouvernement, afin d’y accroître ses affaires et ses ventes, pendant la décennie se terminant en 200661,62,63,64. La condamnation porte sur des pots-de-vin en Chine, République tchèque, Italie, Serbie, Bulgarie, Croatie, Kazakhstan et Russie65.
Liens avec l'affaire Cahuzac
Le 5 septembre 2016, Jérôme Cahuzac affirme, lors de l'ouverture de son procès, que le compte illégal qu'il avait ouvert en Suisse avait été alimenté (il parle de deux versements effectués en 1993) par des fonds venus des laboratoires Pfizer66. Selon lui, cet argent a servi au financement d'activités politiques au profit de Michel Rocard67.
Ces deux versements venant de Pfizer, dont il se serait dans premier temps agi de rémunérations pour un conseil sur un prix de médicament, se décomposent en un versement de 817 500 francs le 4 janvier 1993 et un autre de 504 000 francs le 7 mai 199368. Ils auraient été déposés sur un compte ouvert par Philippe Péninque à la banque genevoise UBS69.
Corruption en Chine
En 2015, Pfizer est visé par une enquête pour corruption en Chine70,71,72. La firme est condamnée à une amende de $15,570 et à la confiscation de $468,000. En 2020, une nouvelle enquête est ouverte pour des faits similaires par la Securities and Exchange Commission73,74,75.