. Le concept de ségrégation sociale nous permet d’expliquer pourquoi les classes populaires constituent une classe qui a ses intérêts propres malgré l’apparente diversité qui les composent.n
Nous espérons tous mieux vivre demain qu’aujourd’hui. Pour y arriver, certains font des efforts considérables. Mais la volonté légitime de s’en sortir, butera toujours sur la volonté des classes dominantes de préserver leurs privilèges à nos dépends. Pour préserver leur statut, ces classes dominantes mettent en place des mécanismes que nous regroupons sous le terme ségrégation sociale. En voici un bref tour d’horizon.
La ségrégation géographique Les classes dominantes n’aiment pas voir la misère de ceux sur le dos de qui elles vivent, aussi essayent-elles de la contenir loin d’elles pour mieux la maîtriser et s’en protéger. Les cités HLM sont l’exemple-type ce cette ségrégation géographique. Elles permettent d’offrir des lieux où les pauvres ne nuisent qu’aux pauvres. Un HLM n’est pas qu’un logement à prix modéré, c’est une zone bien délimitée où se concentrent toutes les peurs de la société: peur du déclassement, du pauvre, de l’étranger où les problèmes s’auto-entretiennent, créant au passage un repoussoir pour ceux qui contesteraient l’ordre social. Parquer les pauvres permet aussi un meilleur flicage de la population par les institutions de contrôle social (services sociaux, police.).
La sélection scolaire les inégalités sociales ne se créent pas au hasard, elles se perpétuent de génération en génération. La précarité, comme la richesse est quelque chose dont on hérite. Dans cette reproduction, le système scolaire joue un rôle majeur. L’école républicaine, qui vante “l’égalité des chances” et la “méritocratie” est une arme discrète et efficace pour garantir la reproduction de l’ordre social. Les chiffres de l’Education nationale parlent d’eux-même. Dans les familles d’ouvrier, 1 enfant sur 2 n’a pas le bac alors que dans les familles de cadres, professeurs et professions libérales, plus de 3 enfants sur 4 font des études supérieures. Parmi les jeunes sortant de l’école sans diplôme, 6 sur 10 ont un parent ouvrier ou inactif. La réussite est donc avant tout familiale Ces chiffres ont le mérite de l’honnêteté, la méritocratie est un leurre, la réussite individuelle ne joue qu’un rôle mineur dans la création des élites, elle n’est que l’exception qui confirme la règle. L’ascenseur social n’est qu’une soupape de sécurité qui ne permet qu’à une infime minorité de s’élever tout en maintenant l’illusion d’égalité des chances pour tous.
Le verrouillage social D’autre part, grimper les échelons ne garanti pas que l’on puisse se maintenir à la place durement acquise. Pour réellement faire partie d’une classe sociale, il faut en avoir les moyens financiers bien sûr mais aussi, et c’est plus subtil, les codes, les relations, les valeurs, la culture. Tout ça est indispensable pour être pistonné et assurer sa position. Il faut aussi connaître le fonctionnement du système scolaire sinon après une génération, c’est le déclassement et le retour à la case départ pour la famille. Tout est fait pour que chacun finisse là où il a commencé dans l’échelle sociale.
Pour assurer leur pouvoir, les classes dominantes appliquent la devise «diviser pour mieux règner», elles rusent et manipulent pour casser l’unité de ceux qui pourraient lui nuire. Diviser en catégories opposées D’abord on divise en catégories différentes selon une multitude de critères, prétextant des besoins particuliers chaque catégorie créée, puis on met en place des modes de contrôles spécifiques à chacune, mais qui rabaissent toujours celui qui en bénéficie en le traitant comme un assisté. Le jeune de moins de 25 ans sera “suivit” par la Mission locale, le chômeur sera fliqué par le conseiller ANPE, le RMiste sera fliqué par le CCAS, une assistante sociale fliquera la mère seule pour voir si elle sait élever ses gosses.
Le racisme Le racisme est une forme de division moins évidente, les personnes victimes de racisme et celle le pratiquant étant de la même classe. En montant les individus les uns contre les autres en fonction de leur couleur de peau, de leurs pratiques culturelles, de leur origine géographique, on brouille les cartes, on ne se contente pas de maintenir les classes populaires là où elles sont, on les divise profondément en attaquant chacun sur ce qu’il est, créant des méfiances difficiles à briser. On joue là sur une peur animale: la crainte de ce qui est différent et inconnu.
Le communautarisme Un moyen de division complémentaire du racisme est de pousser les gens à se retrancher dans leur culture d’origine. Pousser au repli identitaire permet de diviser en faisant monter le racisme d’un côté et de contrôler la population qui se repli sur elle-même d’un autre côté en faisant émerger une forme officieuse de contrôle social. La religion, le poids des traditions, du regard de la communauté permettent de maintenir chacun-e à sa place sans avoir recours à des pressions extérieures. Le communautarisme permet un retour à des méthodes coloniales de gestion des relations: le responsable associatif, le religieux, deviennent les interlocuteurs des institutions, se transformant en auxiliaire de police. En échange de ses services, cette petite élite communautaire est valorisée, elle aquière la reconnaissance de sa légitimité par la « communauté » et par les institutions. Celui qui y perd, c’est l’individu. On nie ses droits de citoyen, son droit à la parole en tant qu’individu, on le rejette dans des schémas colonialistes et paternalistes. On le ramène à son origine ethnique ou religieuse. Il n’est plus un chômeur ou un mal-logé, il devient un membre de la communauté maghrebine ou africaine en quête d’un appartement ou d’un emploi.
Une fois que l’on a pris conscience de cette volonté de division, il faut agir, et pour cela il n’y a pas trente-six solutions. Unis face à une même logique La justice sociale ne pourra s’obtenir que dans l’unité: qu’on soit jeune ou moins jeune, français de souche ou d’origine immigrée, chômeur/chômeuse ou salarié-e, smicard-e, nous subissons tous la même logique, nous avons tous les mêmes intérêts. Ne nous laissons ni diviser ni endormir par les belles paroles de ceux qui sont au pouvoir, agissons pour abattre la ségrégation sociale!
Considérant que les classes dominantes ont créé ce système à leur seul bénéfice et qu’elles le maîtriseront toujours, nous préférons lutter pour une autre société en nous organisant nous-même plutôt que d’attendre un réveil des partis politiques et des syndicats.
Plus long le copier coller et moins aéré ça ne serait que trop demander.
Jai tout lu
Encore une fois il n'y a que les sous merde de twitterfag melenchonistes lrem pour ne pas pouvoir au dela de 5 lignes
Le 25 mai 2021 à 12:00:20 :
Jai tout luEncore une fois il n'y a que les sous merde de twitterfag melenchonistes lrem pour ne pas pouvoir au dela de 5 lignes
Le 25 mai 2021 à 12:00:20 :
Jai tout luEncore une fois il n'y a que les sous merde de twitterfag melenchonistes lrem pour ne pas pouvoir au dela de 5 lignes
Le 25 mai 2021 à 12:00:20 :
Jai tout luEncore une fois il n'y a que les sous merde de twitterfag melenchonistes lrem pour ne pas pouvoir au dela de 5 lignes
Un sans-avatar qui lis et suce un autre sans avatar
Le 25 mai 2021 à 11:57:07 :
. Le concept de ségrégation sociale nous permet d’expliquer pourquoi les classes populaires constituent une classe qui a ses intérêts propres malgré l’apparente diversité qui les composent.nNous espérons tous mieux vivre demain qu’aujourd’hui. Pour y arriver, certains font des efforts considérables. Mais la volonté légitime de s’en sortir, butera toujours sur la volonté des classes dominantes de préserver leurs privilèges à nos dépends. Pour préserver leur statut, ces classes dominantes mettent en place des mécanismes que nous regroupons sous le terme ségrégation sociale. En voici un bref tour d’horizon.
La ségrégation géographique Les classes dominantes n’aiment pas voir la misère de ceux sur le dos de qui elles vivent, aussi essayent-elles de la contenir loin d’elles pour mieux la maîtriser et s’en protéger. Les cités HLM sont l’exemple-type ce cette ségrégation géographique. Elles permettent d’offrir des lieux où les pauvres ne nuisent qu’aux pauvres. Un HLM n’est pas qu’un logement à prix modéré, c’est une zone bien délimitée où se concentrent toutes les peurs de la société: peur du déclassement, du pauvre, de l’étranger où les problèmes s’auto-entretiennent, créant au passage un repoussoir pour ceux qui contesteraient l’ordre social. Parquer les pauvres permet aussi un meilleur flicage de la population par les institutions de contrôle social (services sociaux, police.).
La sélection scolaire les inégalités sociales ne se créent pas au hasard, elles se perpétuent de génération en génération. La précarité, comme la richesse est quelque chose dont on hérite. Dans cette reproduction, le système scolaire joue un rôle majeur. L’école républicaine, qui vante “l’égalité des chances” et la “méritocratie” est une arme discrète et efficace pour garantir la reproduction de l’ordre social. Les chiffres de l’Education nationale parlent d’eux-même. Dans les familles d’ouvrier, 1 enfant sur 2 n’a pas le bac alors que dans les familles de cadres, professeurs et professions libérales, plus de 3 enfants sur 4 font des études supérieures. Parmi les jeunes sortant de l’école sans diplôme, 6 sur 10 ont un parent ouvrier ou inactif. La réussite est donc avant tout familiale Ces chiffres ont le mérite de l’honnêteté, la méritocratie est un leurre, la réussite individuelle ne joue qu’un rôle mineur dans la création des élites, elle n’est que l’exception qui confirme la règle. L’ascenseur social n’est qu’une soupape de sécurité qui ne permet qu’à une infime minorité de s’élever tout en maintenant l’illusion d’égalité des chances pour tous.
Le verrouillage social D’autre part, grimper les échelons ne garanti pas que l’on puisse se maintenir à la place durement acquise. Pour réellement faire partie d’une classe sociale, il faut en avoir les moyens financiers bien sûr mais aussi, et c’est plus subtil, les codes, les relations, les valeurs, la culture. Tout ça est indispensable pour être pistonné et assurer sa position. Il faut aussi connaître le fonctionnement du système scolaire sinon après une génération, c’est le déclassement et le retour à la case départ pour la famille. Tout est fait pour que chacun finisse là où il a commencé dans l’échelle sociale.
Pour assurer leur pouvoir, les classes dominantes appliquent la devise «diviser pour mieux règner», elles rusent et manipulent pour casser l’unité de ceux qui pourraient lui nuire. Diviser en catégories opposées D’abord on divise en catégories différentes selon une multitude de critères, prétextant des besoins particuliers chaque catégorie créée, puis on met en place des modes de contrôles spécifiques à chacune, mais qui rabaissent toujours celui qui en bénéficie en le traitant comme un assisté. Le jeune de moins de 25 ans sera “suivit” par la Mission locale, le chômeur sera fliqué par le conseiller ANPE, le RMiste sera fliqué par le CCAS, une assistante sociale fliquera la mère seule pour voir si elle sait élever ses gosses.
Le racisme Le racisme est une forme de division moins évidente, les personnes victimes de racisme et celle le pratiquant étant de la même classe. En montant les individus les uns contre les autres en fonction de leur couleur de peau, de leurs pratiques culturelles, de leur origine géographique, on brouille les cartes, on ne se contente pas de maintenir les classes populaires là où elles sont, on les divise profondément en attaquant chacun sur ce qu’il est, créant des méfiances difficiles à briser. On joue là sur une peur animale: la crainte de ce qui est différent et inconnu.
Le communautarisme Un moyen de division complémentaire du racisme est de pousser les gens à se retrancher dans leur culture d’origine. Pousser au repli identitaire permet de diviser en faisant monter le racisme d’un côté et de contrôler la population qui se repli sur elle-même d’un autre côté en faisant émerger une forme officieuse de contrôle social. La religion, le poids des traditions, du regard de la communauté permettent de maintenir chacun-e à sa place sans avoir recours à des pressions extérieures. Le communautarisme permet un retour à des méthodes coloniales de gestion des relations: le responsable associatif, le religieux, deviennent les interlocuteurs des institutions, se transformant en auxiliaire de police. En échange de ses services, cette petite élite communautaire est valorisée, elle aquière la reconnaissance de sa légitimité par la « communauté » et par les institutions. Celui qui y perd, c’est l’individu. On nie ses droits de citoyen, son droit à la parole en tant qu’individu, on le rejette dans des schémas colonialistes et paternalistes. On le ramène à son origine ethnique ou religieuse. Il n’est plus un chômeur ou un mal-logé, il devient un membre de la communauté maghrebine ou africaine en quête d’un appartement ou d’un emploi.
Une fois que l’on a pris conscience de cette volonté de division, il faut agir, et pour cela il n’y a pas trente-six solutions. Unis face à une même logique La justice sociale ne pourra s’obtenir que dans l’unité: qu’on soit jeune ou moins jeune, français de souche ou d’origine immigrée, chômeur/chômeuse ou salarié-e, smicard-e, nous subissons tous la même logique, nous avons tous les mêmes intérêts. Ne nous laissons ni diviser ni endormir par les belles paroles de ceux qui sont au pouvoir, agissons pour abattre la ségrégation sociale!
Considérant que les classes dominantes ont créé ce système à leur seul bénéfice et qu’elles le maîtriseront toujours, nous préférons lutter pour une autre société en nous organisant nous-même plutôt que d’attendre un réveil des partis politiques et des syndicats.
CECI
Reste à faire prendre conscience à tout le monde la supercherie