Les faits:
Le 29/04/2019, deux policiers en civil, affectés à la BAC, sont dans le 16ème arrondissement.
Ils constatent que deux individus volent de l'argent (billets essentiellement), qui est rangé dans un tiroir-caisse d'un restaurant.
A leur sortie, les 👮♂️ les attendent.
Les 👮♂️👮♂️ sont appuyés par des renforts qui entre-temps, ont été demandés.
Le premier individu, en situation irrégulière, âgé de 36 ans, se laisse interpeller sans difficultés.
Le second individu, âgé de 31 ans, également en situation irrégulière, violente le 👮♂️ interpellateur.
Durant son interpellation, l'individu porte des coups et opposé une résistance violente à l'agent.
A tel point que le 👮♂️ aura une violente luxation de l'épaule gauche, vu par un médecin des UMJ de l'hôtel Dieu.
21 jours d'ITT seront reconnus à notre collègue blessé.
Les deux individus seront présentés au moment des faits, au tribunal correctionnel de Paris.
Pendant ce temps, le 👮♂️ se constitue partie civile et demande une protection fonctionnelle, qui est accordée.
Le parquet majeur de Paris (P12), au moment des faits, pilote l'affaire.
Les deux individus sont poursuivis pour vol en réunion, et le second avec l'ajout de l'infraction de rébellion sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Le 👮♂️ ne disposant d'aucune nouvelle, tente d'en obtenir, en vain.
Lacé, il contacte le greffe du tribunal, récemment.
Ce service informe le 👮♂️ que les 2 individus ont été sanctionnés finalement d'un rappel à la loi, pour l'ensemble de leur œuvre.
Précisons que l'individu, auteur de la rébellion, est déjà très défavorablement connu des services de police et de justice.
Précisons que l'individu, quant à lui n'est pas blessé.
Nous pensons donc à notre collègue qui n'a fait que son travail, et a été violenté par cet individu, qui voulait se soustraire à son nterpellation.
Nous disposons de tous les documents, authentifiés.
Nous démontrons par cette affaire, à l'instar d'autres affaires, que nos collègues, par ces décisions de droit, le ressentent comme un déni de justice.
Rappelons que le rappel à loi entraîne de facto, la reconnaissance des faits qui sont reprochés.
Cela constitue une sanction.
Certaines décisions de justice ne sont donc pas compréhensibles pour les policiers, victimes de leur devoir par des blessures infligées lors de leur mission.
En sensibilisant sur ce type d'affaire, l'idée est d'améliorer les choses.
Aucune haine, contrairement à nos détecteurs.