L'idée de remettre les munitions par la culasse conceptualisée par Léonard de Vinci à la toute fin du XV / début du XVIème siècle. La culasse pouvait s'affaisser et il pensait déjà à utiliser des munitions standardisées insérables toutes faites.
Dommage que ce n'était pas possible avec la technologie de son temps, à cause des méthodes primitives de mise à feu (encore à mèche). De même l'absence de cartouches métallique pour avoir une culasse étanche (des essais avec des cartouches en fer rechargeable ont été réalisé au XVIIème siècle dans des armes de chasse de riches).
Il y a eu des essais de rechargement par la culasse dès le XIVème siècle cependant mais sans grand succès et c'était dans une vision différente (De Vinci voulait ce système pour augmenter le volume des tirs plus rapidement).
Il va falloir attendre la fin du XVIIème siècle pour voir les premières expérimentations avec les armes à rechargement par la culasse (pour le coup des armes portatives). Et leur adoption dans une armée a dû attendre le XVIIIème siècle.
Autre point étonnant, dès le milieu du XVIIème siècle, un certain Palmer réfléchissait déjà sur l'idée d'utiliser les gaz émis à la bouche du canon pour créer un mécanisme de réarmement automatique, en même temps que l'usage du recul. Comme quoi la théorie était déjà creusée longtemps avant...
C'est aussi fou aussi de se dire qu'avant et après la Gatling il y avait eu une quantité folle d'armes à manivelle pour augmenter le nombre de coups tirés au passage comme le prototype de Barnes ou de Ripley.
Finalement tout était déjà dans la tête des gens, ce n'était qu'une question de moyens technologique à l'époque.
Il va falloir que je creuse tous.
On a tendance à penser que la métallurgie de l'époque était très rudimentaire mais en réalité certains artisants réalisaient des mécanismes très complexes et minutieux, notamment les systèmes d'ouverture secrets de coffre-forts, alors que c'était il y a 500 ans
Le souci c'est qu'à cette époque c'était difficile d'être rentable en faisant des armes, y'avait pas de contrat militaire, c'était quelques exemplaires vendus à des aristo et pour la plupart c'était pour la chasse
Dans tous les cas, based Vinci
Le mec il parle ni de meuf, ni de covid et il a cru qu'on allait lire
Le 10 juillet 2021 à 10:51:18 Andhrimnir_10 a écrit :
On a tendance à penser que la métallurgie de l'époque était très rudimentaire mais en réalité certains artisants réalisaient des mécanismes très complexes et minutieux, notamment les systèmes d'ouverture secrets de coffre-forts, alors que c'était il y a 500 ansLe souci c'est qu'à cette époque c'était difficile d'être rentable en faisant des armes, y'avait pas de contrat militaire, c'était quelques exemplaires vendus à des aristo et pour la plupart c'était pour la chasse
Dans tous les cas, based Vinci
Le problème est plutôt lié à la résistance des matériaux pour l'usage dans les armes en gardant le poids raisonnable. On remarque une chose dans les débuts des armes à feu, c'est le manque de considération absolu en ce qui concerne l'optimisation du poids. Pas pour rien aussi qu'à la fin du XIXème siècle on remet souvent en avant la sécurité des armes, dans le sens où dans les débuts de la production en série de manière intensive pour les guerres on a parfois du métal mal fichu. Exemple aussi du cas des premiers fusils Springfield 1903.
Il ne faut pas oublier que dans les armes à feu au passage, qu'il fallait quelque chose de solide, parfois hermétique et fiable à la fois. Autrement ce n'est qu'un pétard trop bruyant. Là où un coffre peut se permettre d'utiliser du métal plus malléable à plusieurs endroits.
Mais sinon oui il faut souligner l'intérêt des contrats militaire. Même au XVIème siècle par exemple on voit clairement un intérêt pour ce genre de technologie, il faut aussi voir par exemple dans les alentours de la guerre de Sécession, où l'échec de la carabine Colt à barillet détruisant la main du tireur en cas d'accident ou encore un peu plus tard l'échec complet de la mitrailleuse française de Reffye ainsi que les doctrines conservatrices ont énormément ralenti l'adoption d'armes automatique dans beaucoup de régions.
Le 10 juillet 2021 à 11:05:30 :
Le 10 juillet 2021 à 10:51:18 Andhrimnir_10 a écrit :
On a tendance à penser que la métallurgie de l'époque était très rudimentaire mais en réalité certains artisants réalisaient des mécanismes très complexes et minutieux, notamment les systèmes d'ouverture secrets de coffre-forts, alors que c'était il y a 500 ansLe souci c'est qu'à cette époque c'était difficile d'être rentable en faisant des armes, y'avait pas de contrat militaire, c'était quelques exemplaires vendus à des aristo et pour la plupart c'était pour la chasse
Dans tous les cas, based Vinci
Le problème est plutôt lié à la résistance des matériaux pour l'usage dans les armes en gardant le poids raisonnable. On remarque une chose dans les débuts des armes à feu, c'est le manque de considération absolu en ce qui concerne l'optimisation du poids. Pas pour rien aussi qu'à la fin du XIXème siècle on remet souvent en avant la sécurité des armes, dans le sens où dans les débuts de la production en série de manière intensive pour les guerres on a parfois du métal mal fichu. Exemple aussi du cas des premiers fusils Springfield 1903.
Il ne faut pas oublier que dans les armes à feu au passage, qu'il fallait quelque chose de solide, parfois hermétique et fiable à la fois. Autrement ce n'est qu'un pétard trop bruyant. Là où un coffre peut se permettre d'utiliser du métal plus malléable à plusieurs endroits.
Mais sinon oui il faut souligner l'intérêt des contrats militaire. Même au XVIème siècle par exemple on voit clairement un intérêt pour ce genre de technologie, il faut aussi voir par exemple dans les alentours de la guerre de Sécession, où l'échec de la carabine Colt à barillet détruisant la main du tireur en cas d'accident ou encore un peu plus tard l'échec complet de la mitrailleuse française de Reffye ainsi que les doctrines conservatrices ont énormément ralenti l'adoption d'armes automatique dans beaucoup de régions.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/40/6/1570309649-taiga-2.png
pk t trist
[11:37:10] <legumecru65>
Le 10 juillet 2021 à 11:05:30 :
Le 10 juillet 2021 à 10:51:18 Andhrimnir_10 a écrit :
On a tendance à penser que la métallurgie de l'époque était très rudimentaire mais en réalité certains artisants réalisaient des mécanismes très complexes et minutieux, notamment les systèmes d'ouverture secrets de coffre-forts, alors que c'était il y a 500 ansLe souci c'est qu'à cette époque c'était difficile d'être rentable en faisant des armes, y'avait pas de contrat militaire, c'était quelques exemplaires vendus à des aristo et pour la plupart c'était pour la chasse
Dans tous les cas, based Vinci
Le problème est plutôt lié à la résistance des matériaux pour l'usage dans les armes en gardant le poids raisonnable. On remarque une chose dans les débuts des armes à feu, c'est le manque de considération absolu en ce qui concerne l'optimisation du poids. Pas pour rien aussi qu'à la fin du XIXème siècle on remet souvent en avant la sécurité des armes, dans le sens où dans les débuts de la production en série de manière intensive pour les guerres on a parfois du métal mal fichu. Exemple aussi du cas des premiers fusils Springfield 1903.
Il ne faut pas oublier que dans les armes à feu au passage, qu'il fallait quelque chose de solide, parfois hermétique et fiable à la fois. Autrement ce n'est qu'un pétard trop bruyant. Là où un coffre peut se permettre d'utiliser du métal plus malléable à plusieurs endroits.
Mais sinon oui il faut souligner l'intérêt des contrats militaire. Même au XVIème siècle par exemple on voit clairement un intérêt pour ce genre de technologie, il faut aussi voir par exemple dans les alentours de la guerre de Sécession, où l'échec de la carabine Colt à barillet détruisant la main du tireur en cas d'accident ou encore un peu plus tard l'échec complet de la mitrailleuse française de Reffye ainsi que les doctrines conservatrices ont énormément ralenti l'adoption d'armes automatique dans beaucoup de régions.
https://image.noelshack.com/fichiers/2019/40/6/1570309649-taiga-2.png pk t trist
Psk la vi é dur....
[11:40:05] <[LeDjinn2]>
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491407296-g-pa-lu.png + Martini-Henry
Encore avant il y avait les vieux Dreyse.
Il y avait aussi des mécanismes ingénieux développés à la fin du XVIIème siècle pour essayer d'augmenter le volume des tirs.
Mais concrètement, il va falloir attendre la cartouche métallique pour permettre la création de vraies armes à répétition qui sont portatives. Et enfin la poudre sans fumée pour rendre les choses beaucoup plus fiables et pouvoir réellement utiliser un système de réarmement automatique pratique.
La platine à silex a sinon eu pour origine le système Snaphance, qui est basiquement le même concept. En réalité le système à rouet était excellent mais trop couteux. Donc par la nécessité d'avoir quelque chose de plus pratique, plusieurs systèmes dont le mécanisme Snaphance ont été développé. C'était aussi apprécié par les bandits qui pouvaient ainsi remplacer leurs vieilles armes à mèches, qui étaient trop visibles la nuit.
Sinon je me suis trompé, la Gatling électrique avait atteint plus de 3000 coups par minutes en 1893, chambrant la munition .30-40 Krag Jorgensen. En comparaison même en 1914, l'arme ayant la cadence de tir la plus rapide était la Vickers avec 800 coups par minutes.
Une cadence de tir rapide est surtout utile pour un usage contre les avions ou dans les avions ainsi que tous les cas où la fenêtre de tir est limitée et donc on essaie de multiplier les chances de toucher durant ce court instant.
Pour le cas de la carabine Colt, son échec absolu est lié au fait que les revolvers étaient excellents. Mais en gardant exactement le même mécanisme mais en augmentant son gabarit, de nouveaux défauts sont apparus.
Le fait d'avoir une fuite de gaz ou autre provoquant le départ de coup dans un autre barrillet était désormais devenu un énorme danger, vu qu'on tient maintenant à deux mains. Avec l'autre main située justement alignée avec les chambres rotatives.
Suite à ça, personne dans les instances gouvernementales ont voulu prendre de risque à proposer une arme à répétition. Ils sont même allés jusqu'à dire que l'arme de poing était le seul type d'arme viable pour être à répétition.
Avec toutes les armes "nouvelles" sorties, l'armée américaine avait fermé les yeux dessus en disant que c'était une mauvaise chose vouée à la catastrophe. Et ce pendant vraiment longtemps.
Après il y a eu le Reffye qui a complètement fait oublier l'intérêt de la mitrailleuse pour les français. Ou encore les russes qui ont laissé tomber l'idée d'une arme automatique légère et se sont rendus compte de leur erreur en tombant devant les mitraillettes finlandais Suomi KP/31, menant alors au développement en urgence du PPD-34, l'ancêtre du PPSh-41.