FulicaAtra
2021-05-08 23:36:59
J’ai débattu récemment au cours d’un dîner chez des amis de mes parents, avec un doctorants d’une grande université dont le sujet de thèse portait sur « les fondements racistes et colonialistes de l’identité française ».
Outre le fait que je l’aie rapidement humilié, et qu’à cause de son agressivité notre amphitryon ait décidé de ne plus jamais les inviter lui et sa femme, aussi spécialisée en sociologie, j’ai repéré quelques schémas récurrents dans leur rhétorique.
D’une part, à chaque fois que je sortais un argument qui le mettait en difficulté, par exemple en expliquant pourquoi le Français moyen n’avait pas profité de la colonisation, ou que la France avait interdit l’esclavage sur son territoire depuis le moyen âge, ou que l’Afrique du Sud avait sombré après l’Apartheid, sa réaction a été l’indignation : rires hystériques (je lui dis « pourquoi tu te marres, tu ne peux pas plutôt répondre avec des arguments ? »), suivis de « t’es sérieux quand tu dis ça ? ».
D’autre part, il avait très souvent tendance à me prêter des propos que je n’avais jamais dit ni même pensés. Quand par exemple je lui explique que c’est la colonisation qui a apporté la technologie de la roue dans de nombreux pays d’Afrique, et donc qu’en terme de bagages historiques certains pays voyageaient léger, il m’a repondu « ah ouais alors pour toi un pays plus développé technologiquement vaut plus qu’un autre ? », alors que je ne le pense pas, bien au contraire.
Enfin, ils parlent de livres qu’ils n’ont jamais lus, comme Derrida, Deleuze, Foucault, Lévi-Strauss, etc. Très généralement, ils ont lu leur résumé, parfois leurs cours, ou des analyses de gauche, mais ils connaissent peu de citations, et on peut les avoir facilement sur certains extraits pour peu qu’on ait lu les livres. Ça m’est déjà arrivé par le passé, un gauchiste qui me disait que Platon était communiste puisqu’il prônait dans La République la mise en commun des biens et des femmes, citation hors-contexte à l’appui, alors qu’en réalité, ayant lu le livre, je lui ai expliqué qu’il ne parlait là que de la minorité dirigeante des Gardiens qui étaient élevés ensemble, à part dans un contexte très spécifique, et qu’il faisait là un énorme contresens.
Ainsi, les méthodes que je déduis de mes expériences pour écraser le gauchiste en débat sont les suivantes :
connaître et apprendre à repérer les sophismes et les contradictions de l’adversaire
bien maîtriser ses arguments, ses exemples, ses chiffres et ses citations, vérifier
Nezuko2051
2021-05-08 23:55:08
Le 08 mai 2021 à 23:36:59 :
J’ai débattu récemment au cours d’un dîner chez des amis de mes parents, avec un doctorants d’une grande université dont le sujet de thèse portait sur « les fondements racistes et colonialistes de l’identité française ».
Outre le fait que je l’aie rapidement humilié, et qu’à cause de son agressivité notre amphitryon ait décidé de ne plus jamais les inviter lui et sa femme, aussi spécialisée en sociologie, j’ai repéré quelques schémas récurrents dans leur rhétorique.
D’une part, à chaque fois que je sortais un argument qui le mettait en difficulté, par exemple en expliquant pourquoi le Français moyen n’avait pas profité de la colonisation, ou que la France avait interdit l’esclavage sur son territoire depuis le moyen âge, ou que l’Afrique du Sud avait sombré après l’Apartheid, sa réaction a été l’indignation : rires hystériques (je lui dis « pourquoi tu te marres, tu ne peux pas plutôt répondre avec des arguments ? »), suivis de « t’es sérieux quand tu dis ça ? ».
D’autre part, il avait très souvent tendance à me prêter des propos que je n’avais jamais dit ni même pensés. Quand par exemple je lui explique que c’est la colonisation qui a apporté la technologie de la roue dans de nombreux pays d’Afrique, et donc qu’en terme de bagages historiques certains pays voyageaient léger, il m’a repondu « ah ouais alors pour toi un pays plus développé technologiquement vaut plus qu’un autre ? », alors que je ne le pense pas, bien au contraire.
Enfin, ils parlent de livres qu’ils n’ont jamais lus, comme Derrida, Deleuze, Foucault, Lévi-Strauss, etc. Très généralement, ils ont lu leur résumé, parfois leurs cours, ou des analyses de gauche, mais ils connaissent peu de citations, et on peut les avoir facilement sur certains extraits pour peu qu’on ait lu les livres. Ça m’est déjà arrivé par le passé, un gauchiste qui me disait que Platon était communiste puisqu’il prônait dans La République la mise en commun des biens et des femmes, citation hors-contexte à l’appui, alors qu’en réalité, ayant lu le livre, je lui ai expliqué qu’il ne parlait là que de la minorité dirigeante des Gardiens qui étaient élevés ensemble, à part dans un contexte très spécifique, et qu’il faisait là un énorme contresens.
Ainsi, les méthodes que je déduis de mes expériences pour écraser le gauchiste en débat sont les suivantes :
connaître et apprendre à repérer les sophismes et les contradictions de l’adversaire
bien maîtriser ses arguments, ses exemples, ses chiffres et ses citations, vérifier
En quelques lignes tu laches déja des fake news donc je pense pas que tu sois capable de juger ce que ce soit de "gagner un débat".