Céline, écrivain de PLATRE selon le brillant Queffelec

https://youtu.be/VEMglf1jdaI?t=48

Le goncourt Queffelec nous livre son avis sur Céline
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/07/4/1518708805-louis-ferdinand-celine-anniversaire.jpg

ne cesse de geindre

Flaubert non plus sans parler de Prousthttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/3/1531933268-risitas-louis-xv-lecteur-bibliotheque-sticker.png

On sait pas vraiment où va sa critique finalement, c'est pas très clair pour un romancier.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/4/1614867996-eric1-removebg-preview-1.png

Le 16 mai 2021 à 12:48:21 :
On sait pas vraiment où va sa critique finalement, c'est pas très clair pour un romancier.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/4/1614867996-eric1-removebg-preview-1.png

Le fait que ce ne soit pas roman, je n'ai pas compris
Sa seule critique valable est celle du personnage de Bardamu. Pourtant c'est un peu le but de Céline de se mettre en anti Dosto, et de ne pas avoir besoin de 50 personnages pour son récit

D'accord pour la plainte constante dans voyage au bout de la nuit, ce livre ces 610 pages à répéter "ouin ouin le monde est pourri".https://image.noelshack.com/fichiers/2019/18/4/1556814669-beret-en-peau-de-genou.png

Le 16 mai 2021 à 12:51:19 JacquesBan01 a écrit :

Le 16 mai 2021 à 12:48:21 :
On sait pas vraiment où va sa critique finalement, c'est pas très clair pour un romancier.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/4/1614867996-eric1-removebg-preview-1.png

Le fait que ce ne soit pas roman, je n'ai pas compris
Sa seule critique valable est celle du personnage de Bardamu. Pourtant c'est un peu le but de Céline de se mettre en anti Dosto, et de ne pas avoir besoin de 50 personnages pour son récit

Oui, on sait pas s'il critique la qualification de roman du Voyage au bout de la nuit selon ses propres critères de narration et de construction de personnages ou bien s'il critique la qualité d'écriture de Céline en elle-même, c'est du confusionnisme tout juste bon à servir son petit instant provocation.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/4/1614867996-eric1-removebg-preview-1.png

Le 16 mai 2021 à 12:52:43 :
D'accord pour la plainte constante dans voyage au bout de la nuit, ce livre ces 610 pages à répéter "ouin ouin le monde est pourri".https://image.noelshack.com/fichiers/2019/18/4/1556814669-beret-en-peau-de-genou.png

c'est sûr que ce sont 600 pages de misanthropie il ne peut avoir tort sur ce point. Mais je ne connais personne qui a abandonné le récit au milieu ou qui a lâché le livre

Le 16 mai 2021 à 12:52:43 :
D'accord pour la plainte constante dans voyage au bout de la nuit, ce livre ces 610 pages à répéter "ouin ouin le monde est pourri".https://image.noelshack.com/fichiers/2019/18/4/1556814669-beret-en-peau-de-genou.png

Seulement il y a un style. Alors que houellebecq ...

Le 16 mai 2021 à 12:55:53 :

Le 16 mai 2021 à 12:52:43 :
D'accord pour la plainte constante dans voyage au bout de la nuit, ce livre ces 610 pages à répéter "ouin ouin le monde est pourri".https://image.noelshack.com/fichiers/2019/18/4/1556814669-beret-en-peau-de-genou.png

Seulement il y a un style. Alors que houellebecq ...

ce céline eco+ tant physiquement que stylistiquement

Le 16 mai 2021 à 12:52:43 Fion2Madoka a écrit :
D'accord pour la plainte constante dans voyage au bout de la nuit, ce livre ces 610 pages à répéter "ouin ouin le monde est pourri".https://image.noelshack.com/fichiers/2019/18/4/1556814669-beret-en-peau-de-genou.png

C'est ni une qualité ni un défaut, en l'occurrence ça aurait été chiant s'il s'était agi de 600 pages d'introspection larmoyante et de dissertation de comptoir sur le monde de merde dans lequel on vit, mais il s'agit quand même littéralement d'un voyage, j'ai pas spécialement ressenti de redondance en le lisant, au contraire j'ai même plutôt dévoré le bouquin.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/4/1614867996-eric1-removebg-preview-1.png

Le 16 mai 2021 à 12:57:47 :

Le 16 mai 2021 à 12:52:43 Fion2Madoka a écrit :
D'accord pour la plainte constante dans voyage au bout de la nuit, ce livre ces 610 pages à répéter "ouin ouin le monde est pourri".https://image.noelshack.com/fichiers/2019/18/4/1556814669-beret-en-peau-de-genou.png

C'est ni une qualité ni un défaut, en l'occurrence ça aurait été chiant s'il s'était agi de 600 pages d'introspection larmoyante et de dissertation de comptoir sur le monde de merde dans lequel on vit, mais il s'agit quand même littéralement d'un voyage, j'ai pas spécialement ressenti de redondance en le lisant, au contraire j'ai même plutôt dévoré le bouquin.https://image.noelshack.com/fichiers/2021/09/4/1614867996-eric1-removebg-preview-1.png

C'est vrai qu'on ressent bien cette idée de voyage mais à part ça j'ai pas vraiment eu l'impression que le livre avait plus à offrir que de la misanthropie et un dédain pour l'entièreté du monde (et le style bien évidemment). Y'a quand même un certain nombres de passages qui se répètent à ce niveau là et même si j'ai pas eu plus de difficulté que ça à lire le livre, j'étais clairement pas avide de le finir.

Ça parle de misanthropie constante mais a un moment dans le livre y a un passage ou le mec veut dépouiller son patron dans les colonies la mais il découvre que le mec dépense rien et envoie tout son argent au pays a sa nièce orpheline qu'il a jamais vu. Un des plus beaux passage de la littérature dans ce soit disant marasme.

Ça parle de misanthropie constante mais a un moment dans le livre y a un passage ou le mec veut dépouiller son patron dans les colonies la mais il découvre que le mec dépense rien et envoie tout son argent au pays a sa nièce orpheline qu'il a jamais vu. Un des plus beaux passage de la littérature dans ce soit disant marasme.

Au vu du reste de sa critique, il semble sous-entendre que le roman c'est un cosme, une galaxie de personnages qui entrent en interaction au milieu d'une intrigue censée les relier, j'imagine.

Mais c'est complètement con, Céline est pas extrêmement singulier en soi, il appartient bien à son époque, celle de la littérature moderne, qui a annoncé la "révolution" du nouveau roman, où la cassure et l'absence de liant divin du narrateur façon 19e fait règle.

Céline est romancier exactement au même titre que le sont Faulkner, Dos Passos, Döblin, Traven à la même époque et plein d'autres qui suivront.

C'est pas parce que ça ressemble pas à du Balzac que c'est pas du roman, c'est stupide.

Le style de Céline est indigeste.