C’est l’histoire d’une amitié qui vire au cauchemar : trois adolescentes inséparables jusqu’à la disparition et le meurtre de l’une d’entre elles, dont sont aujourd’hui accusées les deux autres.
Tout commence avec la disparition de la jeune Skylar Neese au cours de l’été 2012.
Le 7 juillet, Dave Skylar rentre déjeuner et laisser la voiture à sa fille qui doit l’utiliser pour se rendre l’après midi au fast-food local où elle travaille toute la saison.
Quand ils ne trouvent plus Skylar dans la maison et qu’elle est injoignable sur son portable, les parents se tournent vers sa meilleure amie, Shelia Eddy, qui elle non plus n’a eu aucun contact avec elle ces dernières 24 heures. Même version pour la dernière membre du trio d’amies, Rachel Shoaf, qui est partie le matin même en « Church Camp » pour l’été.
Mais c’est quand elle manque à l’appel de son travail à 16 heures ce jour-là que les parents prennent peur et préviennent la police.
La jeune fille n’en n’est pas à son premier fait d’armes, car depuis quelques mois, elle « enchaîne les conneries » selon sa mère : elle a pris l’habitude de faire le mur de sa chambre située au rez-de-chaussée, sèche les cours pour faire des virées en voitures avec les garçons et ses deux « besties » – la police les a même arrêtées une nuit pour excès de vitesse.
Depuis cet épisode, Skylar avait promis à ses parents de se tenir sage.
Des mois sans aucune piste
La famille, elle, effectue une enquête de voisinage, créé une page Facebook à la recherche de nouveaux indices, sur laquelle intervient souvent Shelia.
Un mois après la disparition de Skylar, elle y écrit :
« Tout ce que veux, c’est que ma meilleure amie rentre à la maison. J’aimerais tellement pouvoir aider la police pour qu’on la retrouve, mais je ne sais RIEN. Je ferais n’importe quoi pour qu’elle soit chez elle aujourd’hui et j’aimerais en savoir plus comme tout le monde semble le penser. Reviens à nous Skylar, ça a été cinq semaines de trop. Tu me manques et je t’aime. »
A la rentrée des classes en septembre, le couple Neese est toujours sans nouvelles de sa fille et la police locale continue à la considérer comme une « runaway ».
Au lycée de Star City, les rumeurs courent et nombreux sont ceux à penser que les deux meilleures amies de Skylar cacheraient des indices.
Shelia a en effet donné deux versions différentes de la nuit du 6 juillet. Elle a d’abord affirmé ne pas avoir vu Skylar de la journée avant d’expliquer que ce soir-là, les trois adolescentes avaient fait une brève virée en voiture et l’avaient raccompagnée avant minuit dans sa rue.
Un mensonge d’adolescente qui n’a pas éveillé les soupçons du couple Neese : celui-ci considère Shelia comme une « seconde fille » qui les soutient activement depuis le début des recherches.
Mais il y a aussi ces rumeurs sur l’état des relations entre les trois jeunes filles, qui auraient tourné à l’affrontement au début de l’été entre Skylar et ses deux acolytes.
Sur Twitter, elle écrit quelques jours avant sa disparition : « J’en ai marre de rester plantée à la maison. Merci “ les amies ”, moi aussi j’adore traîner avec vous », avant d’ajouter le lendemain :
« T’es capable de ce genre de choses et c’est pour ça que je te ferai JAMAIS confiance. »
Des lycéens vont même raconter aux policiers avoir entendu des discussions étranges entre Rachel et Shelia à propos de meurtre.
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LE MEURTRE :
La nuit du meurtre, Shelia Eddy et Rachel Shoaf ont invité Skylar Neese à venir faire un tour avec elles. Skylar Neese qui s'était récemment disputée avec les deux filles, a d'abord hésité. Après une série d'appels téléphoniques et de textos de la part des deux filles, Skylar Neese a changé d'avis.
À environ 12:30 h, Skylar Neese est sortie de sa chambre par la fenêtre et a traversé la rue pour monter à l'arrière d'une berline 4 portes. Les officiers de police judiciaire ont déterminé plus tard que la berline était celle de Shelia Eddy. Les trois filles se sont ensuite dirigées au nord-ouest de Star City vers Blacksville en empruntant la route US Route 19. Les meurtrières avaient prévu de voyager le long de la route W.V. Route 7, mais elles firent demi-tour en apercevant une voiture de police garée devant une salle de jeux.[réf. nécessaire]
Elles sont finalement arrivées à leur destination, juste après la frontière d'état avec la Pennsylvanie, dans un endroit où elles avaient eu déjà, toutes les trois, l'occasion de fumer de la marijuana. Shelia Eddy et Rachel Shoaf avaient planifié le meurtre de Skylar Neese depuis des mois. Elles sont parties de la maison de Shelia Eddy en s'étant préparées à agresser Skylar Neese. Elles avaient apporté avec elles des couteaux de cuisine, des serviettes en papier, de l'eau de javel, des chiffons de nettoyage, des vêtements propres et une pelle. Elles avaient dissimulé les couteaux sur elles, et avaient caché le reste des objets dans le coffre de la voiture de Shelia.
Lorsque les filles furent sorties du véhicule, les meurtrières ont dit à Skylar qu'elles avaient oublié d'apporter un briquet. Skylar s'est proposée de retourner à la voiture pour chercher le sien. Lorsque Skylar Neese eut le dos tourné, Rachel Shoaf et Shelia Eddy ont commencé à compter jusqu'à trois (le signal convenu). Une fois le signal donné, Rachel et Shelia ont alors poignardé Skylar. La victime a tenté de s'enfuir, mais elle n'a pu courir que quelques mètres avant que Rachel ne la fasse tomber et qu'elle continue à la poignarder. Lors de l'attaque, Skylar a réussi à s'emparer du couteau de Rachel et, dans une tentative pour se défendre, a entaillé le genou de Rachel. Shelia a continué à poignarder Skylar jusqu'à ce qu'il y ait un silence complet et, selon Rachel, "que le cou de Skylar cesse de faire des gargouillis." L'autopsie de Skylar Neese a révélé que plus de 50 coups de couteau avaient été donnés.
Ensuite Rachel et Shelia, comme elles l'avaient planifié initialement, ont essayé d'enterrer le corps. Elles ont d'abord fait glisser Skylar Neese sur le côté de la route, mais cette route longeait un ruisseau et le sol était trop dur et rocailleux pour pouvoir creuser un trou. Elles ont recouvert le corps de Skylar de pierres, de branches tombées et de gravats. Elles sont ensuite retournées à la voiture pour se nettoyer et nettoyer la scène du crime. Ensuite elles ont quitté les lieux, se sont débarrassées des vêtements ensanglantés, puis sont rentrées chez elles.
Le plus glauque c'est le twitter des tueuses, allez voir :
https://twitter.com/_sheliiaa?lang=fr
https://twitter.com/_racchh
(non vraiment, jetez un oeil aux twitter les kheys c'est surréaliste )
Et c'est quoi le mobile du crime ?
+ j'ai regardé le twitter des meurtrières, je ne vois pas ce qu'il y a d'hallucinant
Ce sont des ados comme on en voit des millions dans le monde
Le 30 mai 2021 à 18:47:09 :
Et c'est quoi le mobile du crime ?+ j'ai regardé le twitter des meurtrières, je ne vois pas ce qu'il y a d'hallucinant
Ce sont des ados comme on en voit des millions dans le monde
tous les messages c'est après le meurtre, regarde les réponses
une affaire de jalousie apparement, mais rien de concret
Je trouve ce genre d'affaire fascinante.
je ne comprendrai jamais pourquoi les gens préfèrent assassiner plutôt que de s'éloigner ou de quitter surtout pour des motifs aussi futiles
La bêtise des filles est aussi hallucinante, avant de se faire arrêter, elles demandaient à tout le monde comment se débarrasser d'un corps
De plus, ce sont des jeunes filles éduqués, les parents ont une situation bref pas des kasos irrécupérables
Ces engeances du démons
Le crime de Jon Venables, en 1993, avait traumatisé le Royaume-Uni.
Un jour de février, lui et son copain Robert Thompson, 10 ans, sèchent l'école. Ils se promènent dans un centre commercial de Bootle, près de Liverpool, volent une figurine de Troll, des piles, de la peinture bleue. Se disent qu'ils "perdraient bien un gamin". Puis enlèvent un enfant de 2 ans, James Bulger, qui accompagnait sa mère chez le boucher.
Arrivés près d'une voie ferrée, à trois kilomètres de là, les deux commencent à torturer James Bulger, lui jettent des pierres, des briques, puis une barre de fer de 10 kilos. Il sera retrouvé mort deux jours plus tard. Impossible pour les enquêteurs de déterminer laquelle de ses 42 blessures aura été fatale. Jon Venables et Robert Thompson seront condamnés à huit ans d'emprisonnement et envoyés dans deux unités spécialisées différentes.
Lorsque les deux condamnés bénéficient d'une remise en liberté conditionnelle, en 2001, ils reçoivent de nouvelles identités afin de leur éviter de subir des représailles, notamment de la famille de James Bulger. Ils ont l'interdiction d'entrer en contact, de quitter le Royaume-Uni ou de se rendre dans le Merseyside, où ils ont commis le meurtre de l'enfant.
Le gouvernement britannique se félicite alors de leurs "progrès" : Jon Venables a passé l'équivalent de son bac, les rapports des psychiatres sont encourageants. Il est "le moins diabolique des deux", estime même son avocat de 1993, Laurence Lee. Robert Thompson, considéré comme le "leader" du duo, montre, lui, des signes de "psychopathie".
En 2010, c'est pourtant Jon Venables, sous sa nouvelle identité, qui se retrouve devant le juge. Il plaide coupable de possession d'images de pornographie infantile et écope de deux ans de prison, aux termes desquels une nouvelle identité lui sera donnée.
INTERVIEW de l'un des deux enfants psychopathes :
Derniere fois que l'on voit l'enfant accompagné de ses ravisseurs :
Cette dernière histoire est effectivement traumatisante mais moins fascinante que l'autre car il manque le ressort psychologique
Là, c'est juste 2 psychopathes qui ont eu le malheur de se rencontrer
Ce taré canibale
Le 13 juin 1981 à Paris : les policiers font une découvre macabre dans le Bois de Boulogne : Dans un fourré, à quelques pas du lac, ils tombent sur deux valises contenant le corps dépecé d’une jeune femme.
Issei Sagawa qui s'est rendu célèbre pour avoir tué et en partie mangé une étudiante néerlandaise à Paris en juin 1981 escorté par des policiers français en civil le 17 juin 1981, au siège de la préfecture de police de Paris, après un interrogatoire.
LE MEURTRE :
Le 11 juin 1981, Sagawa attire Renée Hartevelt, une jeune Néerlandaise de vingt-quatre ans, étudiant tout comme lui la littérature comparée à l'Université Paris-III, dans son studio du n° 10 rue Erlanger, sous le prétexte qu'un de ses professeurs lui a demandé d'enregistrer des poèmes expressionnistes allemands.
Le jour-même, alors qu'elle lit un poème de Johannes Robert Becher, il la tue à la carabine 22 long rifle (il évoquera initialement un amour déçu entre les deux jeunes étudiants). Il réalise un enregistrement audio sur lequel on peut entendre la jeune fille réciter les vers en allemand sur la mort, puis le coup de feu étouffé par le silencieux de la carabine, suivi par le son de la chute de son corps sur le sol4. Il prélève de son corps plus de sept kilogrammes de chair, puis commet un acte de cannibalisme.
Il consomme sa chair trois jours, en la conservant dans un réfrigérateur, prenant 39 photographies au fur et à mesure qu'il prélève les chairs de sa victime. Ne disposant pas d'un congélateur, pour se débarrasser de la dépouille, il la découpe et la cache dans deux valises puis le 13 juin 1981, fait appel à un taxi pour les transporter au bois de Boulogne où il trouve alors un caddie. Dans une descente, il perd le contrôle du chariot avec lequel il transporte son chargement.
Les valises se renversent devant un couple d'amoureux qui l'apostrophe en raison de son comportement étrange et du liquide s'échappant des valises. Il s'éloigne le plus rapidement possible et laisse le couple découvrir un drap ensanglanté dans la valise en carton. La brigade criminelle appelée sur les lieux découvre « des morceaux de cadavre ».
Dès le lendemain, la police lance un appel à témoins qui est entendu par le chauffeur de taxi. Celui-ci appelle aussitôt la brigade criminelle dirigée par le commissaire Ange Mancini pour lui révéler qu'il a chargé un client asiatique avec deux valises. Arrêté trois jours après son crime, grâce au témoignage de ce chauffeur de taxi qui se rappelle son adresse, et avant même que sa victime ait été identifiée, Sagawa déclare aux policiers de la brigade criminelle de Paris « si j'avais eu un congélateur, vous ne m'auriez pas retrouvé… » et revendique son acte, qu'il considère comme un acte artistique.
Lors de la perquisition, les policiers découvrent les papiers de la victime, des taches de sang, la carabine 22 long rifle, une pellicule photo avec 32 clichés du dépeçage de la morte, un dictaphone, une shampouineuse pour nettoyer la moquette, la couverture de Charlie Hebdo du 16 août 1979 (qui titre « Barbecue monstre dans le Var : Le cul rôti aux herbes de Provence » où un cuisinier découpe les fesses d'une femme), des photos d'identités de Renée et 7 kilos de tissus humains dans de petits sacs-poubelles et sur des assiettes en carton dans le réfrigérateur.
Placé en détention préventive, il est soumis un an durant à une expertise psychiatrique contradictoire, menée par trois experts indépendants, qui attribuent sa perte totale d'inhibition à son encéphalite de l'enfance et ses pulsions cannibales à ses rapports avec sa mère, cette dernière passant son temps à l'obliger à manger pour survivre durant sa petite enfance.
Les experts psychiatres concluent à son irresponsabilité pénale mais recommandent son internement, en raison de son extrême dangerosité. Le juge d'instruction, Jean-Louis Bruguière, se range à l'avis des experts : il prononce un non-lieu au titre de l'article 706-125 du code de procédure pénale. Sagawa est interné un an à l'Unité pour malades difficiles de Villejuif, avant d'être transféré au Japon où ses parents le placent dans l'hôpital psychiatrique Matsuzawa de Tokyo le 21 mai 1984.
Un nouveau collège d'experts japonais le déclare responsable de ses actes ; mais le non-lieu prononcé en France a un caractère définitif et interdit aux autorités japonaises de le juger. Sagawa bénéficie donc d'une des règles de droit international favorables aux prévenus et est libéré le 13 août 19852.
À la suite de cette affaire, il cherche à retrouver un travail normal. Il réussit à enseigner le français dans une école, mais lorsque son identité est connue par les élèves, il doit renoncer à ce poste. En 1989, sévit au Japon un tueur en série d'enfants, qui viole et dépèce ses victimes, si bien que la presse nationale engage Sagawa comme consultant. Cette médiatisation est telle qu'il devient célèbre dans le monde entier sous le nom de « Japonais cannibale » ou « l'étudiant français ».
Exhibitionniste narcissique pour le psychiatre qui l'a suivi, il a écrit une douzaine de livres, tous centrés autour de son crime ; il est également apparu dans des publicités pour des chaînes de restaurants de viande et a joué dans quelques films érotiques (dont un mettant en scène une jeune femme néerlandaise, dans un décor fortement inspiré d'architecture typiquement hollandaise)9.
Il vit d'abord à Yokohama, sous surveillance policière, mais sans suivi psychiatrique ; il prend juste un léger traitement anti-dépressif. Aucune récidive n'a été découverte ; mais Issei ne cache pas que des pensées cannibales l'habitent toujours de façon permanente, bien que ce ne soit plus les femmes de type occidental qui l'attirent dorénavant11. Puis il vit retiré et un peu oublié dans un appartement de la banlieue de Tokyo. Un directeur de la rédaction d'un magazine à scandale déclare cyniquement : « il n'a plus de valeur marchande en tant que criminel »
Bordel !
C'est un monstre psychopathe dénué d'empathie et il est en complète liberté, c'est même une star (écrivain, il a écrit 7 livres)
Le 30 mai 2021 à 19:24:19 :
Bordel !C'est un monstre psychopathe dénué d'empathie et il est en complète liberté, c'est même une star (écrivain, il a écrit 7 livres)
on oublie pas que c'est en france qu'on a décidé qu'il était cinglé, les japonais eux voulaient le juger comme un criminel ! Bref la France
Bel exemple de syndrome de Stockholm
Le calvaire de Colleen Stan commence le 19 mai 1977 lors d'une escapade entre l'Oregon et la Californie, aux Etats-Unis. Elle se rendait à l'anniversaire d'un ami ; Elle n'y arrivera jamais. Prise en auto-stop par un couple apparemment sans histoire, Janice et Cameron Hooker, elle va vivre un calvaire de 7 ans, entre torture et sévices sexuels.
Sur la route qui la mène à Chester, en Californie, Colleen, alors âgée de 20 ans, est prise en auto-stop par un jeune couple accompagné de leur bébé. Des années plus tard, elle se souviendra de cette apparence tranquille, rassurante même qui émanait du trio. Après tout, qui se méfierait de jeunes parents et de leur petite fille de 8 mois ? Mais Janice et Cameron Hooker ne sont pas tout à fait des gens comme il faut, et ce sont sept années d'enfer qui s'annoncent.
Les Hooker se montrent d'abord très aimables. Echangeant des banalités avec la jeune fille, tout paraissait normal. Janice, la mère de famille, était charmante, tout comme sa petite fille. Et même si Colleen ne trouve pas Cameron spécialement rassurant, elle se reprend, pensant qu'elle n'a rien à craindre, en présence de sa femme et de sa fille.
Après une halte à une station-service où ils peuvent se rafraîchir et se restaurer, le quatuor reprend la route, lorsque le jeune couple fait remarquer qu'ils se trouvent tout près de spectaculaires grottes de glace. Cameron Hooker suggére de faire un détour pour pouvoir aller les admirer. Colleen ne dit pas non.
LE CALVAIRE :
Ils arrivent sur les lieux. Sans raison apparente, Cameron stoppe net la voiture et brandit un couteau devant Colleen, lui ordonnant de mettre les mains derrière la tête. Terrorisée, elle finit par s'exécuter. Hooker lui attache rapidement les mains derrière le dos et lui sangle la bouche afin de la faire taire. Tout en lui maintenant les chevilles, il lui enferme le visage dans une boite en bois préfabriquée par ses soins, cadenassée afin de ne laisser passer ni son, ni lumière. Voilà Colleen plongée dans l'obscurité totale, terrifiée. Le couple couvre son corps d'un sac de couchage et reprend tranquillement sa route vers un endroit tranquille pour attendre la nuit avant d'emmener la jeune fille chez eux.
Les ravisseurs n'ayant pas été repérés, ils emmènent la jeune victime à leur domicile. On lui retire la boîte qui lui enserrait le visage mais elle ne quitte jamais le bandeau sur ses yeux. Le sous-sol de la maison a été spécialement aménagé. On lui retire ses menottes pour la suspendre à une canalisation par les poignets, liés par des lacets en cuir. Les séances de torture peuvent commencer. Elle est déshabillée, fouettée, humiliée, violentée. Après plusieurs heures de sévices, on lui fait découvrir sa nouvelle chambre : une sorte de cercueil en bois. C'est ainsi qu'elle passe la première nuit de sa nouvelle vie, les bras enchaînés au-dessus de la tête, une sangle autour de la poitrine, un bandeau sur les yeux et, placé en elle, un pic électrique qui se déclenche en cas de mouvement.
Cameron lui rend visite plusieurs fois cette nuit-là, comme pour être sur que son rêve s'est bien réalisé. Il veut explorer son corps, la toucher, comme un enfant qui découvre un nouveau jouet. Car c'est bien cela qu'était Colleen pour lui, un objet plus qu'un être humain.
Hooker est un pervers. Son profil est celui d'un sadique sexuel. Il s'est inspiré de films, revues ou livres à caractère pornographique pour infliger les différentes tortures à sa victime. Colleen a été ainsi traitée pendant 7 années. La routine n'a jamais varié sinon pour redoubler d'horreur, et est difficilement descriptible ici.
Rien ne suggère aussi que Janice, la femme de Cameron, n'ait été écœurée par la situation, bien au contraire. Même si sa personnalité est effacé à la différence de Cameron, il est très clair qu'elle a participé à la maltraitance de « l'esclave », comme ils l'appellent. Ainsi c'est avec enthousiasme qu'elle se livrait à des jeux cruels, humiliations ou autres châtiments.
C’est pourtant Janice qui dénonce finalement son mari, en 1984, soit 7 ans après l'enlèvement de Colleen. On ne saura jamais si elle a agi par culpabilité ou par simple peur d'une condamnation.
Paradoxalement, le plus surprenant dans cette affaire, et peut-être le plus horrible, est l'attitude de Colleen après les faits. Lors du procès, le public américain découvre avec surprise les lettres témoignant de sentiments ambivalents de la jeune victime envers celui qu'elle appelle son « maître » et les nombreuses occasions d'échapper à son emprise qu'elle n'a pas saisies.
On dit même qu'au fil du temps, c'est complaisamment qu'elle finissait par se plier aux caprices sexuels sadiques de Cameron.
Tout cela s'explique par ce qu’on appelle le Syndrome de Stockholm. Coupés du monde, affaiblis par le choc de la séquestration, les otages développent peu à peu un sentiment de confiance, puis de gratitude envers leurs ravisseurs, et en viennent à envisager le fait de leur avoir laissé la vie sauve comme une preuve d'amour.
Encore une tarée
Une jeune américaine de 18 ans a été condamnée à la prison à vie pour avoir tué une fillette de 9 ans dans le Missouri en octobre 2009. Après le meurtre, elle avait écrit dans son journal intime avoir trouvé cette expérience «incroyable et plutôt plaisante».
Elle prenait du plaisir à tuer. Alyssa Bustamante avait 15 ans lorsqu’elle a assassiné sa voisine, Elizabeth Olten, 9 ans. Après l’avoir étranglée, égorgée et poignardée dans le cœur, l’adolescente avait caché le corps de la fillette sous un tas de feuille dans un bois non loin de sa maison. Elle était ensuite rentrée chez elle et avait décrit le macabre récit dans son journal intime. «Je viens juste de tuer quelqu’un. Je l’ai étranglée, poignardée et égorgée. Je ne sais pas comment réagir (pour le moment). C’était incroyable. Après avoir dépassé l’ étape "Oh mon dieu je ne peux pas faire ça", c’était finalement très agréable. Je me sens nerveuse et tremblante. Ok, je dois aller à l’église maintenant» avait-écrit la jeune fille avant de conclure par un «LOL» («rire aux éclats» en anglais). Interrogée par les enquêteurs en 2009, elle avait affirmée qu’elle «voulait juste savoir ce que cela faisait de tuer quelqu’un.»
Lors de son procès, le procureur Mark Richardson a qualifié Alyssa Bustamante de «personne diabolique», affirmant qu’elle avait froidement prévu son crime, rapporte «ABC News». Patty Preiss, la mère de la victime, en larmes, n’a pas pu cacher sa colère. «Nous avons tout perdu aux mains de ce monstre diabolique. Je la déteste, je déteste tout ce qu’elle représente. Ce n’est même plus un être humain» a-t-elle affirmé. De leur côté, les avocats de l’adolescente ont souligné son enfance difficile en faisant notamment référence à ses problèmes de dépression.
«Je suis vraiment désolée»
Selon le site Internet d'informations locales Connectmidmissouri.com, l’accusée aurait été confiée à sa grand-mère en 2002 et souffrirait de problèmes psychologiques. En 2007, elle aurait fait une tentative de suicide et aurait été hospitalisée plusieurs jours. Sous antidépresseurs depuis des années, elle aurait continué à se faire du mal volontairement. Le tribunal pour enfants a fait savoir qu’il l’avait obligé à se couper les ongles parce qu’elle s’en servait pour se mutiler les bras. Le site rapporte également qu’Alyssa Bustamante postait régulièrement des messages très sombres sur Twitter, allant même jusqu’à affirmer qu’elle devait être enterrée. Sur sa présentation Youtube l’adolescente indiquait enfin que «tuer des gens et les découper» était son hobby.
Alyssa Bustamante a été condamnée à la prison à vie. Avant le verdict, la jeune fille a pour la première fois exprimé des regrets. «Je veux simplement m’excuser pour ce qui s’est passé, a-t-elle affirmé. Je suis vraiment désolée. Si je le pouvais, je reviendrai en arrière. Je sais que les mots ne seront jamais assez forts pour décrire à quel point je me sens mal pour tout ça.» Pour le procureur, «cette sentence est tout à fait appropriée après ce qu’Elizabeth a vécu. Elle est tombée dans les mains d’un individu diabolique qui a étranglé et poignardé une enfant innocente simplement pour le frisson». Alyssa Bustamante pourra, si elle se comporte bien, obtenir dans le futur sa liberté conditionnelle.
L'histoire la plus horrible que j'ai lu (dans un livre de Bellemard) c'est celle que je vais raconter.
J'ai pas trouvé de lien Internet mais il doit bien exister, au moins en anglais.
Une femme jeune adulte fait face à de terribles dépressions depuis son enfance.
Une psy décide de l'entendre sous hypnose
Choqué par ce qu'elle entend, la psy décide de passer outre son devoir de réserve et de tout raconter à la police
Voici l'histoire : Le père de fille est un rangers (une sorte de policier municipal au USA), il va chercher sa fille à l'école, elle avait 8/10ans.
En chemin, il rencontre une copine de sa fille, il la prenne en autostop afin de la ramener chez elle
Sauf que le père est pris d'une horrible pulsion, il conduit son 4x4 jusqu'au bord d'un lac, passe à l'arrière de la voiture et viole la copine de sa fille.
Sa fille voit et entend tout
Puis il amène les deux filles au bord du lac prend une grosse pierre et fracasse le crane de la fille jusqu'à ce qu'il n'en reste rien
Puis il hurle à sa fille : " je te fait la même chose si tu parles"
10/15 ans aprés, la fille dénonce son père (qui n'avait jamais été inquiété) et il finira ses jours en prison