Chevalviolet
2021-06-12 20:24:48
Au soir espagnol quand s’approche l’été
Sur l’Andalousie un soleil rougeoyant
Brule et noircit milles ruelles désertées
Ombreuses, secrètes et vidées d’habitants
Mais à l’ombre d’un jardin, sur une terrasse en fleurs
Sous les feuilles desséchées d’un figuier séculaire
Une voix grésillante anime la demeure
En répandant le rire comme un parfum dans l’air
Mais Séville est triste, plus personne ne rit
Et le jardin est calme, le figuier est meurtri
Le soleil est couché et s’est éteint son feu
Tant pis pour les palleras perdues sous l’océan
Tant pis pour chipiona, tant pis pour le ciment
Il est parti faire rire les anges et le bon Dieu