Colombie. Les violences sexuelles comme arme de répression

Cartov
2021-07-07 23:33:55

Les organisations sociales et féministes dénoncent l’usage délibéré, par la force publique, des agressions sexistes et des abus sexuels pour entraver le droit de manifester.

Au cœur d’une guerre sociale sans merci, les violences sexuelles sont une arme destructrice, de celles qui lacèrent la chair et l’esprit de blessures à jamais béantes. Dans la jeune vie d’Alison Meléndez, 17 ans, tout a basculé le soir du 12 mai, alors que l’adolescente filmait les violences policières pleuvant sur les manifestants de Popayán, la capitale du département de Cauca, au sud de la Colombie. Des agents de la force antiémeute (Esmad) l’ont alors brutalement saisie. La vidéo tournée par un autre manifestant témoigne de la scène ; on y entend la jeune femme crier à l’adresse d’un policier : « Il m’enlève mon pantalon, idiot ! Mais quatre, sur une femme, quatre ! » Ensuite, les versions divergent. D’après sa famille et ses proches, elle a été conduite, autour de 21 heures, au centre de détention provisoire de l’unité de réaction immédiate (URI), des faits confirmés par le maire de Popayán.

Le général de brigade, Ricardo Augusto Alarcón, commandant de la région policière de Popayán, jure au contraire que « le protocole de protection de l’intégrité de cette mineure a été activé » et qu’elle n’a jamais mis les pieds dans les locaux de la police. C’est pourtant là que sa grand-mère est venue la chercher, vers 23 heures, hagarde et couverte d’ecchymoses. Le journal local Noticias Popayán y Cauca a reproduit le message publié par l’adolescente sur les réseaux sociaux, à la sortie de cette obscure garde à vue : « Il a fallu qu’ils se mettent à quatre pour m’attraper, n’est-ce pas ? C’est moi qu’ils ont attrapée, alors qu’à aucun moment ils ne m’ont vue jeter des pierres (…). Je n’ai même pas couru parce que cela aurait été pire. Tout ce que j’ai fait, c’est me cacher derrière un mur, et juste parce que je filmais, ils m’ont attrapée. Au milieu de tout ça, ils ont baissé mon pantalon et m’ont pelotée. » Que s’est-il ensuite passé dans le centre de détention ? On n’en saura pas plus. Alison Meléndez a mis fin à ses jours le lendemain des faits.

https://www.humanite.fr/colombie-les-violences-sexuelles-comme-arme-de-repression-713702

7BTCPARJOUR
2021-07-07 23:34:45

"humanite"
hop on blacklist

Branlix2K14
2021-07-07 23:36:03

j'ai bandé :bave:

Pseudo215
2021-07-07 23:36:32

en même temps les colombiennes puent le sexe elles sont tellement bonnes

que les manifestantes françaises se rassurent

Troueur
2021-07-07 23:37:29

Quelle horreur

RoadtoNirvana
2021-07-07 23:43:30

C'est horrible comme histoire :(
Le pire c'est que les gars qui ont fait cela resteront impunis. :(

J'espère que l'enfer existe pour les bourreaux de cette jeune fille.

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