EstrosiEnMarche
2021-05-18 08:11:10
De Castillejos, de l’autre côté de la frontière, un habitant de cette ville depuis 60 ans, s’est également étonné : “Je n’ai jamais rien vu de tel. Il y a une fourmilière de personnes qui se dirigent vers la frontière ; des enfants, des femmes, des adolescents, des familles entières s’y rendent car ils savent que personne ne les arrêtera… Maintenant que la marée est descendue et que les gens peuvent marcher à travers, parce que l’eau ne les recouvre pas, c’est comme une piscine. Il n’y a pas que des gens des villes frontalières, il y a aussi des gens de Larache, et ils me disent qu’ils viennent à pied de plus loin sur les routes. Ils sont presque tous marocains, mais j’ai vu des femmes subsahariennes avec leurs enfants se diriger vers la jetée. C’est effrayant. La police marocaine ne fait rien, elle regarde tout comme de simples spectateurs. Une personne qui vient d’entrer me dit qu’il n’y a pas d’empêchement pour passer et que les Marocains circulent librement dans la ville, car il n’est plus possible de les emmener dans les entrepôts de Tarajal, qui sont surchargés“.
L’inaction du Maroc ne s’est pas limitée à la zone frontalière avec Ceuta. Des vidéos diffusées sur leurs réseaux sociaux par des habitants de Tanger illustrent ce qui semble être un départ massif de Subsahariens dans des bateaux depuis la plage d’Ashkar, à Tanger, et d’autres à Dakhla. Ces points de départ, habituellement gardés par les forces marocaines, mais qui sont cependant sans surveillance depuis dimanche dernier, date à laquelle ces départs incontrôlés ont commencé.
https://www.abc.es/espana/abci-ceuta-inmigracion-202105172227_noticia.html