Le Tadjikistan, pays voisin de l’Afghanistan, a demandé mercredi 7 juillet aux membres de l’Organisation du traité de sécurité collective (OSTC), qui regroupe la Russie et cinq autres anciennes républiques soviétiques, de l’aider à assurer la sécurité à sa frontière avec l’Afghanistan, où des combats entre forces gouvernementales et talibanes ont provoqué un exode de soldats et de civils sur son territoire.
Des dizaines de milliers de réfugiés afghans fuyant les talibans et frappant aux portes de l’Europe : c’est le cauchemar des dirigeants européens alors que les Américains abandonnent l’Afghanistan à son sort. Une perspective sur laquelle les gouvernements de l’Union européenne (UE) gardent le silence de peur d’agiter l’épouvantail d’une nouvelle crise migratoire, comparable à celle de 2015.
En Europe, au cours de l’année 2020, près de 50 000 Afghans ont déjà fait une démarche pour obtenir une « protection internationale ». « Le manque général de sécurité est le principal motif », explique l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) qui gère environ 10 000 dossiers par an, avec plus de la moitié de réponses positives. En France, les Afghans sont la première nationalité de demandeurs d’asile.
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