EnormePucix
2021-07-08 02:21:53
Je veux dire aux "comportements addictifs" en général.
J'ai remarqué que j'ai beaucoup de mal à me séparer des choses qui m'anesthésient.
Si je goûte de l'alcool et que ça me fait me sentir bien : je fini mort a toutes les soirées pendant 6 mois d'affilés et c'est quand je commence à me sentir au fond que je prend la décision drastique aller mieux. Finalement, je retombe dans la boucle régulièrement après 2 ans de diet exemplaire.
Au lycée quand j'étais ado j'ai goûté de l'herbe. Pendant une courte période je pouvais plus m'en passer. Après quelques mois j'ai eu peur de devenir un vrai toxico et j'ai tout jeté.
Les jv je suis complètement addict mais j'arrive à gérer (du moins maintenant avec l'âge je gère mieux qu'avant).
Si j'ai pas les hormones de plaisir dues au sport j'ai des symptômes de manque ce qui me force à maintenir un entraînement fréquent et rigoureux.
Dernièrement j'ai fume une cigarette et depuis (2 semaines environ) ça me hante. Je me bat pour pas penser à prendre la deuxième a chaque seconde.
J'ai régulièrement des conduites à risques et ça me fait du "bien", de me mettre en danger. Du genre accélérer a 180 sur l'autoroute, provoquer des types en soirées etc.
Et dès que je découvre une activité qui me stimule je ressens le besoin de la faire tout le temps.
Je précise que quand je crush sur une fille elle devient une véritable obsession pour moi (néanmoins je ne suis pas un malade mental, je les laisse tranquille sachant que je n'ai aucune chance).
C'est possible alors une prédisposition aux conduites addictives?
J'ai l'impression d'être le seul comme ça.
Tout ce qui me fait penser à autre chose que mes rumination devient un truc contre lequel je dois me battre.
InfoDrugParty
2021-07-09 14:29:17
Le 08 juillet 2021 à 02:25:07 :
Up
Bonjour EnormePucix
L’addiction, la perte de contrôle sur une consommation malgré ses conséquences négatives pour la personne, est un phénomène qui repose sur des facteurs nombreux, mais pour simplifier on a certains facteurs propres à la personne, et d’autres qui dépendent de son environnement, parcours de vie, etc…
https://www.inserm.fr/information-en-sante/dossiers-information/addictions
Concernant les facteurs de risques propres à la personne, on a toute une dimension psychique qui va influencer le recours ou non à telle ou telle substance, si la personne est bien dans sa tête ou à l’inverse plutôt anxieuse ou déprimée.
Par ailleurs, on sait que les gênes jouent un rôle dans la sensibilité à différentes hormones, notamment la dopamine qui intervient dans le circuit de la récompense, impliqué dans les phénomènes addictifs
Il y a également le stade de maturité du cerveau de l’individu qui va jouer dans la sensibilité aux addictions, puisque toutes les zones du cerveau ne se développent pas au même rythme (le développement se finissant autour de 25 ans). Si on prend par exemple le développement cérébral d’un adolescent, il sera plus sensible que la moyenne au stress et à ses émotions de manière générale, alors que la zone du cerveau impliquée dans la planification et la régulation des émotions ne sera pas encore à maturité, ce qui implique une moindre perception des risques, y compris vis-à-vis des addictions.
D’un autre côté, l’environnement de la personne jouera également un grand rôle dans les risques pour l’individu de développer un usage non contrôlé de tel ou tel produit, en fonction de l’exemple familial, de l’influence des proches, du niveau d’insertion sociale, etc…
Du coup pour répondre à ta question, oui des prédispositions à l’addiction existent à différents niveaux, mais ils sont rarement suffisants pour expliquer totalement la perte de contrôle sur un comportement donné.
https://www.maad-digital.fr/decryptage/laddiction-est-elle-une-maladie-genetique-12
Si tu te pose des questions par rapport à tes conso et tes habitudes, saches que tu peux en parler à des professionnels qualifiés dans la Consultation Jeunes Consommateurs la plus proche de chez toi, de manière anonyme et gratuite.
https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Se-
faire-aider/Les-Consultations-jeunes-consommateurs-CJC-une-aide-aux-jeunes-et-a-leur-entourage#.VaZqSneP1nU